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Guerre à Gaza : le Canada « a l'intention » de reconnaître l'État de Palestine en septembre à l'ONU
Guerre à Gaza : le Canada « a l'intention » de reconnaître l'État de Palestine en septembre à l'ONU

Le Parisien

time30-07-2025

  • Politics
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Guerre à Gaza : le Canada « a l'intention » de reconnaître l'État de Palestine en septembre à l'ONU

Le Canada « a l'intention » de reconnaître l'État de Palestine en septembre à l'ONU, a indiqué ce mercredi Mark Carney, le Premier ministre du pays, lors d'une conférence de presse. Un changement de politique qu'il juge nécessaire pour préserver l'espoir d'une solution à deux États. Cette reconnaissance doit survenir à l'occasion de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations Unies. Le Canada rejoindra ainsi la France et le Royaume-Uni. Emmanuel Macron en a fait l'annonce le 24 juillet, Keir Starmer mardi. À Gaza, où l'on compte environ 60 000 morts depuis le début de la riposte israélienne liée aux attaques terroristes du 7 octobre 2023, la famine gagne du terrain et suscite un tollé international. > Plus d'informations à suivre…

France, Canada, Australie… Quinze pays occidentaux « invitent » à reconnaître l'État de Palestine
France, Canada, Australie… Quinze pays occidentaux « invitent » à reconnaître l'État de Palestine

Le Parisien

time30-07-2025

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France, Canada, Australie… Quinze pays occidentaux « invitent » à reconnaître l'État de Palestine

Un large appel. La France et quatorze pays, dont le Canada et l'Australie, « invitent » les pays du monde à exprimer leur volonté de reconnaître un État de Palestine , a affirmé ce mercredi le ministre français des Affaires étrangères. « À New York avec 14 autres pays, la France lance un appel collectif : nous exprimons notre volonté de reconnaître l'État de Palestine et invitons ceux qui ne l'ont pas encore fait à nous rejoindre », a écrit Jean-Noël Barrot sur X, au lendemain de cet « appel de New York ». Il a été lancé à l'issue d'une conférence ministérielle à l'ONU pour une solution à deux États au conflit israélo-palestinien. Outre la France, deux membres du G 20, le Canada et l'Australie, font partie de l'appel. Les autres pays signataires sont : Andorre, Finlande, Islande, Irlande, Luxembourg, Malte, Nouvelle-Zélande, Norvège, Portugal, Saint-Marin, Slovénie et Espagne. Neuf d'entre eux qui n'ont pas pour l'instant reconnu l'État palestinien « expriment la volonté ou la considération positive de leur pays » à le faire : Andorre, Australie, Canada, Finlande, Luxembourg, Malte, Nouvelle-Zélande, Portugal et Saint-Marin. Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a de son côté annoncé ce mardi que le Royaume-Uni reconnaîtrait la Palestine si Israël ne prend pas certaines mesures. Jeudi dernier, le président français Emmanuel Macron avait annoncé que la France reconnaîtrait officiellement un État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre. Cet appel des quinze pays a été lancé publiquement à la fin d'une conférence ministérielle qui s'est tenue lundi et mardi à New York, à l'initiative de la France et de l'Arabie saoudite qui tentent de maintenir en vie la solution à deux États pour sortir du conflit israélo-palestinien. Une hypothèse malmenée par la guerre en cours à Gaza et les colonisations en Cisjordanie. Lors de cette conférence, plusieurs pays arabes, dont l'Arabie saoudite, le Qatar et l'Égypte, ont appelé le Hamas à remettre ses armes à l'Autorité palestinienne.

Le Hamas doit rendre les armes et le contrôle de Gaza, dit le Premier ministre palestinien à l'ONU
Le Hamas doit rendre les armes et le contrôle de Gaza, dit le Premier ministre palestinien à l'ONU

Le Parisien

time29-07-2025

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Le Hamas doit rendre les armes et le contrôle de Gaza, dit le Premier ministre palestinien à l'ONU

Pour le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, le Hamas « doit abandonner le contrôle » de la bande de Gaza et rendre les armes , a-t-il plaidé, ce lundi, à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU . « Nous affirmons que l'État de Palestine est prêt à assumer la pleine responsabilité de la gouvernance et de la sécurité à Gaza, avec le soutien arabe et international (…) Le Hamas doit rendre son contrôle sur la bande de Gaza et remettre ses armes à l'Autorité palestinienne », a-t-il déclaré. Ces engagements avaient été pris en juin par le président palestinien Mahmoud Abbas dans une lettre adressée à la France et à l'Arabie saoudite qui président cette semaine, à New York, une conférence sur la solution à deux États, israélien et palestinien, réclamée par de nombreux États membres de l'ONU. « La solution à deux États est en danger de mort », a alerté le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui copréside avec l'Arabie saoudite cette réunion aux Nations unies jusqu'à mercredi. Mais « il n'existe pas d'alternative » à cette voie qui « permet de répondre aux aspirations légitimes des Israéliens et des Palestiniens ». « Après 22 mois de tentatives infructueuses, il est illusoire d'espérer un cessez-le-feu pérenne sans dessiner une vision commune de l'après-guerre à Gaza, sans tracer un horizon politique et une alternative à l'état de guerre permanent », a-t-il ajouté. Cette conférence a toutefois été critiquée avec virulence par les États-Unis. Le Département d'État a dénoncé une initiative « improductive et inopportune », qui s'apparente à un « coup de publicité » au milieu « d'efforts diplomatiques délicats visant à mettre fin au conflit ». De son côté, Israël a accusé l'initiative de « renforcer une illusion ». Après l'annonce jeudi du président français, Emmanuel Macron, qu'il reconnaîtrait l'État palestinien formellement en septembre , la conférence convoquée par l'Assemblée générale de l'ONU espère enclencher une dynamique en la matière. Selon le décompte et les vérifications de l'AFP, au moins 142 des 193 États membres de l'ONU - en comptant la France - reconnaissent désormais l'État palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988. En 1947, une résolution de l'Assemblée générale de l'ONU avait décidé le partage de la Palestine alors sous mandat britannique, en deux États indépendants, l'un juif et l'autre arabe. L'année suivante, l'État d'Israël était proclamé. Depuis plusieurs décennies, la grande majorité de la communauté internationale soutient le principe d'une solution à deux États vivant côte à côte en paix et sécurité. Mais après plus de 21 mois de guerre à Gaza, l'extension de la colonisation israélienne en Cisjordanie et les velléités de responsables israéliens d'annexer ce territoire occupé, la crainte que la création d'un État palestinien ne soit physiquement impossible gagne du terrain.

Confit israélo-palestinien: Plaidoyers à l'ONU pour la solution à deux États
Confit israélo-palestinien: Plaidoyers à l'ONU pour la solution à deux États

24 Heures

time28-07-2025

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Confit israélo-palestinien: Plaidoyers à l'ONU pour la solution à deux États

Plusieurs pays ont défendu l'urgence de créer un État palestinien lors d'une réunion lundi. Israël et les États-Unis ont critiqué cette initiative. Publié aujourd'hui à 00h51 Mis à jour il y a 6 minutes Le ministre des Affaires étrangères saoudien Faisal bin Farhan Al-Saud et le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noel Barrot, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU le 28 juillet 2025 à New York. AFP La solution à deux États, israélien et palestinien, est le seul chemin pour parvenir à la paix au Proche-Orient, ont plaidé lundi de nombreux États membres de l'ONU lors d'une conférence internationale fustigée par Israël et les États-Unis. «La solution à deux États est en danger de mort», a alerté le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui copréside avec l'Arabie saoudite cette réunion aux Nations Unies jusqu'à mercredi. Mais «il n'existe pas d'alternative» à cette voie qui «permet de répondre aux aspirations légitimes des Israéliens et des Palestiniens». «Après 22 mois de tentatives infructueuses, il est illusoire d'espérer un cessez-le-feu pérenne sans dessiner une vision commune de l'après-guerre à Gaza, sans tracer un horizon politique et une alternative à l'état de guerre permanent», a-t-il ajouté. Cette conférence a toutefois été critiquée avec virulence par les États-Unis. Le Département d'État a dénoncé une initiative «improductive et inopportune», qui s'apparente à un «coup de publicité» au milieu «d'efforts diplomatiques délicats visant à mettre fin au conflit». De son côté, Israël a accusé l'initiative de «renforcer une illusion». Après l'annonce jeudi du président français, Emmanuel Macron, qu'il reconnaîtrait l'État palestinien formellement en septembre, la conférence convoquée par l'Assemblée générale de l'ONU espère enclencher une dynamique en la matière. Après Paris, le Luxembourg? Selon le décompte et les vérifications de l'AFP, au moins 142 des 193 États membres de l'ONU -- en comptant la France -- reconnaissent désormais l'État palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988. D'autres «pays occidentaux» vont exprimer leur intention de reconnaître l'État palestinien cette semaine, a assuré Jean-Noël Barrot, sans les identifier. À l'issue de la première journée, seul le Luxembourg a laissé entendre qu'il pourrait emboîter le pas à la France en septembre. En 1947, une résolution de l'Assemblée générale de l'ONU avait décidé le partage de la Palestine alors sous mandat britannique, en deux États indépendants, l'un juif et l'autre arabe. L'année suivante, l'État d'Israël était proclamé. Depuis plusieurs décennies, la grande majorité de la communauté internationale soutient le principe d'une solution à deux États vivant côte à côte en paix et sécurité. Mais après plus de 21 mois de guerre à Gaza, l'extension de la colonisation israélienne en Cisjordanie et les velléités de responsables israéliens d'annexer ce territoire occupé, la crainte que la création d'un État palestinien ne soit physiquement impossible gagne du terrain. «Nous sommes à un point de rupture. La solution à deux États est plus éloignée que jamais», a ainsi insisté le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. «Soyons clairs, l'annexion insidieuse de la Cisjordanie est illégale, ça doit s'arrêter. La destruction à grande échelle de Gaza est intolérable, ça doit s'arrêter», a-t-il martelé. Trois axes La conférence se concentre aussi sur trois autres axes: la réforme de la gouvernance de l'Autorité palestinienne, le désarmement du Hamas et son exclusion de la gouvernance palestinienne, et la normalisation des relations avec Israël par les États arabes qui ne l'ont pas encore fait. Le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, a affirmé à la tribune de l'Assemblée générale que l'Autorité Palestinienne était prête à assumer la responsabilité sur Gaza. «Le Hamas doit rendre son contrôle sur la bande de Gaza et remettre ses armes à l'Autorité palestinienne», a-t-il plaidé. Aucune annonce de normalisation avec Israël n'est en revanche attendue cette semaine, selon une source diplomatique française. Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal ben Farhane, a répété que «la normalisation avec Israël ne peut passer que par l'établissement d'un État palestinien». La pression internationale ne cesse de s'intensifier sur Israël pour mettre fin à la guerre à Gaza, déclenchée par les attaques du Hamas du 7 octobre 2023. La catastrophe humanitaire dans le petit territoire ravagé était ainsi au cœur des discours des représentants qui se sont succédé à tribune lundi, même si Israël a déclaré dimanche une pause quotidienne des combats à des fins humanitaires dans certains secteurs. Dans ce contexte, «plus de platitudes sur la solution à deux États et le processus de paix n'aideront pas à atteindre les objectifs de la conférence ni à arrêter l'extermination des Palestiniens à Gaza», a lancé Bruno Stagno, de Human Rights Watch, réclamant des sanctions contre Israël. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

« Il n'existe pas d'alternative » à la solution à deux États israélien et palestinien, plaide Jean-Noël Barrot à l'ONU
« Il n'existe pas d'alternative » à la solution à deux États israélien et palestinien, plaide Jean-Noël Barrot à l'ONU

Le Parisien

time28-07-2025

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« Il n'existe pas d'alternative » à la solution à deux États israélien et palestinien, plaide Jean-Noël Barrot à l'ONU

Jean-Noël Barrot a pris la parole. Le ministre des Affaires étrangères d'Emmanuel Macron a ouvert ce lundi après-midi la conférence de l'ONU coprésidée par la France et l'Arabie saoudite . Réunissant les ministres de plus de 100 nations à New York, cette dernière doit permettre aux pays engagés de débattre sur la solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien , avant un grand sommet, qui concernera cette fois les chefs d'État, en septembre. « La conférence de New York doit constituer une étape décisive pour la mise en œuvre de la solution à deux États », a lancé le chef de la diplomatie française, dans la continuité des propos du président de la République la semaine dernière. « Nous devons travailler aux moyens de passer de la fin de la guerre à Gaza à la fin du conflit israélo-palestinien alors que cette guerre menace la stabilité de la région tout entière. Seule cette solution politique à deux États permettra de répondre aux aspirations légitimes des deux peuples à vivre en paix. Il n'existe pas d'alternative », a affirmé Jean-Noël Barrot. « La perspective d'un État palestinien viable doit être préservée à travers la mise en œuvre de mesures concrètes », a-t-il poursuivi. « Nous avons enclenché une dynamique inédite et inarrêtable en faveur d'une solution politique au Proche-Orient. Dans le cadre de cette conférence, nous avons remis au centre des efforts diplomatiques la reconnaissance de la Palestine, la normalisation et l'intégration régionale d'Israël, la réforme de la gouvernance palestinienne et le désarmement du Hamas », a-t-il assuré. « Nous lançons un appel collectif à l'action. Cette guerre doit cesser, les armes doivent se taire et laisser place à un cessez-le-feu durable. Tous les otages doivent être immédiatement libérés et sans conditions. La catastrophe humanitaire doit prendre fin », a réaffirmé le ministre des Affaires étrangères. Alors que la pression internationale s'intensifie sur l'État hébreu face à la situation humanitaire dramatique dans la bande de Gaza , Emmanuel Macron a annoncé la semaine dernière que la France reconnaîtrait officiellement l'État de Palestine en septembre, lors d'un grand sommet une nouvelle fois coprésidé par la France et l'Arabie saoudite, après le premier segment ministériel ouvert jusqu'à mardi. La conférence convoquée par l'Assemblée générale des Nations unies, devait avoir lieu en juin. Mais elle a été reportée en raison de la guerre déclenchée par Israël contre l'Iran .

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