3 days ago
Nouvelle-Calédonie : Emmanuel Macron évoque l'option d'un «État associé»
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DÉCRYPTAGE - Le chef de l'État a proposé mercredi, à l'Élysée, une « transition » de 15 à 20 ans avant de redéfinir l'avenir de l'archipel par référendum. Une idée dont les élus calédoniens, réunis en sommet, doivent débattre au moins tout ce week-end.
Ce n'est qu'une option parmi d'autres pour la Nouvelle-Calédonie, mais elle doit être versée aux discussions, selon Emmanuel Macron. En ouvrant mercredi un sommet sur l'avenir de l'archipel, à l'Élysée, le chef de l'État a demandé aux forces politiques et économiques de réfléchir à un nouveau statut institutionnel, un an après les graves violences qui ont causé la mort de 14 personnes.
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Au cours des deux heures de pourparlers, introduits par une coutume kanake, il leur a proposé de travailler à une « transition » de quinze à vingt ans pour stabiliser le territoire. Après quoi un projet d'avenir consensuel pourra être soumis à une consultation, à condition qu'il échappe au caractère binaire et clivant des trois derniers référendums (2018-2021) d'autodétermination. Ce projet pourra aller jusqu'à une plus large autonomie, voire un « État associé », si tel est le statut retenu, a précisé le président de la République.
Les indépendantistes et les non-indépendantistes doivent en débattre…