18-07-2025
Gilet pare-balles, armes, drogue... découverte d'une planque de narcotrafiquants près de Nantes
Un homme de 46 ans a été placé en garde à vue mercredi dernier. Identifié en raison de la forte odeur de cannabis qui s'en dégageait, son appartement de Saint-Herblain, dans la banlieue nantaise, servait d'entrepôt aux trafiquants locaux.
La «nourrice» était bien équipée. Mercredi 16 juillet, la police nationale a interpellé, à son domicile, un habitant de Saint-Herblain, dans la banlieue de Nantes (Loire-Atlantique). Les forces de l'ordre ont été alertées par un huissier chargé d'une expulsion locative, qui avait été frappé par la forte odeur de cannabis qui se dégageait de l'appartement.
gé de 46 ans, l'occupant du logement s'est révélé être un toxicomane dépendant au crack et déjà connu des services de police. Mieux encore, il faisait office de «nourrice» - c'est-à-dire qu'il prêtait son domicile à des narcotrafiquants, qui y stockaient une partie de leur matériel. L'appartement renfermait ainsi 2,5 kg de cannabis, 375 grammes de cocaïne, 724 grammes d'héroïne et 98 grammes d'ecstasy.
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Une housse mystérieuse
La perquisition du logement a également livré aux enquêteurs deux armes de poing - de calibre 9 et 7,65 mm -, plusieurs pièces d'identité falsifiées, quelques pièces de carénage et, plus étonnant, un gilet pare-balles de la gendarmerie nationale. Deux scooters sans plaque ont également été saisis dans le local à vélo de l'immeuble.
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«Après vérifications, il s'est avéré que le gilet saisi n'appartient pas à la gendarmerie, l'examen des plaques numérotées ayant indiqué qu'il s'agissait d'une contrefaçon, telle qu'on en trouve facilement sur Internet», précise une source policière nantaise. Plus mystérieux, en revanche, la housse de ce gilet militaire s'est avérée être bel et bien authentique. L'origine de sa provenance n'a, pour l'heure, pas encore été élucidée.
Le suspect n'a pas révélé d'informations à la police sur l'origine des stupéfiants, des armes et du reste du matériel saisi lors de la perquisition. L'ensemble des biens a été confié aux laboratoires de la police nationale, pour analyses. L'individu a été déféré jeudi matin devant le parquet de Nantes, dans le cadre d'une procédure de reconnaissance préalable de culpabilité.