04-08-2025
Au viaduc des fauvettes, un saut à l'élastique finit contre un arbre faisant deux blessés dont un grave
Malgré l'interdiction, il reste l'un des points de chute les plus cotés de la région. En Essonne, le viaduc des Fauvettes et ses 34 m de haut constituent un lieu connu des adeptes du saut dit pendulaire, un saut à l'élastique avec une trajectoire semi-circulaire. Mais la sortie entre amateurs de sensations fortes a dérapé, ce dimanche 3 août, avec un grave accident ayant fait deux blessés, dont un sérieusement atteint. De quoi rappeler la dangerosité de ce site… et de ses abords.
C'est dans le courant de l'après-midi que les sapeurs-pompiers du 91 ont été appelés au viaduc des Fauvettes, en pleine forêt. Sur place, les secouristes ont pris en charge deux hommes victimes d'une lourde chute après un saut depuis le pont. Selon les premiers éléments portés à notre connaissance, le duo aurait sauté ensemble, au même moment, avec leur élastique, avant de s'écraser contre un arbre en contrebas.
Le premier blessé a été légèrement atteint, le second, en revanche, a subi des blessures plus graves. Il a été évacué en urgence absolue vers un centre hospitalier du secteur, sans que ses jours ne soient en danger. La première victime a également été hospitalisée pour des examens de contrôle. La gendarmerie nationale a également été mobilisée suite à cet accident. Une enquête a été ouverte. Il s'agira pour les militaires de vérifier dans quelles conditions a eu lieu ce double saut.
« Seule l'escalade y est autorisée »
« C'est la première fois qu'on a un accident de ce type à cet endroit », note Lucie Sellem, la maire de Gometz-le-Châtel. L'édifice, bâti il y a cent ans environ pour un usage ferroviaire, se trouve à cheval sur sa commune et celle de Bures-sur-Yvette.
Comme l'indiquent des panneaux aux abords, le saut à l'élastique y est bel et bien interdit. « Seule l'escalade y est autorisée, ainsi que les exercices de descente en rappel pour les spéléologues, avec autorisation », poursuit Lucie Sellem.
Malgré cette interdiction, le site géré par le SICOVY (Syndicat intercommunal pour l'aménagement de la coulée verte de l'Yvette), ne bénéficie pas de surveillance particulière. Des sauts pendulaires s'y déroulent parfois, si on en croit ces vidéos d'amateurs partagées sur des plateformes comme YouTube.