Dernières actualités avec #trafiquants


Le Figaro
a day ago
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À Nîmes, les quartiers sensibles de la ville face à l'entrée en vigueur du couvre-feu pour mineurs
Réservé aux abonnés REPORTAGE - Après les nombreux règlements de comptes sur fond de trafic de drogue, un arrêté municipal prenant effet dès lundi soir a été instauré pour limiter la présence des moins de 16 ans dans les rues. Rarement, dans, un passé récent, Pissevin n'avait connu une soirée si calme. Théâtre de nombreux règlements de comptes au cours des dernières semaines, ce quartier sensible situé à l'ouest de la ville de Nîmes (Gard) est l'objet de toutes les attentions des services de police. Si cet intérêt n'est pas nouveau, l'entrée en vigueur lundi soir d'un arrêté municipal interdisant aux mineurs de moins de 16 ans de circuler seuls dans les rues de six quartiers de la ville, tous réputés pour abriter un important trafic de drogue, a jeté une lumière plus particulière encore sur ses immeubles d'une quinzaine d'étages et peuplés d'environ 10.000 habitants. Pour rendre la soirée plus calme encore, un premier nettoyage avait été effectué dès 15h30 avec l'arrivée d'un premier car de CRS. Une présence synonyme du départ des trafiquants qui, sachant que l'arrêté municipal (annoncé depuis trois jours) allait entrer en vigueur, avaient au préalable fait place nette sur leurs points de deal. Ainsi, seuls quelques…


Le Figaro
2 days ago
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Espagne : la police saisie plus de 3000 objets datant de l'Antiquité, sept personnes arrêtées
Sept trafiquants présumés ont été arrêtés en Andalousie, dans le sud de l'Espagne, lors d'une opération ayant permis de saisir plus de 3000 objets datant de l'Antiquité, notamment des pièces de monnaie, vraisemblablement volés sur des sites de fouilles archéologiques, a indiqué lundi la police espagnole. Les autorités soupçonnent que ces objets étaient destinés à la vente en ligne à des acheteurs en Italie, au Japon et aux États-Unis. Outre les pièces, il s'agit de projectiles de fronde romaine, de lampes à huile ou de pointes de flèches. «Certains des objets saisis sont en si bon état de conservation qu'ils n'ont pu être extraits que d'un site archéologique qui n'est pas encore connu», précise la police. Publicité Les suspects sont notamment accusés d'appartenance à une organisation criminelle, de blanchiment d'argent et d'infractions à la législation sur la protection du patrimoine culturel. Les objets saisis ont été confiés pour analyse au musée archéologique de Séville.


Le Parisien
4 days ago
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« Il faut voir comment ça se concrétise » : les policiers mitigés quant au couvre-feu pour les mineurs
Un couvre-feu pour les mineurs ? En Seine-Saint-Denis, où le maire de Saint-Ouen vient de prendre un arrêté interdisant aux moins de 16 ans de se trouver dans l'espace public entre 23h30 et 6 heures sans être accompagnés d'un adulte, l'idée a de quoi séduire côté police. « Cela peut être une solution, relève un policier du secteur. À Saint-Ouen, il y a un vrai problème avec les stups et des trafiquants qui utilisent les mineurs comme des petites mains. Et de manière générale, si cela peut aider à réduire les nuisances inhérentes à la période estivale, tout le monde est preneur. » Pour autant, on attend de voir « comment cela va se concrétiser ». « Si c'est respecté, c'est du velours pour nous. Mais si ce n'est pas le cas, ça va faire du boulot en plus et, par conséquent, être contre-productif », appréhende un autre fonctionnaire. À Compiègne (Oise), la municipalité dégaine régulièrement ce type d'arrêté depuis juin 2022, un an après des scènes de violences lors de la Fête de la musique. « La première année, nous avons dressé une dizaine de contraventions. Maintenant, avec l'habitude, c'est plutôt bien respecté », nous indiquait récemment le cabinet du maire. Mais dans les rangs de la police nationale, on ne voit « pas vraiment d'incidence » sur le terrain. « C'est de la communication politique, grince un policier. D'un point de vue opérationnel, cela ne change pas grand-chose pour nous. » Son de cloche similaire du côté de la justice compiégnoise, où l'on ne « voit pas vraiment de différence en termes d'activité » non plus, nous confirme une source judiciaire. « Après si cela permet de faire de la prévention et de responsabiliser les parents . Certains ont parfois dû mal à asseoir leur autorité auprès de leurs enfants. Là, ils peuvent brandir l'argument de l'arrêté et l'amende potentielle qui va avec », estime cette dernière. Pour notre policier de Seine-Saint-Denis, c'est d'ailleurs sur la question de la responsabilité parentale qu'il faut encore travailler. « C'est quand même un peu dommage d'en arriver à prendre de telles mesures, soupire ce dernier. Les parents doivent prendre leurs responsabilités. C'est avant tout leur rôle. Couvre-feu ou non, un gamin de 14 ans n'a pas rien à faire dehors après une certaine heure. » Ces dernières semaines, des couvre-feux ont également été mis en place à Viry-Chatillon (Essonne) et Villecresnes (Val-de-Marne).


Le Figaro
5 days ago
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Indre: deux trafiquants condamnés à 8 et 10 ans de prison après une fuite à travers champs avec 191 kg de cannabis dans le coffre
Les fuyards ont tenté «pendant 40 minutes et 51 kilomètres d'échapper aux gendarmes de l'Indre, via autoroute, routes départementales, champs, tous les axes carrossables ou non sont alors utilisés». Deux trafiquants, âgés de 23 et 25 ans, interpellés dans l'Indre après 40 minutes de fuite à travers champs avec 191 kg de pollen de cannabis dans le coffre, ont été condamnés à 8 et 10 ans de prison, ont annoncé les gendarmes vendredi. Cargaison estimée à 15 millions d'euros Samedi 12 juillet, une patrouille de gendarmerie a repéré «un véhicule non assuré circulant sur l'A20 vers Paris» au niveau de la commune d'Argenton-sur-Creuse, mais les occupants cagoulés et gantés ont refusé catégoriquement d'obtempérer aux militaires, selon un récit des gendarmes de l'Indre publié sur leur page Facebook. Publicité Les fuyards ont tenté «pendant 40 minutes et 51 kilomètres d'échapper aux gendarmes de l'Indre, via autoroute, routes départementales, champs, tous les axes carrossables ou non sont alors utilisés». Ils prennent alors «tous les risques»: «collisions avec les véhicules des gendarmes, barrage gendarmerie forcé à plus de 150 km/h, et même une fuite à vitesse folle à travers un champ de tournesols». Les deux personnes, âgées de 23 et 25 ans seront «finalement stoppées après avoir accidenté leur véhicule, alors qu'ils tentaient de fuir en courant à travers champs». À bord du véhicule, sont retrouvés 191 kg de pollen de cannabis, une cargaison estimée à 15 millions d'euros à la revente selon la gendarmerie, et 2.900 euros en liquide. Placés en garde à vue pendant 96 heures dans les locaux de la gendarmerie de l'Indre, ils ont été jugés en comparution immédiate au tribunal de Châteauroux. «Les deux trafiquants ont été condamnés à 8 et 10 ans de prison ferme, assortis de 3.000 euros d'amende chacun, ainsi qu'à la confiscation d'un certain nombre de leurs biens», ont conclu les gendarmes.


Le Figaro
5 days ago
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Gilet pare-balles, armes, drogue... découverte d'une planque de narcotrafiquants près de Nantes
Un homme de 46 ans a été placé en garde à vue mercredi dernier. Identifié en raison de la forte odeur de cannabis qui s'en dégageait, son appartement de Saint-Herblain, dans la banlieue nantaise, servait d'entrepôt aux trafiquants locaux. La «nourrice» était bien équipée. Mercredi 16 juillet, la police nationale a interpellé, à son domicile, un habitant de Saint-Herblain, dans la banlieue de Nantes (Loire-Atlantique). Les forces de l'ordre ont été alertées par un huissier chargé d'une expulsion locative, qui avait été frappé par la forte odeur de cannabis qui se dégageait de l'appartement. gé de 46 ans, l'occupant du logement s'est révélé être un toxicomane dépendant au crack et déjà connu des services de police. Mieux encore, il faisait office de «nourrice» - c'est-à-dire qu'il prêtait son domicile à des narcotrafiquants, qui y stockaient une partie de leur matériel. L'appartement renfermait ainsi 2,5 kg de cannabis, 375 grammes de cocaïne, 724 grammes d'héroïne et 98 grammes d'ecstasy. Publicité Une housse mystérieuse La perquisition du logement a également livré aux enquêteurs deux armes de poing - de calibre 9 et 7,65 mm -, plusieurs pièces d'identité falsifiées, quelques pièces de carénage et, plus étonnant, un gilet pare-balles de la gendarmerie nationale. Deux scooters sans plaque ont également été saisis dans le local à vélo de l'immeuble. À lire aussi Près de Nantes, un narcotrafiquant gérait son affaire depuis le parvis d'une église «Après vérifications, il s'est avéré que le gilet saisi n'appartient pas à la gendarmerie, l'examen des plaques numérotées ayant indiqué qu'il s'agissait d'une contrefaçon, telle qu'on en trouve facilement sur Internet», précise une source policière nantaise. Plus mystérieux, en revanche, la housse de ce gilet militaire s'est avérée être bel et bien authentique. L'origine de sa provenance n'a, pour l'heure, pas encore été élucidée. Le suspect n'a pas révélé d'informations à la police sur l'origine des stupéfiants, des armes et du reste du matériel saisi lors de la perquisition. L'ensemble des biens a été confié aux laboratoires de la police nationale, pour analyses. L'individu a été déféré jeudi matin devant le parquet de Nantes, dans le cadre d'une procédure de reconnaissance préalable de culpabilité.