Dernières actualités avec #trafiquestupéfiants


Le Parisien
2 days ago
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Nuit de violences à Béziers : les CRS resteront « autant qu'il le faudra »
Ils resteront aussi longtemps que nécessaire. Selon le préfet de l'Hérault, l'unité de CRS qui a été déployée à Béziers après le guet-apens tendu aux pompiers et aux forces de l'ordre samedi soir, restera dans la ville « autant qu'il le faudra ». François-Xavier Lauch a martelé sur BFMTV lundi soir que l'État « est là pour protéger les habitants ». Sur son compte X, il avait annoncé peu avant le déploiement d'une unité « nouvelle génération », spécialisée dans la lutte contre les violences urbaines et le trafic de stupéfiants. Ce week-end, des pompiers ont été appelés dans un quartier de cette ville moyenne de l'Hérault pour un feu de poubelle. Mais à leur arrivée, près d'une cinquantaine de personnes les attendaient, certains placés sur les toits des immeubles. Les soldats du feu ont alors contacté la police, entraînant l'arrivée de plusieurs membres de la brigade anticriminalité qui se sont retrouvés « piégés par des individus », selon la police. Ce qu'elle qualifie d'« émeute » a finalement pris fin à la suite de l'embrasement d'un appartement, touché par un tir de mortier d'artifice pendant ces violences. Pour François-Xavier Lauch, le guet-apens est lié « à notre action dans la lutte contre les stupéfiants ». Dans ce quartier de Béziers, six interpellations ont eu lieu depuis début juillet et un « appartement nourrice » (dans lequel est cachée la drogue) a été débusqué, a-t-il rapporté. « Ça ne fait pas plaisir aux délinquants du quartier », a jugé le préfet de l'Hérault. « À partir du moment où on attaque un marché (…), c'est un manque à gagner. Ils ne sont pas contents et ils l'expriment de manière illégale puisque leur marché est lui-même illégal », a confirmé de son côté le procureur de Béziers, Raphaël Balland, sur France info. Selon lui, la France était confrontée à « un phénomène qui se développe, en lien le plus souvent avec le trafic de stupéfiant ». Une « petite minorité » est prête « à tout pour faire de l'argent : attaquer les policiers, les concitoyens, et être terriblement durs entre eux », a-t-il décrit.


Le Figaro
3 days ago
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Le Havre : un homme d'une trentaine d'années tué par balle, enquête ouverte
Une enquête a été ouverte après la mort par balle au Havre d'un homme d'une trentaine d'années «connu pour des faits de trafic de stupéfiants», a indiqué dimanche à l'AFP la procureure de la République du Havre Soizic Guillaume. «Peu avant 21H00» samedi soir, «un homme blessé par balle a été déposé aux urgences du CH Monod, il se trouvait en urgence absolue». Il est décédé dimanche «dans l'après-midi», a précisé la procureure. Selon une source policière à l'AFP, la victime, qui présentait au moins deux plaies par balle dans le dos, aurait été déposée par deux personnes aux urgences. Ces dernières auraient ensuite pris la fuite. Une enquête a été ouverte, confiée à l'antenne de la PJ du Havre, du chef d'homicide volontaire, a ajouté la procureure. Publicité La victime était âgée d'une trentaine d'années, originaire de Rennes et connue pour des faits de trafic de stupéfiants, a-t-elle aussi précisé. Les investigations se poursuivent et aucune piste n'est en l'état privilégiée.


Le Parisien
4 days ago
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Trafic de crack et cocaïne démantelé à Noyon : six suspects interpellés après trois mois d'enquête
C'est l'aboutissement de trois mois d'enquête menée sous le régime dérogatoire lié à la criminalité organisée. Un important trafic de crack et de cocaïne a été démantelé à Noyon (Oise), mercredi 16 juillet, selon un communiqué publié ce vendredi soir par le parquet de Compiègne . L'enquête, ouverte au début du mois d'avril dernier et confiée au groupe spécialisé en matière de lutte contre les trafics de stupéfiants au sein de la compagnie de gendarmerie de Compiègne a permis l'interpellation de quatre majeurs et deux mineurs. La fabrication et le conditionnement de la drogue étaient réalisés principalement sur les communes de Noyon et de Pont-l'Évêque, à des fins de livraison et de vente, non seulement sur Noyon, mais également au-delà du département de l'Oise. Selon nos informations, les gendarmes ont retrouvé une quantité limitée de drogue lors de leurs perquisitions aux domiciles des suspects. Du matériel nécessaire au conditionnement de la drogue et à la « cuisine » de la cocaïne - pour la transformer en crack - a toutefois été découvert. Le travail d'investigation des gendarmes sur ces trois derniers mois a permis d'établir le rôle de chacun des six suspects dans le trafic et d'estimer les gains réalisés à plusieurs milliers d'euros. Une partie des majeurs interpellés était déjà connue des services de police et de gendarmerie pour sa consommation de drogue et ses problèmes d'addiction. Deux d'entre eux ont d'ailleurs déjà été condamnés en 2024, pour des faits liés au trafic de drogue. L'un des deux mineurs se trouverait également en état de récidive légale. Présentés à un juge de détention et des libertés ce vendredi, les quatre prévenus majeurs ont été placés en détention provisoire. Ils seront jugés ce lundi 21 juillet en comparution immédiate. Les mineurs seront quant à eux jugés par le tribunal pour enfants le mercredi 30 juillet prochain. Celui qui est en état de récidive a été placé en détention provisoire jusqu'à l'audience, le second sous contrôle judiciaire.


Le Figaro
5 days ago
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Val-d'Oise : une famille expulsée de son logement social après la découverte de 2 kilos de cannabis
Fruit d'une politique mise en place depuis deux ans par la préfecture du Val-d'Oise, un dealeur et sa famille ont été contraints de quitter leur appartement d'Argenteuil après la condamnation de leur fils pour trafic de stupéfiants. À Argenteuil, dans le Val-d'Oise, une famille a été expulsée de son logement social après la découverte de 2.3 kilos de cannabis, appartenant à leur fils de 27 ans, par les autorités. Le jeune homme n'était pourtant pas inscrit sur le bail mais sa condamnation pour trafic de stupéfiants a suffi au bailleur pour mettre en place la procédure d'expulsion, avec le soutien de la préfecture. Publicité «On est responsable du comportement des gens de sa maison» Invité par Europe 1, ce vendredi 18 juillet, le préfet du Val-d'Oise, Philippe Court, a défendu cette stratégie parfois critiquée. « Lorsqu'on vit en société, lorsqu'on est locataire, on a des droits mais on a aussi des devoirs. Un des devoirs c'est de vivre sans créer de troubles » a-t-il déclaré au micro de nos confrères. Citant la Cour de cassation, le préfet ajoute « On est responsable du comportement des gens de sa maison ». Cette sanction est le fruit d'une politique mise en place depuis deux ans par le préfet du département pour lutter contre la délinquance dans sa juridiction. Soutenue par le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, cette politique permet également d'interdire aux dealeurs certains quartiers et zones spécifiques où ils ont commis des infractions. D'autres villes emboîtent le pas, à l'image de Béziers, qui a récemment expulsé une famille après la condamnation d'un mineur pour trafic de drogue.