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Le Figaro

Volley : proches d'un exploit, les Bleues tombent avec les honneurs contre le Brésil

Battue au tie-break par les vice-championnes du monde, l'équipe de France se console en obtenant son maintien en Ligue des Nations. Si près, si loin. L'équipe de France féminine de volley-ball s'est inclinée avec les honneurs au tie-break (25-23, 21-25, 25-17, 21-25, 11-15) contre le Brésil, l'une des meilleures sélections mondiales, jeudi à Chiba (Japon), une courte défaite cependant synonyme de maintien en Ligue des nations. Le précieux point grappillé met en effet les Bleues (3 victoires pour 7 défaites, 11 pts) à l'abri d'un retour, pour éviter la dernière place, de la Corée du Sud (1 v./9 d., 4 pts), lourdement battue (3-0) par le Japon. Avant les deux derniers matches, face à la Bulgarie et ces mêmes Sud-Coréennes. L'objectif fixé avant cette deuxième participation à la Ligue des nations est donc atteint. Publicité Et même si ce revers face aux deuxièmes mondiales, vice-championnes du monde en titre et médaillées de bronze aux JO-2024, sonne sauf improbable concours de circonstances la fin de l'espoir un peu fou d'accrocher le Final 8, il est porteur d'espoirs avant les retrouvailles face aux Brésiliennes. Au Mondial le 24 août en Thaïlande pour leur deuxième match de poules, même si le contexte et la pression seront tout autres. De bon augure avant le Mondial ? Portées par leur capitaine Héléna Cazaute (33 pts), dont le service a notamment fait mal dans la troisième manche (2 aces), les Françaises ont fait douter les Sud-Américaines qu'elles affrontaient pour la première fois de leur histoire. Et qui, à leur débit, ont été privées dès le début de la deuxième manche d'Ana Cristina, l'une de leurs meilleures joueuses, blessée. Mais même sans la réceptionneuse-attaquante, les Brésiliennes sont parvenues à trouver les ressources pour égaliser à chaque fois puis s'imposer sans trembler dans le tie-break, où leur contre a confirmé sa supériorité aperçue pendant l'ensemble de la partie (17 blocks à 8). Trois blocks de Diana ont ainsi distancé d'entrée l'équipe de France (0-3), qui globalement a manqué d'un peu de carburant en attaque pour maintenir le même niveau pendant plus de 2h30. Comme sur ses deux fautes de Maëva Schalk et Amandha Sylves dans la quatrième manche alors que les Bleues avaient aligné quatre points d'affilée pour revenir à 18-19, dont trois sur une série au service d'Iman Ndiaye. La jeune (23 ans) pointue a livré une prestation globalement solide (19 pts dont 3 aces), dans la lignée de ses précédentes sorties, même si elle a parfois souffert face au contre brésilien. Comme les Bleues, elle a montré des promesses et scories à gommer en vue des retrouvailles dans un mois et demi.