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«Il pourrait changer le cours de l'épidémie» : l'Union européenne ouvre la voie à un nouveau traitement contre le VIH
«Il pourrait changer le cours de l'épidémie» : l'Union européenne ouvre la voie à un nouveau traitement contre le VIH

Le Figaro

time5 days ago

  • Science
  • Le Figaro

«Il pourrait changer le cours de l'épidémie» : l'Union européenne ouvre la voie à un nouveau traitement contre le VIH

L'Agence européenne des médicaments (EMA) a donné son feu vert ce vendredi pour le lenacapavir, qui réduirait les risques d'infection par le virus du sida. Un nouveau pas en avant dans la lutte contre le VIH. L'Agence européenne des médicaments (EMA) a recommandé vendredi l'autorisation d'un nouveau traitement ultra-prometteur contre le VIH, appelé Yeytuo (molécule lenacapavir), que des scientifiques estiment susceptible de contribuer à mettre fin à la transmission du virus. Dans un communiqué, le régulateur européen juge que ses évaluations du lenacapavir, commercialisé sous le nom de Yeytuo en Europe par Gilead Sciences, montrent que ce médicament est «très efficace» et «d'un intérêt majeur pour la santé publique». Si des traitements préventifs existent, comme les préservatifs ou le cabotégravir, administré tous les deux mois, le lenacapavir offre une protection de six mois, ce qui en fait l'option la plus durable. Ce médicament injectable permet de réduire le risque d'infection. Publicité Déjà autorisé aux États-Unis Autorisée depuis la mi-juin par l'Agence américaine des médicaments (FDA) aux États-Unis, l'autorisation du lenacapavir doit désormais être validée par la Commission européenne, une formalité, puis l'utilisation du traitement sera valable dans les 27 États membres, ainsi qu'en Islande, Norvège et Liechtenstein. En revanche, en France, la Haute Autorité de santé doit encore donner son feu vert avant qu'il ne soit disponible. En cas de réponse positive, les autorités et le laboratoire devront s'accorder sur un tarif pour un médicament dont l'injonction coûte 30.000 dollars par an aux États-Unis. L'an dernier, des études ont suggéré que le lenacapavir, déjà utilisé pour traiter les personnes vivant avec le VIH, était efficace à près de 100 % pour empêcher la transmission, chez les femmes comme chez les hommes. Winnie Byanyima, directrice exécutive de l'agence des Nations unies contre le sida (ONUSIDA), a affirmé que ce médicament «pourrait changer le cours de l'épidémie de VIH» s'il était rendu accessible à toutes les personnes qui en ont besoin. Courant juillet, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé que les pays proposent ce médicament comme option supplémentaire aux personnes exposées au virus. L'an dernier, environ 630 000 personnes sont décédées du sida dans le monde, et plus de 40 millions de personnes vivraient avec le VIH, selon les données de l'ONUSIDA.

Un « intérêt majeur » : premier feu vert européen pour un traitement ultra-prometteur contre le VIH
Un « intérêt majeur » : premier feu vert européen pour un traitement ultra-prometteur contre le VIH

Le Parisien

time5 days ago

  • Science
  • Le Parisien

Un « intérêt majeur » : premier feu vert européen pour un traitement ultra-prometteur contre le VIH

Le Pr Yazdan Yazdanpanah y voit « un game changer , sans doute le plus important depuis l'arrivée des trithérapies dans les années 2000 ». Et ce nouveau traitement ultra-prometteur contre le VIH, appelé Yeytuo (molécule lenacapavir), a reçu un premier feu vert en Europe ce vendredi . L'Agence européenne des médicaments (EMA) se prononce en ce sens après avoir examiné toutes les données selon une procédure accélérée, en raison d'« un intérêt majeur pour la santé publique ». Ce traitement antiviral est préventif, ce qu'on appelle PrEP (prophylaxie pré-exposition). Il agit en se fixant sur la partie du virus qui entoure son génome, bloquant ainsi la multiplication du VIH dans nos cellules. Associé à des pratiques sexuelles à moindre risque, il permet de réduire le risque d'infection et donc de sida . Les études disponibles suggèrent une très forte efficacité, selon le Pr Yazdanpanah, directeur de l'Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales maladies infectieuses émergentes. Par ailleurs, par rapport aux PrEP qui existent déjà, le lenacapavir ne nécessite qu'une injection deux fois par an. De quoi « faciliter l'adoption de ce traitement », estime l'EMA. « On suit les PrEP injectables depuis longtemps, et on en attend beaucoup. En plus d'être plus efficaces, elles pourraient bénéficier aux personnes qui n'ont pas accès à celle en comprimés », nous indiquait en juin Fabrice Pilorgé, directeur du plaidoyer de l'association AIDES. Autorisé aux États-Unis mi-juin et désormais en Europe, le lenacapavir ne sera pas tout de suite disponible en France. La Haute Autorité de santé doit encore se prononcer. Et si elle donne un avis favorable au remboursement, des négociations débuteront entre les autorités sanitaires et le laboratoire pour s'accorder sur un prix. Celles-ci s'annoncent complexes, car cette injection coûte aujourd'hui très cher (près de 30 000 dollars par patient et par an aux États-Unis). « On souhaite que ce traitement soit pris en charge à 100 %, mais on ne l'espère pas avant 2027, le temps que toutes les étapes soient franchies », anticipe Fabrice Pilorgé.

« L'obefazimod a le potentiel de devenir un blockbuster »: Abivax, première success-story dans la biotech française
« L'obefazimod a le potentiel de devenir un blockbuster »: Abivax, première success-story dans la biotech française

Le Figaro

time7 days ago

  • Business
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« L'obefazimod a le potentiel de devenir un blockbuster »: Abivax, première success-story dans la biotech française

Réservé aux abonnés L'action de la biotech française Abivax a bondi de 510 % en Bourse ce mercredi après des résultats confirmant l'efficacité de son traitement contre une maladie chronique de l'intestin. On a rarement vu un tel feu d'artifice pour une société de biotechnologie française. L'action d'Abivax, spécialisée dans le développement de traitements de maladies inflammatoires chroniques, s'est envolée de 510 % (53,30 euros) mercredi à la Bourse de Paris ! Et dans l'après-midi, elle flambait de 552 % (65,18 dollars) à la Bourse de New York (Nasdaq), où elle est cotée depuis 2023. Des deux côtés de l'Atlantique les investisseurs ont applaudi l'annonce de résultats positifs de deux essais cliniques avancés (phase 3) pour traiter la rectocolite hémorragique (RCH), une maladie inflammatoire chronique de l'intestin, qui peut provoquer des diarrhées récurrentes et des douleurs d'estomac. « L'évaluation du médicament expérimental obefazimod, dans la rectocolite hémorragique modérée à sévère, a montré une rémission des symptômes de la maladie », explique Abivax. Ce qui devrait représenter une réelle avancée médicale, car les traitements existants ne permettent pas aujourd'hui de traiter…

L'UE homologue un nouveau traitement contre le cancer du sein
L'UE homologue un nouveau traitement contre le cancer du sein

24 Heures

time23-07-2025

  • Science
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L'UE homologue un nouveau traitement contre le cancer du sein

Le géant pharmaceutique bâlois a reçu le feu vert de Bruxelles pour son traitement Itovebi. Il annonce également un nouveau test pour dépister l'alzheimer. Publié aujourd'hui à 14h00 Mis à jour il y a 3 minutes Le groupe pharmaceutique bâlois a annoncé mercredi l'homologation dans l'UE de son traitement contre le cancer du sein. KEYSTONE Le géant pharmaceutique bâlois Roche a annoncé mercredi avoir obtenu l'homologation dans l'Union européenne d'un nouveau traitement contre le cancer du sein mais aussi le marquage CE pour un test de diagnostic de la maladie d' Alzheimer . La Commission européenne a donné son feu vert à inavolisib, commercialisé sous le nom d'Itovebi pour une forme avancée ou métastatique de cancer du sein, en association avec palbociclib et fulvestrant, a indiqué le groupe suisse dans un communiqué. L'autorisation a été donnée sur la base d'une étude de phase III qui a démontré une réduction de 57% du risque d'aggravation de la maladie ou de décès. Approuvé en octobre aux États-Unis , ce traitement est destiné à un sous-type très répandu de la maladie. Il est indiqué pour le cancer du sein «positif pour les récepteurs hormonaux (RH positif) et négatif pour le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2 négatif)» et est utilisé «lorsque le cancer du sein présente une mutation du gène PIK3CA», précise le site de Swissmedic , l'autorité suisse de santé, qui l'a de son côté autorisé fin janvier. Identifier les biomarqueurs de l'alzheimer Dans un communiqué séparé, Roche, qui est également actif dans les diagnostics, a annoncé avoir obtenu le marquage de conformité européenne CE pour un test de dépistage de la maladie d'Alzheimer. Développé avec le laboratoire américain Eli Lilly, ce test sanguin a été conçu pour permettre aux médecins d'écarter le fait qu'il s'agisse de la maladie d'Alzheimer lorsque des patients présentent des symptômes de déclin cognitif. Appelé Elecsys pTau181, il permet d'identifier un des biomarqueurs de la maladie. Il permet aux médecins d'établir si la maladie est ou non la cause du déclin cognitif, et si d'autres tests sont nécessaires ou pas, et donc d'éviter aux patients des tests inutiles et invasifs. Dans le communiqué, Roche souligne que jusqu'à 75% des personnes présentent des symptômes sans être diagnostiquées et qu'il faut souvent près de trois ans avant que les patients soient diagnostiqués après l'apparition de la maladie. Roche doit publier jeudi ses résultats semestriels. Numéro un mondial de l'oncologie, il dispose de plusieurs traitements contre le cancer du sein, dont Perjeta et Phesgo. À côté de sa division pharmaceutique, il s'appuie également sur une division spécialisée dans les tests de diagnostic qui a contribué à près du quart de son chiffre d'affaires en 2024. Sur le dépistage et le traitement des maladies AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Cancer du sein : quel est ce nouveau traitement qui vient d'être homologué dans l'Union européenne ?
Cancer du sein : quel est ce nouveau traitement qui vient d'être homologué dans l'Union européenne ?

Le Parisien

time23-07-2025

  • Science
  • Le Parisien

Cancer du sein : quel est ce nouveau traitement qui vient d'être homologué dans l'Union européenne ?

C'est un nouvel espoir pour les malades du cancer du sein. Le géant pharmaceutique suisse Roche a annoncé mercredi qu'il avait obtenu l'homologation dans l'Union européenne d'un nouveau traitement contre le cancer du sein. La Commission européenne a donné son feu vert à inavolisib, commercialisé sous le nom d'Itovebi pour une forme avancée ou métastatique de cancer du sein , en association avec palbociclib et fulvestrant, a indiqué le groupe suisse dans un communiqué. L'autorisation a été donnée sur la base d'une étude de phase III qui a démontré une réduction de 57 % du risque d'aggravation de la maladie ou de décès. Approuvé en octobre aux États-Unis, ce traitement est destiné à un sous-type très répandu de la maladie. Il est indiqué pour le cancer du sein « positif pour les récepteurs hormonaux (RH positif) et négatif pour le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2 négatif) » et est utilisé « lorsque le cancer du sein présente une mutation du gène PIK3CA », précise le site de Swissmedic, l'autorité suisse de santé, qui l'a de son côté autorisé fin janvier. Dans un communiqué séparé, Roche, qui est également actif dans les diagnostics, a annoncé avoir aussi obtenu le marquage de conformité européenne CE pour un test de dépistage de la maladie d'Alzheimer. Développé avec le laboratoire américain Eli Lilly, ce test sanguin a été conçu pour permettre aux médecins d'écarter le fait qu'il s'agisse de la maladie d'Alzheimer lorsque des patients présentent des symptômes de déclin cognitif. Appelé Elecsys pTau181, il permet d'identifier un des biomarqueurs de la maladie. Il permet aux médecins d'établir si la maladie est ou non la cause du déclin cognitif, et si d'autres tests sont nécessaires ou pas. In fine, cela évite aux patients des tests inutiles et invasifs. Dans le communiqué, Roche souligne que jusqu'à 75 % des personnes présentent des symptômes sans être diagnostiquées et qu'il faut souvent près de trois ans avant que les patients soient diagnostiqués après l'apparition de la maladie. Roche doit publier jeudi ses résultats semestriels. Numéro un mondial de l'oncologie, il dispose de plusieurs traitements contre le cancer du sein, dont Perjeta et Phesgo. À côté de sa division pharmaceutique, il s'appuie également sur une division spécialisée dans les tests de diagnostic qui a contribué à près du quart de son chiffre d'affaires en 2024.

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