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Donner des sous aux soignants? Les EMS n'autorisent pas tout
Donner des sous aux soignants? Les EMS n'autorisent pas tout

24 Heures

time16-07-2025

  • Politics
  • 24 Heures

Donner des sous aux soignants? Les EMS n'autorisent pas tout

Dans une institution vaudoise, des soignants se sont vus privés de l'argent glissé dans une enveloppe par la famille d'un défunt résident. Publié aujourd'hui à 08h27 Faire un geste envers le personnel qui a entouré un proche décédé est bien compréhensible. Mais s'il s'agit de cadeaux en argent, des règles s'appliquent. KEYSTONE / CHRISTIAN BEUTLER En bref: C'est une question délicate qui peut se poser à de nombreuses familles: comment remercier le personnel dévoué d' un EMS dans lequel un proche est malheureusement décédé? Un petit billet de banque glissé dans une enveloppe? Ce cas d'espèce s'est récemment produit dans un EMS vaudois, mais si l'intention était louable, l'idée n'a pas été du goût de la direction. Après le décès d'un résident âgé, ses proches avaient confié plusieurs enveloppes fermées à un responsable de l'institution, afin de marquer leur gratitude à l'égard de plusieurs membres du personnel soignant. Sauf que lorsque les destinataires des enveloppes les ont reçues, elles avaient été ouvertes et les billets avaient disparu. Motif invoqué par le responsable: un article du règlement interdit purement et simplement ce genre de pratique. À noter que le montant qui figurait dans les enveloppes ne leur a pas été mentionné. L'EMS redistribue Nous avons contacté la direction de la fondation qui gère cet EMS. Elle n'a pas souhaité que son nom soit divulgué dans la presse. Elle assure toutefois que l'argent n'a pas fini dans sa poche, mais dans un pot commun qui servira pour un repas ou qui sera réparti équitablement au sein du personnel sous forme de bons d'achat par exemple. Selon l'institution, des dons en espèces pourraient ne récompenser que le personnel en première ligne et pas celui qui œuvre dans l'ombre. La direction confirme que les règles régissant les pratiques en matière de remerciement figurent dans un règlement interne, lui-même inspiré d'une directive édictée par Héviva , l'association professionnelle vaudoise d'institutions médico-psycho-sociales du canton de Vaud. Directives dans le canton de Vaud Alors, quelles sont les bonnes pratiques? On l'aura compris, les dons par versement en espèces, on oublie. «Ces situations peuvent être problématiques car les sensibilités des uns et des autres diffèrent à cet égard… lorsqu'un don en argent est reçu, il devrait être documenté et redistribué conformément aux règles établies par l'institution», lit-on dans la directive. Les autres types de cadeaux, hors argent, comme les fleurs ou le chocolat, sont autorisés «s'ils sont raisonnables par rapport aux circonstances». Vous souhaitez faire un cadeau ou un don en faveur de l'institution? Cette situation ne devrait pas poser de problème, même s'il s'agit d'argent, ou que le don est important, pour autant que la personne qui a offert le cadeau ou fait le don n'ait pas été sollicitée ou influencée et qu'elle dispose de sa pleine capacité de discernement. Vous souhaitez plutôt remercier l'ensemble du personnel? Pas de problème là encore, puisque cela implique généralement un partage entre tous. Attention toutefois si vous voulez cibler une catégorie du personnel, par exemple un étage de l'établissement ou l'équipe de jour. Héviva juge ce cas «problématique». Tout comme le fait de ne remercier qu'un seul membre du personnel, en raison du principe d'égalité de traitement, tant entre les résidents que les membres du personnel de l'institution. Ne pas rompre la confiance Il existe cependant un certain nombre de situations dans lesquelles le refus d'un don par le personnel risquerait de rompre le lien de confiance établi avec le résident, et créer un stress inutile. La capacité de discernement des résidents peut être en jeu. Héviva donne deux exemples: un résident souhaite payer la consultation médicale et donne 100 francs au médecin; un résident distribue régulièrement de petits cadeaux au personnel ou donne 2 francs après chaque acte de soins ou accompagnement, pour payer le service. «Dans ce type de situations, il est conseillé d'accepter le cadeau et de le rendre à la personne de manière indirecte par la suite.» Plus sur les EMS vaudois Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Laurent Antonoff est journaliste à la rubrique Vaud depuis 1990. Après avoir couvert les régions du Nord vaudois et de la Riviera, il rejoint la rédaction lausannoise au tournant du millénaire. Romancier à ses heures, il est lauréat du Prix du journalisme local de la Berner Zeitung en 1998. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

«Leur passage ici ne doit être qu'une parenthèse dans leur vie» : à Ville-Évrard, une unité d'hospitalisation psychiatrique pour les 16-25 ans
«Leur passage ici ne doit être qu'une parenthèse dans leur vie» : à Ville-Évrard, une unité d'hospitalisation psychiatrique pour les 16-25 ans

Le Figaro

time13-07-2025

  • Science
  • Le Figaro

«Leur passage ici ne doit être qu'une parenthèse dans leur vie» : à Ville-Évrard, une unité d'hospitalisation psychiatrique pour les 16-25 ans

Réservé aux abonnés REPORTAGE - L'unité Grands Adolescents Jeunes Adultes de l'hôpital de Ville-Évrad à Neuilly-sur-Marne mise sur une hospitalisation libre, sans recours à la contrainte. Trop grands pour la pédopsychiatrie, trop fragiles pour les unités adultes, ces jeunes requièrent une prise en charge très particulière. Mercredi matin, 9h. Dans une salle commune flambant neuve, un canapé, une télévision, des jeux de société et surtout, un baby-foot où deux adolescents disputent une partie avec des soignants. Derrière leurs rires un peu forcés et leurs regards fuyants, se cachent une profonde détresse : tous deux ont rejoint il y a quelques jours la nouvelle unité GAJA – pour Grands Adolescents Jeunes Adultes de l'hôpital de Ville-Évrard, à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis). Depuis sa récente ouverture, le 16 juin dernier, cette unité d'hospitalisation psychiatrique accueille des jeunes de 16 à 25 ans en grande souffrance psychologique pour des séjours de plusieurs semaines. Six lits pour commencer, douze à terme. Objectif : offrir une alternative hospitalière à des jeunes, à un moment de leur vie où les troubles psychiatriques émergent le plus souvent, tout en maintenant un lien étroit avec leur lieu de résidence. «Jusqu'à présent il existait de telles unités pour couvrir la partie nord du…

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