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Les élus de France voisine contestent l'exclusion d'élèves frontaliers de Genève
Les élus de France voisine contestent l'exclusion d'élèves frontaliers de Genève

24 Heures

time23-07-2025

  • Politics
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Les élus de France voisine contestent l'exclusion d'élèves frontaliers de Genève

Le Pôle métropolitain du Genevois français demande la suspension de la mesure, prise sans concertation. Publié aujourd'hui à 17h51 Les élèves domiciliés en France ne seront plus accueillis dans les établissements genevois à la rentrée prochaine. Enrico Gastaldello Le 11 juin dernier, le gouvernement genevois décidait de l'arrêt, dès la rentrée de septembre, de la scolarisation des enfants domiciliés en France dans les établissements scolaires publics genevois de l'école primaire et du cycle d'orientation. «Cette décision a été prise sans concertation préalable et met à mal l'équilibre et la cohésion de notre bassin de vie transfrontalier », estime dans un communiqué le Pôle métropolitain du Genevois français. Son président et maire d'Annemasse, Christian Dupessey, juge cette décision «brutale», «incompréhensible» et «inacceptable». Il mène depuis «un travail en étroite coordination avec les représentants de l'État pour faire suspendre cette décision». Cette décision touche 2500 élèves et leurs familles Tous les élus du Pôle métropolitain du Genevois français sont mobilisés contre cette décision unilatérale «sans concertation», qui a des conséquences pour les familles des 2500 élèves immédiatement concernés qui doivent se réorganiser à court terme. Elle en a aussi pour l'État et les collectivités territoriales qui doivent garantir l'accueil immédiat de ces élèves dans les écoles, dans les collèges et, demain, dans les lycées. A minima, le coût de cette décision genevoise serait de 27 millions d'euros par an. «Le gouvernement genevois a donc décidé de renvoyer à la responsabilité immédiate des autorités françaises les charges d'équipement public et de recrutement des enseignants des écoliers, collégiens et lycéens jusque-là scolarisés dans le canton de Genève.» Pour les élus de France voisine, «cette décision accentue la pression sur le système d'enseignement déjà sous fortes tensions dans le Genevois français, en raison notamment de la forte attractivité du canton de Genève et de la cherté du coût de la vie». De nouveaux échanges en septembre «Une décision locale ne peut déséquilibrer la position d'un ou de partenaires au sein du Grand Genève, notre bassin de vie transfrontalier. Cette situation n'est pas acceptable. Nous avons pu faire valoir notre position aux conseillers d'État genevois présents, notamment le 26 juin dernier, en marge de notre déplacement à Berne», commente Christian Dupessey. Selon l'élu, des échanges soutenus ont eu lieu avec les représentants de l'État, au niveau de la préfecture de région, des départements de l'Ain et de la Haute-Savoie ou de l'ambassade de France à Berne. De nouveaux échanges sont programmés au mois de septembre. «Je souhaite que chacun revienne aux objectifs d'équilibre et de cohésion dont les partenaires suisses et français ont convenu dans le cadre de nos instances de coopération transfrontalière», conclut le président du Pôle métropolitain du Genevois français . Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Olivier Bot est rédacteur en chef adjoint depuis 2017, chef de la rubrique Monde entre 2011 et 2017. Prix Alexandre de Varennes de la presse. Auteur de «Chercher et enquêter avec internet» aux Presses universitaires de Grenoble. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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