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24 Heures
5 days ago
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Un monstre de 92 tonnes refait les rails des CFF à neuf
Video D'énormes trains de travaux s'activent à Guin pour renouveler les voies. Reportage sur l'un des gros chantiers de l'axe Fribourg-Berne. Publié aujourd'hui à 09h34 Au total, les CFF vont renouveler 8 km de voies ferrées entre Fribourg et Berne. À Guin, c'est un tronçon de 170 m qui est remis à neuf. Yvain Genevay / Tamedia En bref: «T'as déjà vu un conducteur de locomotive black?» Depuis sa cabine, Bacary Egger nous interpelle avec une bonne dose d'humour. Les vannes et les blagues, c'est un peu sa marque de fabrique. Mais seulement pendant les pauses. Le Fribourgeois reprend son sérieux, dès qu'il faut mettre en marche sa machine. Sa locomotive? Elle fait 84 tonnes et tire sept wagons de 90 tonnes chacun, remplis de ballast. Mercredi, on est allés la voir en action, juste à côté de la gare de Guin. Quelque 170 mètres de voies ferrées doivent y être remplacés. C'est l'un des gros chantiers pour lesquels les CFF ont interrompu totalement la circulation des trains entre Fribourg et Berne du 27 juin au 25 août. Le train de ballast est composé d'une locomotive et des sept wagons. Chacun d'eux pèse 30 tonnes et est rempli de 60 tonnes gravats spéciaux. Yvain Genevay / Tamedia Les voies ferrées, c'est comme les routes. Il faut les entretenir. «Le passage répété des trains modifie parfois la géométrie de la voie», explique Matthias Sartor, coconducteur des travaux. On parle ici de la hauteur de la voie, de sa position transversale et de son inclinaison dans les courbes. Des travaux ponctuels sont nécessaires. «L'usure naturelle des différents éléments nécessite, elle, un renouvellement total des voies environ tous les quarante ans», précise Nicolas Maitre Ballesteros, également coconducteur des travaux. D'où les travaux du jour. Le train de ballast roule à 4 km/h Deux équipes d'une vingtaine de personnes œuvrent en alternance à Guin. La première de 6 h à 14 h. La seconde de 14 h à 22 h. Elles ont d'abord enlevé les vieilles voies et l'ancien ballast, terrassé le terrain, puis déposé une première couche de 20 cm de ballast et les nouvelles voies, composées de traverses en béton de 21 cm surmontées de rails. Bacary Egger travaille depuis dix-sept ans aux CFF. Il a déjà conduit des trains de marchandises, des trains de voyageurs et maintenant des trains de chantier. Yvain Genevay / Tamedia Il manque encore 10 centimètres de ballast pour égaliser le niveau avec le reste des rails. «On ajoute cette épaisseur en plusieurs étapes pour ajuster parfaitement les voies», explique Nicolas Maitre Ballesteros. C'est là que Bacary Egger intervient. L'ancien officier de l'armée suisse fait lentement reculer son train de chantier. «Je roule entre 2 et 4 km/h, parce que la voie est irrégulière. Quand les voies sont trop déformées, je dois même descendre à 1,5 km/h. Là, c'est beaucoup plus technique. Je dois me caler sur un point fixe à l'extérieur pour m'orienter», raconte le quadragénaire, qui peut manœuvrer 17 locomotives différentes. «Qu'est-ce que vous voulez? J'aime les formations. Je suis aussi grutier ferroviaire.» Des deux côtés des ballastières, un ouvrier ouvre ou ferme les vannes pour laisser s'écouler le gravier spécial entre les rails et juste à côté. Des contremaîtres les suivent à pied, les yeux rivés sur les rails, et leur indiquent les quantités exactes à déverser. Deux ouvriers se tiennent à l'arrière des ballastières. Ils déversent les gravats spéciaux en activant les leviers correspondants. Yvain Genevay / Tamedia À la fin de l'opération, Bacary Egger repart dans l'autre sens. Dès qu'il sort du «trou» à combler, notre conducteur se permet d'aller un poil plus vite. Il s'arrête quelques dizaines de mètres plus loin pour laisser le champ libre au prochain engin. Les wagons se cognent les uns aux autres. Pour éviter qu'ils ne sautent, tous les attelages – à savoir les éléments d'attache entre les wagons – ont été détendus. On sent bien l'accordéon dans la cabine. Et on comprend beaucoup mieux les vitesses réduites. Faire vibrer le ballast La bourreuse entre alors dans la danse. Le véhicule pèse 92 tonnes, et pas moins de six personnes sont nécessaires pour la manœuvrer. Son rôle est de soulever légèrement les rails avec des pinces, d'insérer ses bourroirs – des pièces métalliques vibrantes – entre les traverses et de secouer le ballast pour le mettre bien en place et le compacter. Elle replace aussi légèrement les voies au bon endroit. Une bourreuse en pleine action. Delphine Gasche Le meilleur poste d'observation, c'est dans la cabine du milieu. Toute vitrée et presque à ras des rails, elle offre une vue imprenable sur la mécanique à l'œuvre. Et ça secoue bien! Dès que les bourroirs sortent du ballast, le train se déplace par à-coups de 60 centimètres, replonge ses tentacules, les fait vibrer, les ressort, et rebelote. À l'intérieur de la cabine, le technicien a les yeux rivés sur un écran. Il doit s'approcher au plus près de la ligne horizontale représentant la hauteur définitive de la voie. On en est encore loin. Mais c'est normal. Le premier passage de ballastage-bourrage permet de gagner 5 cm. Le deuxième, trois autres. Et le dernier, un seul. On arrive à un total de 29 cm de ballast. «Le dernier centimètre est ajouté un an après, une fois que les trains ont bien roulé, rapporte Matthias Sartor. Ça nous permet aussi de refaire un contrôle des voies.» Une équipe de techniciens mesurent la hauteur cible à atteindre et calibrent ainsi les instruments de la bourreuse. Ils communiquent via des radios de chantier pour bien se comprendre malgré le bruit particulièrement élevé juste à côté de l'engin de chantier. Yvain Genevay / Tamedia Une fois que la bourreuse a terminé, Bacary Egger revient. Et la valse se poursuit ainsi jusqu'à tard le soir. Au total, 700 tonnes de ballast seront utilisées pour cette voie de 4,5 mètres de large. À deux pas de là, une grue aurait également dû être en mouvement pour l'étape précédente sur la voie parallèle, à savoir la pose d'aiguillages. «Mais on n'a pas reçu les éléments de voies à installer, indique Nicolas Maitre Ballesteros. Il y a eu un problème dans la chaîne d'approvisionnement.» L'imprévu ne devrait toutefois pas engendrer de retard. «Les équipes feront d'autres préparatifs.» L'actu sur les CFF Newsletter «La semaine fribourgeoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Fribourg, chaque vendredi. Autres newsletters Delphine Gasche est correspondante parlementaire à Berne depuis mai 2023. Spécialisée en politique, elle couvre avant tout l'actualité fédérale. Auparavant, elle a travaillé pendant sept ans pour l'agence de presse nationale (Keystone-ATS) au sein des rubriques internationale, nationale et politique. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Parisien
6 days ago
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- Le Parisien
« Mon week-end est impacté… » : récit d'une soirée cauchemardesque sur l'axe TGV sud-est
Leur début de week-end s'est transformé en longue galère. De nombreux trains au départ et à destination de Paris Gare de Lyon ont accusé un retard conséquent vendredi soir , compliquant le trajet de plusieurs voyageurs. En raison d'un défaut d'alimentation électrique lié à un orage qui a frappé la Bourgogne, les TGV ont été forcés d'emprunter une ligne classique. En arrivant à la Gare de Lyon en début de soirée, Adrien remarque sur les panneaux d'affichage que son train pour Lyon est annoncé avec 1h40 de retard. « Je suis allé manger au McDonald's avec l'espoir que la SNCF me rembourse mon repas a posteriori », nous expliquait le trentenaire joint vendredi soir. Son repas terminé, il monte dans le train et ouvre l'application SNCF Connect qui affiche… « presque 5 heures de retard à l'arrivée ». « Le contrôleur a expliqué que la foudre était tombée sur un transformateur électrique de la ligne LGV, ce qui avait bloqué tous les trains ». Le sien devait arriver à 1h36, mais « le contrôleur a bien dit que c'était un horaire théorique … », soufflait Adrien. Furieux, il espérait que la SNCF lui rembourserait le coût d'une course en taxi une fois arrivé à Lyon : « à cette heure-là, il n'y aura plus de transports en commun… ». La majorité de ces délais concernaient des trains venus ou en direction du sud-est de la France. Pour Jules, 24 ans, le retard (initialement prévu de 1h30) s'est rallongé à 3h20 une fois monté dans son train en direction de Valence. « À cause des problèmes d'alimentation sur le réseau ferroviaire, ça a vite grimpé », explique cet assistant de production fraîchement installé dans la capitale, attristé de rater la soirée d'anniversaire d'un ami. Éliott, 18 ans, rentrait quelques jours chez ses parents, en Savoie. Son train accusait vendredi soir 1h30 de retard. « Mon week-end est impacté car mon train devrait arriver vers 1 heure du matin. Et demain, je dois me lever à l'aube », nous expliquait-il, précisant toutefois que la communication de la part de la compagnie ferroviaire était claire et efficace. Pour Ethan, 23 ans, les fortes perturbations se sont révélées bien plus problématiques. Cet étudiant, qui se rendait à Colmar, a raté sa correspondance à Dijon puisque son train était retardé. « Heureusement, la SNCF nous a mis dans un autre train qui nous a fait rattraper 20 minutes de retard, et on va être en partie remboursés grâce au système G30 ( la garantie d'obtenir une compensation au-delà de30 minutes de retard ) », explique-t-il. Certains trains en provenance de Nice, Grenoble et Avignon et en direction de Paris ont vu leur parcours être modifié. Suzanne, 26 ans, rentrait de vacances dans les Alpes en compagnie de son conjoint et de son cousin. Après un changement à Valence, ils se sont retrouvés « bloqués plusieurs dizaines de minutes sur les voies à plusieurs reprises ». « Le conducteur estime maintenant le retard à 2h00, mais celui-ci augmente progressivement… », expliquait Suzanne, qui a fini par arriver à Paris aux alentours de 00h30 avec... 6h30 de retard.


Le Figaro
7 days ago
- Business
- Le Figaro
Paris : pagaille à la Gare de Lyon, où les trains affichent jusqu'à 4h30 de retard
Une douzaine de trains affichaient un lourd retard à l'arrivée en Gare de Lyon vendredi soir à la suite d'un incident électrique en Bourgogne. Une douzaine de trains affichaient un lourd retard à l'arrivée en Gare de Lyon vendredi soir suite à un incident électrique en Bourgogne. La foudre est tombée dans l'après-midi sur une installation électrique dans l'Ain, entre Lyon et Mâcon, a indiqué la SNCF. Les TGV ont dû emprunter la voie classique, divisant leur vitesse par deux et provoquant un embouteillage. L'incident a été résolu en fin de journée. Vers 22 heures, les trains accusaient 45 minutes de retard en moyenne en Gare de Lyon, selon la SNCF. Publicité Le TGV de Montpellier prévu à 18H47 affichait 3H30 de retard, et celui de Lyon prévu à 19H 4H20 de retard, selon le tableau des arrivées consultable en ligne. Des trains à destination de Lyon, Annecy ou Grenoble, affichaient 4H30 de retard, selon le tableau des départs.


Le Parisien
7 days ago
- Business
- Le Parisien
SNCF : des orages en Bourgogne et un défaut d'alimentation électrique causent de gros retards gare de Lyon
3h10, 2h, 1h20… De nombreux trains au départ, mais surtout à destination de Paris-Gare de Lyon accusent un retard conséquent ce vendredi soir, compliquant le trajet de plusieurs voyageurs à l'orée du dernier week-end de juillet . La majorité de ces délais concernent des trains venus du sud de la France, dont trois, en provenance de Nice, Grenoble et Avignon, ont vu leur parcours être modifié. Selon la SNCF, ces allongements imprévus sont liés à un orage frappant actuellement la Bourgogne. « Sur une partie du trajet, les trains empruntent les lignes classiques (et non les lignes TGV), donc les retards varient », a-t-il été rapporté au Parisien. Conséquence des orages : « Un défaut d'alimentation électrique touche la Ligne à Grande Vitesse Sud Est », est-il expliqué sur le site de l'entreprise, le trafic étant perturbé depuis Cesseins, dans le département de l'Ain (Auvergne - Rhône-Alpes). Les trains concernés ont été contraints de « repartir en arrière pour rejoindre une gare » permettant « de quitter la ligne à grande vitesse et rejoindre la ligne classique ». Alors que des équipes d'intervention sont présentes sur place, l'incident devrait être résolu d'ici « 45 minutes », comme indiqué au Parisien par la SNCF.


24 Heures
11-07-2025
- Business
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Le trafic CFF est perturbé entre Lausanne et Fribourg
Un incendie dans le canton de Fribourg a provoqué des perturbations sur les lignes IC1, IR15 et S40. La circulation reprend progressivement sur une voie. Publié aujourd'hui à 13h15 Le trafic sur la ligne ferroviaire entre Lausanne et Fribourg est perturbé à cause d'un incendie à Siviriez, dans le canton de Fribourg. KEYSTONE Le trafic est perturbé sur la ligne ferroviaire entre Lausanne et Fribourg à cause d'un incendie à Siviriez, dans le canton de Fribourg, rapporte «Blick» . Le feu a démarré aux alentours de 10 h 30 ce matin. Dans la matinée, des bus de remplacements ont été mis en place. Les lignes concernées sont les suivantes: IC1, IR15 et S40. La situation est tout de même en cours de rétablissement. «À la suite du contrôle des installations par nos équipes sur place, la circulation de vos trains va pouvoir reprendre sur une voie», expliquent les CFF sur leur site internet. Les trains de la ligne S40 «restent pour le moment supprimés entre Romont et Vauderens». «Les trains de la ligne S41 s'arrêteront quant à eux exceptionnellement en gare de Vauderens», précise la compagnie ferroviaire. Dernières infos en lien avec les CFF Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.