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Le Figaro
2 days ago
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La coopération entre la France et l'Australie sur la défense «a repris» depuis le camouflet des sous-marins, déclare l'ambassadeur français
La confiance avait été rompue en 2021 avec l'annulation par l'ancien gouvernement d'un contrat de 56 milliards d'euros pour des sous-marins français. Le diplomate assure que le partenariat est aujourd'hui «à un très bon niveau» en matière de défense et de sécurité. La coopération franco-australienne en matière de défense «a repris» depuis le camouflet de l'énorme contrat avorté pour des sous-marins français en 2021, a déclaré dimanche l'ambassadeur de France en Australie. «À présent, les premiers piliers de notre coopération sont la défense et la sécurité», a assuré à l'AFP l'ambassadeur Pierre-André Imbert, décrivant un partenariat «à un très bon niveau» alors que les forces françaises se sont jointes à l'armée australienne pour des manœuvres d'ampleur dans la région. La relation bilatérale dans ce domaine «a repris» depuis l'élection en 2022 de l'actuel premier ministre travailliste australien Anthony Albanese, selon le diplomate. La confiance avait été rompue en septembre 2021 lorsque l'ancien gouvernement - conservateur - avait brusquement annulé un contrat de 56 milliards d'euros pour des sous-marins du groupe français Naval Group, lui préférant des sous-marins à propulsion nucléaire britanniques ou américains. À lire aussi Pourquoi l'Australie pourrait finalement se retrouver... sans sous-marins Publicité «Nous dialoguons toujours avec nos amis australiens» L'Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni sont alliés dans le domaine de la sécurité en vertu de leur pacte AUKUS. Cependant, un responsable de la défense américain a révélé en juin que ce pacte était en cours de révision pour s'assurer qu'il reste conforme aux objectifs du président Donald Trump. De plus, les chantiers navals américains peinent à remplir les objectifs de production des bateaux commandés par Canberra. Questionné sur la possibilité d'un nouveau contrat pour des sous-marins avec l'Australie si l'accord AUKUS venait à capoter, l'ambassadeur français n'a pas voulu pas spéculer. «Je dirais que c'est plutôt un problème pour l'Australie pour le moment. Et bien sûr, nous dialoguons toujours avec nos amis australiens», a-t-il répondu. «Mais pour le moment, ils ont choisi AUKUS (...) Si cela change (et) qu'ils demandent, nous verrons».


Le Parisien
3 days ago
- Le Parisien
Pour la première fois, les atomiciens défilent en bloc pour le 14 juillet, la Marine nationale en recrute
Ils sont formés à Cherbourg, Toulon et à Brest. Ils opèrent sur le porte-avions Charles-de-Gaulle , ou sur les sous-marins nucléaires d'attaque (SNA), à Toulon et sur les sous-marins lanceurs d'engins (SNLE), à L'Ile-Longue , en rade de Brest (Finistère). Les atomiciens sont des marins spécialisés dans la manipulation, le suivi et le pilotage d'une chaufferie nucléaire sur un bâtiment et peuvent aussi occuper d'autres postes variés au sein de la Marine Nationale, que ce soit dans la chimie ou dans l'administration. Pour la première fois de leur histoire, ils s'apprêtent à défiler, en bloc, pour le traditionnel grand défilé du 14 juillet, à Paris. Mais pourquoi maintenant ? « Il y a deux dates anniversaires, explique Martin Muret, directeur de l'école de navigation sous-marine et des bâtiments à propulsion nucléaire, à Toulon. Ce sont les 80 ans du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). » « Mais, en ce qui concerne spécifiquement la Marine, ce sont aussi les 70 ans du lancement du premier sous-marin à propulsion nucléaire (le projet Q244) – une révolution, pour l'époque. C'étaient deux bonnes raisons de mettre en lumière des unités spéciales des forces armées, le nucléaire étant une spécificité et un élément structurant de la Marine nationale. » Cela tombe bien pour l'image de la Marine nationale qui recrute aussi bien en interne qu'en externe . D'autant que deux nouvelles formations ont ouvert en son sein : un BTS Maintenance des systèmes nucléaires (30 places) et le BUT Génie industriel et maintenance (24 places). Les formations sont dispensées à l'EAMEA, l'École des applications militaires de l'énergie atomique , basée à Querqueville, dans la Manche qui prépare également au métier d'atomicien de propulsion navale, juste après le bac. C'est la seule école militaire française à offrir un cursus diplômant de troisième cycle de l'enseignement supérieur, sous l'égide de l'Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN). Avis aux amateurs qui ont envie de prendre la mer…