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Le Figaro
6 days ago
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De retour sur scène, Will Smith en pleine crise existentielle
NOUS Y ÉTIONS - Après la sortie de son nouvel album Based on a True Story, l'acteur et chanteur fait son retour en Europe. En voulant tout donner, l'Américain de 56 ans livre surtout un show incohérent. Will Smith arrivera-t-il à se défaire de son image de l'homme à la gifle ? Mercredi 23 juillet, dans un style « old school », le poids lourd du divertissement américain a foulé la scène de Paléo Festival en Suisse, le plus important événement musical du pays. Acteur oscarisé, rappeur multi-platine, mais aussi protagoniste d'un moment qui a marqué l'histoire des Oscars pour de mauvaises raisons, l'artiste marque en Suisse son grand retour sur la scène musicale européenne, avant un passage à Orange, en France, le 1er août. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Au Paléo Festival, l'Américain de 56 ans n'est pas simplement monté sur scène pour rapper, il est venu pour se convaincre, et convaincre au public, qu'il est encore cette star multifacette, capable de tout faire : acteur, chanteur, showman. Le résultat ? Un spectacle hybride, déroutant, incohérent. Publicité Une venue attendue, un artiste scruté Quelques heures avant le concert, Dany Hassenstein, coordinateur des artistes et scènes du festival, n'a pas caché la complexité d'accueillir une telle figure : « On a beaucoup débattu sur sa venue. Les vidéos que nous avons vues de lui lors de ses concerts en Amérique latine ne nous ont pas convaincues dès le départ, confie celui qui a la main sur le choix des artistes. Mais son équipe nous a assuré qu'il préparait une tournée européenne d'un autre niveau. » Les organisateurs y ont vu surtout un moyen d'attirer les foules. « Depuis l'annonce de sa programmation, on m'a transmis beaucoup de lettres pour que je lui offre. Will Smith, c'est événementiel, c'est une machine commerciale, c'est une machine de cinéma reconnue », explique-t-il. Sur ce point, le coordinateur artistique ne s'est pas trompé. À minuit, heure du concert, l'esplanade devant la grande scène était pleine à craquer. De nombreux festivaliers ont longtemps déambulé dans les allées, cherchant désespérément un point de vue pour apercevoir entre deux épaules la tête d'affiche de la soirée. Des monologues interminables Pour ce qui est de sa performance, les doutes des organisateurs se sont avérés justifiés. Dès les premières minutes, l'ancien « Fresh Prince » enchaîne ses plus grands classiques, Miami (1998) ou encore Gettin' Jiggy Wit It (1997). Mais très vite, la musique laisse place à des monologues interminables, des confessions sur les épreuves de la vie et un appel à « se connecter avec la personne à côté de soi ». Une traductrice répète ses propos en Français, pendant que les chansons se font rares. Les membres du public sont invités à imiter le cri de « l'animal qui les représente », puis vient un long hommage à James Avery, celui qui joue l'oncle Phil dans Le Prince de Bel-Air, décédé en 2013. Un violoniste s'invite sur scène pendant que défilent des images de la série sur écrans géants. Tout est confus. Visuellement, le spectacle cherche à impressionner : des dizaines de figurants en costume noir pour Men in Black, une interface façon Netflix projetée sur écran pour rappeler sa filmographie… Mais ces effets donnent souvent l'impression d'un catalogue de souvenirs, plus que d'une nouvelle performance. Une festivalière s'interroge : « C'était une référence à la série là ? » La vraie question est peut-être : que veut vraiment nous dire Will Smith ? Will Smith se cherche Depuis la gifle qu'il a assénée à Chris Rock lors de la cérémonie des Oscars en 2022, Will Smith s'est fait discret sur la scène médiatique, évitant les apparitions publiques pendant plusieurs mois. Banni des Oscars pour dix ans, il a présenté des excuses publiques et tenté de réparer son image, notamment à travers des interviews et des vidéos introspectives diffusées sur ses réseaux sociaux, jouant la carte de la proximité et de l'autodérision. En 2024, il a repris son rôle dans Bad Boys : Ride or Die, affichant sa volonté de renouer avec son premier public. En mars 2025, il sort un nouvel album, Based on a True Story, dans lequel il revient sur sa carrière, sans oublier son coup de sang aux Oscars. Publicité Will Smith se cherche. Tour à tour rappeur, showman, coach de vie ou acteur en pleine reconquête, il semble vouloir tout incarner sur scène, sans vraiment choisir. « C'était ma première fois ici, et je peux vous dire que ce ne sera pas la dernière », a-t-il déclaré mercredi sur la scène du Paléo. Encore faut-il que le public le réclame.
24 Heures
23-07-2025
- Entertainment
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Macklemore livre une performance extatique pour l'ouverture du Paléo
Accueil | Culture | Festivals | Pour sa deuxième apparition sur la plaine de l'Asse, le rappeur américain a enflammé la grande scène dans un show survolté. Publié aujourd'hui à 08h20 Macklemore a littéralement enflammé la grande scène du Paléo. En bref: C'est sans aucun doute l'image qui va marquer cette première journée du Paléo: Macklemore, debout sur la foule, un drapeau palestinien à la main, faisant sauter la foule en délire du Paléo sur son tube «Can't hold Us». Avant cela, fort d'un flow inarrêtable et d'une énergie irrésistible, le rappeur américain a pendant plus d'une heure de show complètement galvanisé le public de la grande scène. Là où tout a démarré Deuxième concert de Macklemore à l'open air nyonnais, celui-ci risque de rester dans les annales du festival. Bien rares ont été les spectateurs à ne pas lever les mains en l'air et à ne pas succomber au charisme du chanteur. Tout a pourtant démarré dans une ambiance plutôt douce de coucher de soleil. Macklemore, attendu par un parterre complet, débarque et entonne «Fighter» avant d'appeler la foule à participer à un petit exercice de respiration avec lui. Visiblement très heureux de se reproduire au Paléo , le chanteur cite les bons points de l'Helvétie: chocolat et bonne manière. Le manteau léopard de «Thrift Shop» est de retour. «Et maintenant, lance-t-il dans un silence, pourquoi ne pas revenir là où tout a commencé?» C'est le moment d'enfiler son manteau de fourrure léopard pour envoyer «Thrift Shop», l'un de ses plus grands morceaux et surtout celui qui l'a fait connaître. Délire sur la plaine de l'Asse. Macklemore court, saute, gesticule dans tous les sens pour faire le show. Derrière lui, un duo de chanteur, des cuivres, un percussionniste et deux danseuses garnissent le tout. On connaissait le Macklemore qui nous faisait bouger en boîte de nuit, on rencontre maintenant celui qui fait sauter un public d'open-air en un claquement de doigts. Discutant longuement avec ses spectateurs, Macklemore mène le public à la baguette, le fait lever les mains en l'air et répéter des vocalises avec lui, et surtout chanter à tue-tête ses refrains. Pour «Same Love», son titre pour les droits LGBTQI+, il se fend d'un petit discours: «Brandissez votre poing en l'air si vous pensez que tous les êtres humains ont le droit d'aimer et d'être qui ils veulent». «Free Palestine» Vient alors le moment d'évoquer Gaza et surtout la famine qui fait rage en Palestine. Les drapeaux palestiniens du public s'agitent, et Macklemore les salue en scandant «Free Palestine». «Hind's hall», chante le plus engagé du rappeur, démarre, pendant qu'une partie de la foule semble embarrassée. «Y'en a marre des discours!» ou encore «pourquoi un chanteur doit toujours être politique!», peut-on entendre sur le parterre. Pendant ce temps, Nina Simone et John Lennon se retournent dans leurs tombes. Jouant avec le public, Macklemore mène la foule à la baguette. Une scission plus tard, le clou du spectacle. Sur «Dance of», Macklemore appelle deux personnes du public sur scène et démarre un battle de danse. Dans le feu de l'action, les heureux élus se trompent et s'élancent en même temps. Qu'à cela ne tienne, le chanteur rappelle deux nouvelles personnes et la danse continue. «En huit ans de concert, ça ne m'est jamais arrivé», sourit-il dans la rigolade générale. Tubes après tubes, le rappeur fait monter la température et tire le public de plus en plus loin dans l'euphorie. C'est le moment de se dire adieu. Après un premier rappel, «Can't Hold Us» met définitivement le feu aux poudres. Le temps de conclure sur un dernier «Free Palestine», la messe est dite. Les fidèles, eux, exultent, pendant que le roi s'éclipse sur «I Feel Good» de James Brown. Durant près d'une heure et demie, on était de retour en 2016, de préférence en boîte de nuit, à une époque qui semblait peut-être connaître moins de soucis. Paléo 2025 Andrea Di Guardo est journaliste RP à la Tribune de Genève depuis mars 2024. Attaché à la rubrique culturelle (pôle Vibrations), il écrit également pour 24 Heures et Le Matin Dimanche. Il s'intéresse aussi aux sujets locaux et internationaux. Il est titulaire d'un Master en journalisme et communication et d'un Bachelor en sciences politiques. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Le Parisien
20-07-2025
- Entertainment
- Le Parisien
Suspendue à plusieurs mètres de haut, Katy Perry frôle le drame lors d'un concert
Après Beyoncé, c'est au tour de Katy Perry de se faire une frayeur en plein concert. Alors qu'elle se trouvait en concert à San Francisco vendredi 18 juillet dans le cadre de sa tournée « Lifetimes », l'interprète de « Dark Horse » a frôlé la catastrophe en raison d'un dysfonctionnement d'un accessoire installé pour son show . Comme on peut le voir sur de nombreuses vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux, Katy Perry était en train de chanter « Roar » sur un papillon géant suspendu au-dessus de la foule lorsque l'accessoire sur lequel elle était attachée a brusquement bougé et presque fait tomber la chanteuse dans la foule de plusieurs mètres de hauteur. Bien agrippée à son papillon, Katy Perry a immédiatement arrêté de chanter et a réussi à retrouver son équilibre et son calme, avant de faire un petit geste de la main pour rassurer son public. Quelques secondes après cette petite frayeur, l'artiste de 40 ans a repris son titre alors que l'accessoire géant balançait encore au-dessus du public du Chase Center. La chanteuse a ensuite évoqué l'incident dans une story Instagram avec une photo, en gros plan, de sa réaction effrayée face au dysfonctionnement de son papillon accompagné de la légende « Bonne nuit San Fran », sur l'image. Cet incident n'est pas sans rappeler celui survenu lors du concert de Beyoncé à Houston le 28 juin dernier. Alors qu'elle se trouvait au-dessus de la foule à bord d'une Cadillac rouge ornée d'un drapeau américain pour interpréter « 16 Carriages », un des câbles a lâché et fait soudainement pencher la voiture.
