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Le Figaro
7 days ago
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Ils versent 5880 euros pour leur location de vacances mais ne peuvent pas en profiter à cause de vrais-faux squatteurs
Le propriétaire d'une maison de vacances à Hossegor assure aux locataires, la veille de leur arrivée, que sa propriété est squattée et qu'ils ne peuvent plus la louer. C'est une histoire rocambolesque. Une famille belge avait anticipé ses deux semaines de vacances estivales dès le mois d'octobre dernier et réservé une maison non loin de la mer, à Hossegor, dans les Landes, sur le site Gens de Confiance. Le couple a même versé un acompte dès le mois d'octobre puis a réglé le restant du séjour au mois de juin. Au total, il s'est acquitté de la somme non négligeable de 5880 euros. La famille, originaire de la banlieue de Bruxelles, attendait avec impatience le jour tant attendu des vacances mais la veille du départ, le propriétaire de la maison leur a annoncé qu'elle n'allait pas pouvoir occuper son logement, celui-ci étant squatté, rapporte Sud-Ouest . Christy, la vacancière, réclame alors le remboursement des 5880 euros mais le propriétaire fait la sourde oreille. C'est le statu quo. La famille parvient à dénicher une autre location à Hossegor, en un temps record, et doit verser une nouvelle fois de l'argent. Une fois arrivée sur place, elle se rend devant la maison qu'elle devait louer initialement. Et là, surprise, elle ne voit pas de porte forcée ou d'autre indice qui trahirait la présence de squatteurs. Le portail est fermé rien d'anormal ne saute aux yeux des locataires. De faux squatteurs Le couple porte plainte à la gendarmerie de Capbreton et recourt aux servies d'une avocate qui adresse une mise en demeure au propriétaire pour qu'il rembourse les sommes perçues pour la location de vacances. Le hic ? Le propriétaire assure être également une victime dans l'affaire. Il gère une Société civile immobilière (SCI) et deux des membres de cette SCI auraient décidé de passeur leurs vacances dans la maison. Ce seraient eux les fameux «squatteurs» invoqués par le propriétaire. Selon Sud-Ouest, ces deux membres de la SCI ne seraient autres que les parents du propriétaire gérant. Un commissaire de justice les a sommés de libérer les lieux mais ils auraient refusé de partir et le loueur a donc porté plainte. « Il met en location la maison de ses parents qui vivent à l'année dedans », confie Christy au Figaro. D'autres familles ont vécu la même chose, deux semaines avant le couple, et ont pris un avocat à la suite de l'article paru dans Sud-Ouest. « Les vacances nous ont coûté plus du double sans compter les frais de justice », déplore Christy. Elle a pu louer la même maison que l'an passé pour une semaine et la deuxième semaine elle a trouvé une autre adresse mais à un tarif exorbitant. Son avocate va lancer une procédure civile et une action pénale pour escroquerie et fraude. Un virement effectué au propriétaire directement Gens de Confiance réagit à cette affaire auprès du Figaro : « Nous sommes une plateforme de petites annonces. Nous comptons 2 millions de membres et notre premier rôle est de favoriser le contact entre membres de la plateforme, de garantir des transactions sécurisées, rappelle tout d'abord Clara Even Lemarié, directrice marketing et porte-parole de Gens de Confiance. Là, le propriétaire et la locataire sont deux membres de la plateforme mais ils ont pris le risque de ne pas effectuer la transaction sur le site. Ils sont sortis de la plateforme pour contractualiser donc nous n'avons aucune information sur le paiement. On peut juste observer les échanges entre les membres. On ne peut garantir que les locations sécurisées sur la plateforme en ligne », commente-t-elle. Clara Even Lemarié explique que certaines personnes veulent éviter les frais de service de 11% du montant de la transaction en ne passant pas par le site mais que cela les expose à des risques supplémentaires. Christy reconnaît avoir fait un virement au propriétaire « parce que passer par le site pour la transaction n'est pas obligatoire et parce que nous préférons les paiements par virement aux paiements par carte de crédit ». Le site a supprimé l'annonce. « Et l'on a aidé la famille à joindre le propriétaire la veille de son arrivée alors que l'on accompagne uniquement les transactions faites sur le site. La plateforme demande trois parrains et on a pu joindre les parrains du propriétaire et le propriétaire puis on a mis en relation la famille et le propriétaire. On a assisté la famille pour qu'elle trouve un autre bien en location pour sa deuxième semaine de vacances. Elle avait repéré un bien et on a contacté le propriétaire pour qu'il leur loue », assure Clara Even Lemarié.


Le Parisien
23-07-2025
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« C'est toujours le bazar » : à Villeneuve-Saint-Georges, la difficile lutte contre les squats
Des dizaines de canettes de bière jonchent encore le sol derrière la clôture au milieu de la végétation. Des tags recouvrent les murs de soutènement du pont passant au-dessus de l'Yerres, à la jonction avec la Seine, à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), ce mercredi. Huit jours plus tôt, le 15 juillet, la police municipale a démantelé un camp de squatteurs, après avoir constaté une extension de certaines baraques. Prévenus, les occupants, dans leur grande majorité, avaient quitté les lieux.