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La Presse
29-07-2025
- Politics
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Poilievre affrontera plus de 200 candidats
Plus de 200 candidats affronteront Pierre Poilievre lors de l'élection partielle qui devrait lui permettre de se faire réélire à la Chambre des communes. Pierre Poilievre devra affronter plus de 200 adversaires pour se faire réélire à Ottawa, lors d'une élection partielle qui aura lieu le mois prochain en Alberta. Un nombre historique de candidats. Ils sont si nombreux qu'Élections Canada a dû renoncer à imprimer un bulletin de vote comprenant tous leurs noms. La partielle de Battle River–Crowfoot, provoquée par la démission du député conservateur Damien Kurek, devrait permettre à M. Poilievre de retrouver son siège de chef de l'opposition à la Chambre des communes. Celui-ci a échoué à se faire réélire dans son fief ontarien de Carleton lors des dernières élections fédérales. Mais ce qui devait être une formalité se transforme une fois de plus en casse-tête pour les organisateurs du scrutin. À la fermeture de la période de mise en candidature, lundi, le site d'Élections Canada confirmait que 209 candidats brigueront les suffrages dans cette circonscription rurale située au sud-est d'Edmonton. Un record. Résultat : Élections Canada a annoncé lundi des mesures spécifiques pour faciliter la tenue du vote malgré ce grand nombre de candidats. Contrairement à leur habitude, les électeurs n'auront pas à cocher une case à côté d'un nom le jour de l'élection. Leur bulletin de vote comportera plutôt un espace blanc où ils écriront le nom du candidat de leur choix. Et du choix, ils en auront ! Selon une liste préliminaire, le Longest Ballot Committee, ou Comité du bulletin de vote le plus long, a réussi à faire enregistrer officiellement près de 200 candidats indépendants pour le vote, qui aura lieu le 18 août. Ceux-ci s'ajoutent aux candidatures liées à des partis politiques. PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE Jenny Cartwright, une Québécoise qui a décidé de se présenter comme candidate indépendante lors de l'élection partielle dans Battle River–Crowfoot « Le Longest Ballot est à mes yeux la meilleure manière d'attirer l'attention sur les dysfonctionnements de notre mode de scrutin poussiéreux », dit Jenny Cartwright, réalisatrice d'un documentaire qui s'intéresse au parcours électoral de candidats assurés de leur défaite. La Québécoise a décidé de se présenter comme indépendante avec l'aide du Comité. Tout le monde est impacté par les dysfonctionnements de notre mode de scrutin. Jenny Cartwright, candidate avec le Longest Ballot Committee « Aux dernières élections fédérales, le Bloc québécois a reçu 6,29 % des votes, ce qui lui a valu 22 sièges ; le NPD en a eu davantage, soit 6,31 %, et n'a récolté que 7 sièges », plaide-t-elle. Pas le premier rodéo de Pierre Poilievre Le Comité du bulletin de vote le plus long n'en est pas à son premier coup d'éclat. En 2024, il avait mobilisé des dizaines de militants de partout au Canada pour présenter des candidats lors de deux élections partielles, dont celle de LaSalle–Émard–Verdun, à Montréal, l'automne dernier. Le bulletin imprimé présenté aux électeurs y mesurait alors près d'un mètre de long, et comptait 91 noms répartis sur deux colonnes. Le dépouillement des votes s'était terminé au petit matin. Élections Canada avait par la suite indiqué qu'il lui serait difficile de conserver ses bulletins habituels si l'initiative continuait à prendre de l'ampleur. Lors des dernières élections fédérales, le comité avait choisi de cibler Carleton, la circonscription que défendait Pierre Poilievre, en Ontario, pour présenter ses militants. Là encore, le bulletin de vote avait atteint 91 noms. « Il n'a jamais été question de cibler M. Poilievre en particulier, dit David Cherniak, candidat pour la deuxième fois avec le Comité. Quand on veut changer les choses, il faut mettre la pression sur le parti au pouvoir. J'ai bon espoir qu'une réforme du mode de scrutin sera mise en place avant les prochaines élections. » Un autre candidat, Jonathan LeBlanc-Courchaine, est du même avis. « Il faut que la contestation continue : ça n'a pas de bon sens comment ça se passe en ce moment. À cause du découpage, il y a des votes qui valent beaucoup plus cher que d'autres », plaide-t-il. Le Montréalais, qui participe pour la première fois à l'initiative, a répondu à un appel lancé sur les réseaux sociaux. C'est pas compliqué, être candidat, puis c'est une façon de montrer un peu mon insatisfaction par rapport au système électoral. Jonathan LeBlanc-Courchaine, candidat avec le Longest Ballot Committee Pierre Poilievre ne le voit toutefois pas du même œil. La semaine dernière, le chef conservateur a envoyé une lettre au leader parlementaire du gouvernement libéral pour dénoncer les actions du Comité. « Ce n'est pas la démocratie en action. C'est une tentative délibérée de manipuler les règles, de semer la confusion chez les électeurs et de saper la confiance dans nos élections », a-t-il écrit. Son opinion est partagée dans les rangs conservateurs. En juin dernier, le député Ned Kuruc a déposé une pétition à la Chambre des communes, réclamant des modifications à la loi électorale pour éviter que de telles situations ne se reproduisent. À ce moment, la pétition avait récolté plus de 30 000 signatures, principalement en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique.


Le Figaro
21-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
«La vie est tellement mieux» : Ellen DeGeneres confirme avoir fui les États-Unis de Donald Trump
Ce dimanche 20 juillet, l'animatrice américaine a affirmé à la BBC avoir quitté le pays avec sa compagne, face une montée de l'homophobie encouragée par le président américain. «On reste ici». Voilà les propos tenus par Ellen DeGeneres à son épouse Portia de Rossi au lendemain de la réélection de Donald Trump, alors que le couple se trouvait dans leur maison secondaire au Royaume-Uni. Lors d'une conférence de presse à Cheltenham ce dimanche 20 juillet, l'animatrice et humoriste américaine s'est confiée sur les raisons de son départ des États-Unis, avec sa compagne. Alors que les deux femmes avaient acheté une maison dans le sud du Royaume-Uni, censée servir de résidence secondaire, elles ont finalement décidé d'en faire leur lieu de vie principal. «La vie est tellement mieux: la façon dont les animaux sont traités, la politesse des gens. J'adore cet endroit. Portia a fait venir ses chevaux par avion, j'ai des poules et nous avons eu des moutons pendant environ deux semaines», s'est justifiée la présentatrice du «Ellen DeGeneres Show». À lire aussi Ellen DeGeneres accueille un danseur français devenu un phénomène mondial Publicité Mais, outre l'Eldorado britannique que sont venues trouver les deux Américaines, c'est surtout l'idée de fuir les États-Unis qui a motivé leur choix. Au lendemain de l'annonce du retour du candidat républicain à la Maison Blanche, l'animatrice a confié avoir reçu «plein de textos de nos amis avec des émojis en pleurs». Inquiètes pour les droits des personnes LGBT+, elles ont décidé de s'expatrier. «L'Église baptiste d'Amérique tente d'annuler le mariage homosexuel, a-t-elle déclaré, faisant référence au vote massif des Baptistes du Sud en juin approuvant une résolution qui chercherait à annuler le mariage homosexuel aux États-Unis. Ils essaient littéralement d'empêcher que cela se reproduise, voire d'inverser la tendance. J'aimerais que nous en soyons à un stade où chacun n'ait plus peur d'être lui-même. J'aimerais que nous vivions dans une société où chacun puisse accepter l'autre et ses différences. Tant que nous n'y serons pas, je pense qu'il sera difficile de dire que nous avons fait d'énormes progrès», s'est exclamée l'humoriste pour expliquer son choix. À lire aussi Ellen DeGeneres accusée de racisme à cause d'un photomontage L'écrivaine de 67 ans, très engagée pour la cause LGBT+ avait dénoncé sur son compte Instagram plusieurs mesures liberticides du gouvernement américain, témoignant d'un retour en arrière inquiétant pour les communautés homosexuelle et transgenre. Ce samedi 19 juillet, l'animatrice s'est insurgée contre la fermeture d'une ligne téléphonique de prévention du suicide des jeunes LGBT+, plus touchés par ces drames.