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« Un bon test pour nous » : Jason Ryan, entraîneur des avants néo-zélandais, tire les enseignements du match accroché contre les Bleus
« Un bon test pour nous » : Jason Ryan, entraîneur des avants néo-zélandais, tire les enseignements du match accroché contre les Bleus

L'Équipe

time5 hours ago

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« Un bon test pour nous » : Jason Ryan, entraîneur des avants néo-zélandais, tire les enseignements du match accroché contre les Bleus

Jason Ryan, l'entraîneur des avants néo-zélandais, revient sur le premier test remporté face au Bleus (31-27), qui fut un match très engagé et longtemps incertain. D'un tempérament cash et franc, Jason Ryan l'entraîneur des avants néo-zélandais analyse le premier test-match de la tournée des Bleus. Les All Blacks se sont imposés (31-27) face à une équipe de France remaniée mais qui a su rivaliser. Quelle est votre évaluation du premier match face à l'équipe de France ?D'abord c'était un match physique comme on pouvait s'y attendre. À ce titre on est très fiers de nos quatre nouveaux sélectionnés (Fabian Holland titulaire en 2e ligne, Christian Lio-Willie en numéro 8, Ollie Norris pilier gauche entré en jeu à la 56e et Du'Plessis Kirifi à la 51e). Je trouve qu'ils ont tous très bien joué, qu'ils ont mérité leur place, et ils peuvent être confiants quant à leur performance - c'était vraiment positif. Ce match face à cette équipe de France très physique, a été un bon test pour nous. Ils étaient dans le rythme et très engagés dans le combat après avoir joué ensemble il y a quelques jours face à l'Angleterre. Du coup ils nous ont vraiment mis sous pression. Qu'en est-il de vos joueurs blessés durant la rencontre ?Sevu (Reece, l'ailier qui s'est assommé sur la hanche de Joris Segonds, après 57 secondes de jeu, en voulant le plaquer) va devoir observer une période de repos en raison de son protocole commotion, selon les règles HIA (protocole d'évaluation de blessure à la tête). Scooter (le capitaine Scott Barrett, 31 ans, 80 sélections) a un petit souci au tendon d'Achille, c'est pour ça qu'il est sorti (60e). Les autres n'ont que des contusions et des douleurs diverses, rien d'alarmant. Mais bon, aucun Championnat au monde ne prépare vraiment à un premier test de la saison. On en ressortira plus forts, il le faut. « On a trouvé un moyen de gagner : ce n'était pas joli, mais c'est mieux que de s'imposer largement sans se rendre compte de nos lacunes » Défensivement, vous avez encaissé des essais rapides. Est-ce dû à des failles dans le système ou à des plaquages manqués ?On a manqué un peu de cohésion, certains joueurs n'étaient pas au bon endroit au bon moment, et il y avait un peu d'hésitation dans certains automatismes, on va corriger ça cette semaine. C'est simplement dû un manque de temps de jeu ensemble. On peut s'entraîner autant qu'on veut, mais tant qu'on n'est pas sur le terrain à vivre ça ensemble, avec des combinaisons nouvelles, c'est normal. Diriez-vous que la dernière mêlée du match a été le moment fort ? Il y avait beaucoup de c'était un gros moment. Contre la France, avec quelques jeunes gars dont Ollie (Norris, le pilier des Chiefs âgé de 25 ans) pour sa première sélection. Certains disaient qu'il avait eu une finale difficile (face aux Crusaders vainqueurs du Super Rugby 16-12) mais on l'a bien préparé. C'est un gabarit impressionnant (1m95, 126 kilos). Avec les jeunes piliers, il peut y avoir des difficultés il doit en tirer beaucoup de confiance. Cette mêlée était importante mais notre pack doit encore progresser. On a produit de bons ballons, été récompensés par quelques pénalités. Notre banc a eu un apport très satisfaisant. Quelle est la difficulté pour les avants de basculer du Super Rugby à un test international ?C'est complètement différent. On a répété ça aux gars toute la semaine : ça n'a rien à voir. La pression est différente, les marges d'erreur sont plus fines, on ne peut rien laisser passer. On a perdu quelques ballons au contact face aux Français, notre travail au sol aurait pu être plus direct. Mais maintenant on sait. On a trouvé un moyen de gagner : ce n'était pas joli, mais c'est mieux que de s'imposer largement sans se rendre compte de nos lacunes. Là, on va pouvoir vraiment bien se préparer pour le test à Wellington. « Il y avait du courage, du sang dans les vestiaires, des mecs ouverts et des regards marqués » Avez-vous redouté une défaite lors des vingt dernières minutes, l'écart était si nous n'étions pas inquiets. On a mis nos gars sur le terrain et on leur fait confiance pour faire le boulot. Je pense qu'ils ont assumé leur rôle. Ils ont géré la pression. Il y a ce vieux dicton : ''il faut savoir gagner dans la boue''. Et même sans boue, on a trouvé le moyen. Il y avait du courage, du sang dans les vestiaires, des mecs ouverts et des regards marqués - ça nous aguerrit. On a été calmes au bon moment. À la fin, les joueurs ont échangé entre eux : ''mêlée ou pas ?'' Artie a dit ''non, on y va !'', ça montre leur capacité de décision C'est exactement ça qu'on recherche. En rugby international tu n'as pas le temps de souffler. Mais on a des axes de progression : nos courses avec ballon peuvent être plus dynamiques, notre soutien au contact aussi. Nos adversaires étaient de gros gabarits - pas forcément très expérimentés, mais très physiques. Il faut qu'on balaye tout ça. Côté discipline, parfois on a été trop passifs. On a aussi su être très précis au bon moment et c'est ce qui me satisfait le plus. On va revoir les points saillants du match, je n'ai pas encore tout revisionné. Ce que je sais, c'est que lors du deuxième test d'une série, tout le monde s'améliore. On va progresser et la France aussi. »

Une équipe de France courageuse cède de peu pour le premier test contre la Nouvelle-Zélande
Une équipe de France courageuse cède de peu pour le premier test contre la Nouvelle-Zélande

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timea day ago

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Une équipe de France courageuse cède de peu pour le premier test contre la Nouvelle-Zélande

Malgré leur équipe remaniée et privée de nombreux cadres, les Français ont donné une solide réplique à la Nouvelle-Zélande, ce samedi à Dunedin, mais les All Blacks ont fini par s'imposer sans briller (31-27). Déterminés et accrocheurs, les Français ont donné une belle réplique à la Nouvelle-Zélande, ce samedi à Dunedin. Pour leur premier test contre les All Blacks, ils ont inscrit trois essais et mené au score mais ont fini par s'incliner (31-27). Plus d'informations à suivre...

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