Dernières actualités avec #stade


Le Figaro
15-07-2025
- Sport
- Le Figaro
Top 14 : «La tribune ne sera pas fermée», avance l'Usap après l'incendie qui a touché le stade Aimé-Giral
Le sinistre qui a touché le stade de l'Usap s'est produit dans la nuit du 4 au 5 juillet, mais n'a été rendu public que mercredi dernier. Un incendie d'origine suspecte s'est produit au début du mois au stade Aimé-Giral, où évolue l'équipe de rugby de l'Usap en Top 14. «Le préjudice sera au moins de 200.000 à 300.000 euros, selon une première expertise», avait avancé à l'AFP Sebastien Ménard, l'adjoint aux Sports de la ville. La municipalité de Perpignan est propriétaire de l'enceinte. «Plusieurs mois seront nécessaires avant la remise en état», avait-il ajouté. Selon les informations de Midi Olympique, les dégâts concernent le poste de commentateur télé, les deux zones où prennent place les staffs et trois loges autour. «Il y a la structure et la toiture qui ont chauffé. D'après les premières expertises, il n'y a pas de dégâts structurels majeurs sur les poutres et la structure béton. On ne peut pas dire que ce soit superficiel mais ça aurait pu être pire», explique à nos confrères Bruno Rolland, directeur général de l'Usap. Et de préciser : «Il n'y a pas encore de planning clair sur les interventions mais ce qui est sûr, c'est que la tribune ne sera pas fermée pour les matchs amicaux et la première journée du championnat.» Publicité Perpignan, qui a sauvé sa place en Top 14 en remportant le match d'accession-relégation contre Grenoble, affrontera le RC Toulon le 22 août en match amical. Avant de lancer sa saison face à Bayonne, le 6 septembre, pour ce qui pourrait être un 19e match à guichets fermés consécutif. Selon le Midol, le club catalan a enregistré plus de 80 % de renouvellement d'abonnements, avec 2.000 personnes sur une liste d'attente.


24 Heures
13-07-2025
- Sport
- 24 Heures
Ces projets de stade de Christian Constantin qui n'ont jamais vu le jour
Le patron du FC Sion veut inaugurer sa nouvelle arène pour 2030. Par le passé, malgré les effets d'annonce, ses projets de stade ont tous été abandonnés ou transformés en centres commerciaux. Publié aujourd'hui à 09h00 Le stade imaginé par Christian Constantin, ici photographié en 2006, ne s'est concrétisé ni à Martigny ni à Riddes. Georges-André Cretton En bref: Une promesse à cinq ans. Dans l'agenda de Christian Constantin , le 30 juin 2030 est d'ores et déjà bloqué. Ce dimanche d'été coïncide, selon ses propres projections, avec l'inauguration du nouveau stade du FC Sion . Un calendrier très ambitieux. Si le projet est effectivement sur les rails – l'Exécutif sédunois est officiellement favorable à l'infrastructure –, le chemin reste long avant qu'une arène à 450 millions de francs dotée d'un toit amovible, de loges, d'un écran géant, de commerces et d'une pelouse adaptable pour d'autres événements ne sorte de terre. En témoignent les échecs du passé. 1996: le «Grand Stade» de Collombey (capacité: 63'000 places, coûts estimés: 200 millions) Le stade devait sortir de terre proche de l'ancien site de la raffinerie de Collombey. Archive La Presse Riviera/Chablais On rembobine, vingt-neuf ans plus tôt. Christian Constantin présente son projet de stade à Collombey, dans le Chablais valaisan. La vision d'hier fait sensiblement écho aux ambitions d'aujourd'hui. «Le Grand Stade comportera toutes les facilités d'un complexe sportif moderne: boutiques, restaurants, écrans géants, loges pour les sponsors, etc. Son toit amovible (ndlr: auquel le promoteur renoncera un an plus tard pour gagner du temps) garantira la tenue des compétitions par tous les temps», relate alors «La Presse Riviera Chablais». L'infrastructure devait également être modulable pour se transformer en salle de spectacle. Selon Christian Constantin, le début des travaux interviendra d'ici à la fin de l'année 1998. Le premier coup de pioche ne sera jamais donné, suscitant la grogne dans la région. Le Valaisan, lui, évoque un «problème de mentalité». «Une fausse excuse», réplique l'Organisme intercantonal du développement du Chablais. Son secrétaire, Georges Mariétan, ne voile pas sa déception dans les colonnes de «24 heures», en septembre 1997. «Je n'ai eu aucune nouvelle du Grand Stade depuis six mois. Je ne vois pas quels sont les vrais obstacles que Christian Constantin a pu rencontrer. Nous l'avons toujours soutenu.» Quant aux habitants de Collombey, «ils ont le sentiment d'avoir caressé une chimère», observe le quotidien vaudois. 2004: le «Pôle d'activités du FC Sion» de Martigny (capacité: 20'000 places, coûts estimés: 250 millions) Christian Constantin va tenter par deux fois de construire ce stade, à Martigny d'abord, à Riddes ensuite. Archive Le Matin Après le Chablais, Christian Constantin jette son dévolu sur Martigny. En 2004, il détaille sa vision, celle d'un «Pôle d'activités du FC Sion-Valais». En substance, il s'agit d'un complexe sportif qui s'articule autour d'un stade de 20'000 places, d'un centre commercial, d'une zone de loisirs et des thermes. De plus, «pour autant que la Confédération accorde son autorisation, un casino serait également édifié. Enfin, un grand marché couvert, décoré selon le style romain, devrait voir le jour», relaient les médias locaux. Le début des travaux est prévu un an plus tard, en 2005, pour une inauguration à l'horizon 2008. Toutefois, face à la lenteur des procédures – 103 parcelles agricoles devaient être déclassées en zone d'utilité publique pour le complexe – et dans une ville qui a fait preuve de «trop de résistances» face au projet, Christian Constantin renonce. Mais érige un centre commercial en forme de stade. 2007: le stade de Riddes (capacité: 20'000 places, coûts estimés: 250 millions) Après Martigny, le patron du FC Sion lorgne du côté de Riddes, à 15 kilomètres de la cité d'Octodure. Propriétaire de plusieurs terrains aux abords de l'autoroute, le promoteur projette d'y bâtir son stade. En décembre 2007, l'assemblée primaire du village – soit le Législatif composé de citoyens – accepte le changement d'affectation de la zone pour que les parcelles du Valaisan deviennent constructibles. Dans les grandes lignes, le projet est calqué sur celui de Martigny, lancé trois ans plus tôt. «Le concept reste rigoureusement le même, avec la même capacité. C'est le même stade, simplement transféré ailleurs», confie alors Christian Constantin dans «Le Matin». Le coût total de l'infrastructure n'est toutefois pas clairement articulé, mais devrait se rapprocher des 250 millions estimés pour le précédent complexe. À Riddes, Christian Constantin se heurte à l'opposition farouche de la Fraternité Saint-Pie X d'Écône, communauté religieuse particulièrement conservatrice. Les deux parties trouvent un compromis en 2011. Le promoteur renonce au stade et obtient, en contrepartie, le feu vert de la Fraternité pour le développement très lucratif de la zone commerciale. Depuis, Ikea et Hornbach se sont implantés dans le secteur. Le centre de formation du FC Sion, lui, a cédé sa place à un McDonald's. Le seul terrain de football qui borde la zone, utilisé pour les entraînements et propriété de Christian Constantin, sera détruit prochainement pour y installer une grande enseigne internationale, un supermarché alimentaire et un espace de bien-être. Christian Constantin et son projet de stade? C'est ici. Newsletter «La semaine valaisanne» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton du Valais, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Dimitri Mathey est journaliste à la rubrique Suisse depuis 2025. Correspondant en Valais, il décrypte les enjeux cantonaux pour la Romandie. Auparavant, il était responsable politique pour «Le Nouvelliste». Plus d'infos @DimitriMathey Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Parisien
12-07-2025
- Sport
- Le Parisien
Mondial 2030: « Nous choisissons le club et les supporters », pourquoi Malaga se retire des villes hôtes
Malaga se retire des villes hôtes de la Coupe du monde 2030 de football, en raison des travaux nécessaires dans le stade de La Rosaleda pour accueillir le Mondial qui se déroulera en Espagne, au Portugal et au Maroc, a annoncé samedi le maire de la ville espagnole. Enceinte du Malaga CF, club de deuxième division, le stade de La Rosaleda fait partie des 11 stades espagnols sélectionnés pour accueillir la Coupe du monde dans cinq ans. Mais le maire de la cité andalouse Francisco de la Torre a annoncé que la ville retirait sa candidature en raison des problèmes que des travaux pour le Mondial 2030 pourraient causer au club de Malaga et à ses supporters. « À choisir entre la Coupe du monde et le club, nous choisissons le club et les supporters », a déclaré M. de la Torre à l'issue d'une réunion avec le conseil municipal de Malaga et le gouvernement régional d'Andalousie. Pendant la reconstruction du stade de La Rosaleda, qui compte 30 000 places, le Malaga CF aurait été contraint d'évoluer dans une enceinte de 12 500 places trop petite pour un club qui compte 26 000 abonnés. « Si le Mondial représente un risque pour le club et un problème pour les supporters, cela ne vaut pas la peine de continuer », a poursuivi l'édile. Si les travaux étaient estimés à 270 millions d'euros, M. de la Torre a précisé que le retrait de la ville n'était pas motivé par des considérations financières. « Nous voulons qu'il y ait un nouveau stade. Ce ne sera pas pour la Coupe du monde, mais il y en aura un, c'est un engagement ferme », a-t-il ajouté. Parmi les options pour remplacer Malaga figurent le stade Balaidos à Vigo (29 000 places) et le stade Nou Mestalla, une enceinte de 70 000 places en cours de construction à Valence.


L'Équipe
12-07-2025
- Sport
- L'Équipe
« Un stade vétuste, sale et dangereux » : le Montpellier Hérault Rugby dénonce l'état du GGL Stadium
Alors que le président du club Mohed Altrad avait déjà clamé sa volonté de quitter le GGL Stadium, le Montpellier Hérault Rugby a posté, samedi, une vidéo sur ses réseaux sociaux pour pointer les différents éléments qui rendraient l'enceinte incompatible avec le plus haut niveau. Un club désireux de quitter son stade, ce n'est pas spécialement original. Mais une formation prête à lister et publiquement dénoncer les différentes faiblesses de son enceinte, c'est bien plus rare. Ce samedi, le Montpellier Hérault Rugby a publié une vidéo sur ses réseaux sociaux afin de rendre compte de l'état du GGL Stadium, pourtant inauguré en 2007 (sous l'appellation Yves-du-Manoir). En conflit avec le maire de la ville Michaël Delafosse, Mohed Altrad avait déjà brandi l'hypothèse de déménager à Béziers dans l'attente de la construction d'un nouvel écrin. Il faut dire que les images diffusées par le MHR sont plutôt déroutantes. La voix off qui commente les images est, elle aussi, sans pitié. Le GGL Stadium « ne correspond plus aux critères d'un club qui veut jouer les premiers rôles aux niveaux national et européen. Un stade vétuste, sale, dangereux pour eux comme pour les visiteurs, qu'ils soient joueurs d'équipes adverses ou corps arbitral », affirme-t-elle, avant de pointer l'état de la pelouse, qui a conduit le club à délocaliser certaines rencontres à domicile dans des communes alentour. Avant-dernier du classement L'Equipe Sur les images, des fissures sur les murs, des « sièges fatigués de cette situation » qui ont « déjà lâché prise », de la rouille et de la moisissure dans les vestiaires et les douches. « Lorsque nous avons été délocalisés au stade de la Méditerranée à Béziers pour jouer à domicile, nous avions découvert avec surprise des sanitaires impeccables et une sonorisation parfaite. Ici rien de tout ça, témoigne Sylvie Sidobre, présidente du club des supporters montpelliérains. La métropole ne prend pas la mesure des efforts à faire. » Les accès pour les personnes à mobilité réduite (PMR) seraient également à revoir. « Les équipes que nous recevons se plaignent d'un tel accueil, poursuit la vidéo. Le journal L'Équipe lui-même classe cet équipement en avant-dernière position des stades du Top 14. »


Le Figaro
12-07-2025
- Sport
- Le Figaro
Top 14 : «Un stade vétuste, vieux et dangereux», le MHR intensifie sa pression sur la mairie de Montpellier
Mohed Altrad désire racheter à la mairie le complexe du Manoir depuis plusieurs années, mais il se heurte à l'opposition des deux derniers maires de la ville. Un nouvel épisode la guerre entre le MHR et la mairie de Montpellier à propos du GGL Stadium. Le président du Montpellier Hérault Rugby (MHR) Mohed Altrad avait menacé début juin de quitter le stade du complexe du Manoir, siège de son club, sur fond de conflit avec le maire montpelliérain Michaël Delafosse. Ce samedi, le club héraultais a publié sur son compte X une longue vidéo pour déplorer que le stade inauguré en 2007 soit «vétuste, vieux et dangereux.» «Le stade Yves-du-Manoir ne correspond plus aux critères d'un club qui veut jouer les premiers rôles au niveau national et européen», assène le MHR dans sa longue charge publiée ce samedi sur les réseaux sociaux. La saison dernière, les rencontres de Montpellier contre Toulon et Castres (16e et 17e journées) avaient été délocalisées à au stade Raoul-Barrière de Béziers à cause de l'état de la pelouse du GGL Stadium. «Il faut améliorer les infrastructures. Quand on a fait le stade en 2007, il était au top et c'était l'un des meilleurs stades. Aujourd'hui, on est avant-dernier selon l'enquête de L'Équipe», avait déclaré Mohed Altrad lors d'une conférence de presse. Publicité Et le dirigeant héraultais, qui s'est dit prêt à investir «200 millions d'euros dans un nouveau stade», d'ajouter : «Aller à Béziers est une hypothèse très sérieuse. Je laisse le temps aux gouvernants de Montpellier pour savoir comment ils réagissent.» Mohead Altrad souhaite racheter à la mairie le complexe du Manoir depuis plusieurs années, mais il se heurte à l'opposition de Philippe Saurel, ancien maire, puis de Michaël Delafosse.