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L'Équipe
6 days ago
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« C'est fou, il se souvient de tout » : Fabien Galthié retrouve Wayne Shelford, légende des All Blacks qui a travaillé dans son collège à Toulouse
Ce jeudi matin à Wellington, les Bleus ont rendu hommage aux soldats néo-zélandais venus combattre en France pendant la Première Guerre mondiale. L'occasion aussi pour Fabien Galthié de renouer avec son ancien entraîneur au collège, Wayne Shelford, champion du monde en 1987. Sur le parvis du Mémorial national de la Guerre, ce jeudi matin, la petite bruine matinale a fini par cesser. La délégation française, menée par Jean-Marc Lhermet, vice-président de la Fédération française de rugby (FFR), a pris place face de l'immense tour qui abrite un carillon de 74 cloches. Capitaine de cette tournée en Nouvelle-Zélande, Gaël Fickou a déposé une couronne de fleurs en souvenir des soldats de Nouvelle-Zélande qui ont combattu en France pendant la Grande Guerre. Il était accompagné de Tom Spring, qui a honoré sa première cape le week-end dernier à Dunedin (pour le premier test-match, défaite 27-31) et qui a la particularité d'avoir un papa néo-zélandais. En présence de Laurence Beau, l'ambassadrice de France à Wellington (capitale de la Nouvelle-Zélande), le rugby français tenait à rendre hommage à ce pays, qui a envoyé combattre ou servir outre-mer, entre 1914 et 1918, plus de 10 % de sa population. « C'était un moment très spécial de rendre honneur aux soldats néo-zélandais morts en France, avouait le jeune Spring (22 ans). Avec des grands-parents militaires et toute ma famille paternelle originaire d'ici, ça me touche d'autant plus. C'est beau de voir qu'il existe un tel lien entre nos deux pays. C'est important de vivre ce genre de moments. Sans tous ces soldats néo-zélandais, peut-être qu'on ne serait pas ici aujourd'hui. Je n'ai pas encore pu rencontrer de gens de ma famille depuis que je suis arrivé mais ça va se faire ce week-end à Wellington et la semaine prochaine à Hamilton et à Auckland. Avec certains, ça fait six ou sept ans qu'on ne s'est pas vu. » La « bataille de Nantes » a laissé des traces En marge de cette commémoration, qui a beaucoup touché la communauté néo-zélandaise, Fabien Galthié a pu faire un voyage plus intime dans le temps et se revoir adolescent, au collège Clémence-Isaure de Toulouse. Pour que remontent ces souvenirs, il a fallu que Wayne Shelford, légende des All Blacks dans les années 80 (22 sélections), lui rappelle qu'il était venu, autour des années 1988-1989, travailler dans cet établissement tout en jouant au TOEC (Toulouse Olympique Employés Club), en Deuxième Division. « C'est fou, il se souvient de tout, des noms des professeurs de notre collège, des noms des cafés, de nos entraînements ensemble, disait le sélectionneur des Bleus. Vous imaginez ! Buck Shelford jouait en Deuxième Division ! » gé aujourd'hui de 67 ans, Shelford, dont la prestance n'a pas pris une ride, a prononcé quelques mots au cours de la cérémonie. Faut-il rappeler que ce troisième-ligne centre faisait partie de la première équipe championne du monde en 1987 (la France n'avait rien pu faire en finale et avait perdu 29-9), qu'il n'a jamais perdu avec les All Blacks quand il en était le capitaine et qu'il n'a subi avec ce maillot qu'une seule défaite, en 1986, contre la France (16-3, le 15 novembre) ? Surnommé la « bataille de Nantes » (car la rencontre s'est tenue à la Beaujoire), ce match lui a laissé un souvenir impérissable, un coup de pied français lui ayant, selon certains témoignages plus ou moins apocryphes, déchiré le scrotum qu'il aurait fallu recoudre dans le vestiaire. Cela ne l'a pas empêché de venir à Toulouse en 1988, accompagné de son beau-frère, le pilier All Black Steve McDowall (46 sélections), qui se faisait alors appeler McDowell. Shelford en Deuxième Division, ça reste tout de même incongru, inexplicable... « La fédération française ne voulait pas que je joue en Première Division, indique l'ancien numéro 8, dans un grand éclat de rire. Une histoire de véto sur les mutations je crois. »


La Presse
09-07-2025
- Politics
- La Presse
La deuxième rencontre entre Trump et Nétanyahou s'est focalisée sur les otages
(Jérusalem) Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a annoncé avoir discuté des efforts visant à libérer les otages détenus à Gaza et de la guerre contre le Hamas lors d'un entretien avec le président américain Donald Trump, mardi à la Maison-Blanche. Agence France-Presse Il s'agissait de la deuxième rencontre en 24 heures entre les deux dirigeants, alors que Donald Trump a intensifié la pression sur Benyamin Nétanyahou pour qu'il parvienne à un accord qui pourrait mettre fin à ce qu'il a appelé la « tragédie » de la guerre à Gaza. « Nous nous sommes concentrés sur les efforts pour libérer nos otages », a déclaré M. Nétanyahou dans un communiqué et une vidéo diffusés mercredi par ses services. « Nous ne fléchissons pas, même pour un instant, et cela est rendu possible grâce à la pression militaire de nos soldats héroïques », a-t-il ajouté. Il a déploré « la mort des plus valeureux de nos fils », une allusion, entre autres, à la mort mardi de cinq soldats dans le nord de la bande de Gaza. Le chef du gouvernement a réaffirmé les objectifs d'Israël : « La libération de tous nos otages, les vivants et les morts, et l'élimination des capacités militaires et gouvernementales du Hamas, garantissant ainsi que Gaza ne constituera plus jamais une menace pour Israël ». Donald Trump a accordé un soutien appuyé à Israël, en particulier lors de la récente guerre contre l'Iran, mais a également intensifié la pression sur son allié pour mettre fin à ce qu'il appelle « l'enfer » à Gaza. Le Qatar, médiateur aux côtés de l'Égypte et des États-Unis, a déclaré, après une troisième journée de pourparlers indirects entre le Hamas et Israël mardi à Doha, que les discussions allaient « prendre du temps » avant d'aboutir à une percée. La guerre à Gaza a été déclenchée par l'attaque du Hamas qui a entraîné la mort de 1219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, le 7 octobre 2023, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens. Sur les 251 personnes emmenées comme otages le 7 octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Plus de 57 575 Palestiniens ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles sur la bande de Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU. 20 morts à Gaza dans des raids aériens PHOTO OMAR AL-QATTAA, AGENCE FRANCE-PRESSE Des Palestiniens inspectent les dégâts sur le site d'une frappe israélienne sur le camp de réfugiés d'al-Chati, le 9 juillet 2025. La Défense civile de Gaza a fait état mercredi de 20 personnes tuées, dont six enfants, dans deux raids aériens israéliens menés peu après minuit sur le territoire palestinien dévasté par 21 mois de guerre. Les nouveaux bombardements israéliens ont touché le sud de la bande de Gaza et un camp de réfugiés en bordure de la ville de Gaza (Nord), a précisé à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cet organisme de premiers secours. Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne a dit se renseigner sur les faits rapportés par M. Bassal. « L'explosion a été massive, comme un tremblement de terre », a dit au téléphone à l'AFP Zouhair Joudeh, 40 ans, un habitant du camp de réfugiés d'al-Chati, où dix personnes ont été tuées, dont six enfants, selon la Défense civile. « Les corps et les restes des martyrs ont été éparpillés », a-t-il ajouté, précisant que « sept ou huit personnes sont toujours portées disparues sous les décombres ». « On ne sait pas quand ils vont frapper ni pourquoi, il ne nous reste qu'à nous en remettre à Dieu », ajoute Abir Charbassi, 36 ans, qui vit dans une tente à côté. L'autre bombardement a eu lieu dans le sud du territoire palestinien, à al-Mawasi, près de Khan Younès. Plusieurs enfants blessés ont été conduits dans la nuit à l'hôpital Nasser de Khan Younès, où une femme était assise dans un coin de l'établissement de santé, le regard dans le vide, entre deux brancards maculés de sang. Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.


Le Figaro
08-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Cinq soldats israéliens tués au combat dans la bande de Gaza
Cinq soldats israéliens ont été tués au cours de combats dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé l'armée israélienne mardi 8 juillet. Deux autres militaires ont été grièvement blessés au cours du même affrontement, a indiqué l'armée dans un communiqué, sans plus de précisions.


Le Figaro
07-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Turquie : douze soldats meurent en Irak après une intoxication au méthane
Douze soldats turcs sont morts suite à des émanations de gaz méthane lors d'une opération réalisée dimanche dans le nord de l'Irak, selon un nouveau bilan du ministère de la Défense lundi matin. Cette opération visait à retrouver le corps d'un soldat tué dans la zone en mai 2022 lors d'une opération contre les combattants kurdes. Selon le ministère, le groupe menait «une opération de recherche et de repérage dans une grotte utilisée par des membres» du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK). «Quatre autres de nos héroïques compagnons d'armes, affectés par le gaz méthane, ont été martyrisés dans une grotte utilisée par des membres de l'organisation terroriste séparatiste portant le nombre de victimes à douze» écrit-il sur X. Le ministre, Yasar Güler, s'est rendu sur place pour une inspection et rendre hommage aux soldats. Publicité Un processus de paix enclenché avec le parti DEM Une délégation du parti turc pro-kurde DEM a rendu visite dimanche au fondateur emprisonné du PKK, Abdullah Öcalan, dans le cadre d'un processus de paix initié cet hiver. Cette délégation sera reçue par le président Recep Tayyip Erdogan lundi à 15 heures (12 heures GMT). Fait inédit, M. Öcalan a d'ailleurs présenté ses condoléances. «Cet incident a suscité une profonde tristesse chez M. Öcalan et chacun d'entre nous», ont rapporté les représentants du DEM, faisant part de «ses condoléances aux familles et aux proches». Le ministre, Yasar Güler, s'est rendu sur place pour une inspection et rendre hommage aux soldats. Ces décès surviennent alors que le PKK, considéré comme une organisation terroriste par Ankara et en lutte armée contre la Turquie depuis plus de quarante ans, a annoncé qu'il procéderait à une première cérémonie de dépôt d'armes cette semaine. Le PKK a annoncé le 12 mai sa dissolution après plus de quatre décennies de violences qui ont fait au moins 40.000 morts, répondant à un appel lancé par son chef historique, emprisonné depuis 1999.