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Faux vintage et ultrafast fashion : la nouvelle arnaque qui pullule sur Vinted
Faux vintage et ultrafast fashion : la nouvelle arnaque qui pullule sur Vinted

Le Figaro

time2 days ago

  • Le Figaro

Faux vintage et ultrafast fashion : la nouvelle arnaque qui pullule sur Vinted

Sur l'application de vente de vêtements de seconde main, un phénomène problématique se répand qui exaspère les utilisateurs : l'ultrafast fashion «déguisée» en pièces de marques reconnues et vendue à des prix déconcertants. Payer un article à plus de 20 euros, si ce n'est plus, alors qu'il coûte moins de 5 euros sur Aliexpress ? Voici la nouvelle arnaque qui envahit Vinted. La plateforme de vente en ligne spécialisée dans la vente des vêtements de seconde main représente pour beaucoup une alternative responsable au fléau de la surconsommation et, par extension, à la fast-fashion. Mais depuis quelque temps, des vendeurs déguisent leurs annonces et proposent à la vente des articles provenant de sites d'ultra-fast fashion et de dropshipping. Or, ceux-ci se caractérisent par un renouvellement quasi quotidien de leurs collections, une prédominance des ventes en ligne ainsi que par des prix défiants toute concurrence, au détriment d'une bonne qualité. Tout cela au prix de conditions de travail déplorables et de graves conséquences écologiques. Parmi les plus connus, nous retrouvons Shein, Temu ou encore Aliexpress. Cette pratique commerciale trompeuse pose problème aux utilisateurs. Au moment de la mise en ligne des produits, ces comptes frauduleux renseignent en effet de fausses marques ou «boutique indépendante», «vintage», «sans marque» ou encore «Y2K» dans les critères de l'annonce. Quant à l'état, ils précisent «neuf sans étiquette» puisqu'ils les dissimulent ou les découpent. Parfois, ces arnaqueurs utilisent même les images de l'annonce initiale, en faisant une capture d'écran du site web vendeur. Il arrive également qu'ils aient recours à l'IA, pour s'inspirer de la photo de la marque, en changeant quelques détails (retirant souvent les bijoux portés par le mannequin). Bien entendu, même si le produit est identique, le prix double, voire triple sur Vinted. Deux annonces d'un même article à des prix différents. captures d'écrans Vinted et Shein Publicité La plupart de ces comptes mettent en vente une multitude de pièces, toutes publiées portées. Certains vont même jusqu'à utiliser l'intelligence artificielle pour créer de fausses personnes se prenant en photo en arborant les vêtements. Le compte Instagram @lejeuneengage en a fait une publication dédiée afin d'alerter et de sensibiliser les consommateurs de l'application de revente. Le ras-le-bol des utilisateurs Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes prennent la parole et dénoncent ces publications mensongères. Sur X, un utilisateur écrit : «Vinted c'est trop de l'arnaque, je vois un beau sac et je me rends compte qu'il coûte 10€ moins cher sur Shein!», tandis qu'un autre demandait sur Threads (le réseau social Meta qui concurrence X) : «On est d'accord que "boutique parisienne" sur Vinted c'est Shein et autres m*****?». Sur ces plateformes, des comptes dédiés aux arnaques Vinted ont vu le jour, dans le but de traquer les profils malhonnêtes. Sur ceux-ci, nous pouvons lire : «La revente Aliexpress ce n'est pas vintage, ce profil est à bannir», en ajoutant des images du profil en question. Dans ce cas de figure, la paire de boucles d'oreilles soi-disant vintage est mise en ligne au prix de 24 euros, lorsqu'elle vaut moins d'1 euro sur Aliexpress. La réponse de la plateforme De son côté, Vinted affirme que ce type de pratique n'est pas tolérée car «la vente à but commercial est interdite pour les vendeurs particuliers». À travers un communiqué, les équipes mentionnent qu'ils peuvent «masquer ou supprimer des annonces, voire suspendre ou bloquer des comptes en cas d'activité commerciale, telle que le dropshipping». Concernant la protection des acheteurs, la plateforme affirme qu'elle peut procéder à un remboursement si l'article reçu est substantiellement différent de celui décrit dans l'annonce du vendeur, ce qui est difficilement prouvable lorsque l'article est déclaré «sans marque». Aussi, il est demandé aux utilisateurs de ne pas hésiter à signaler toute activité suspecte ou abusive afin qu'ils puissent prendre «les mesures adaptées». «Chaque jour, nos équipes de modération et notre service client — plusieurs milliers de personnes au total — sont mobilisés pour faire respecter ces règles», affirment-ils.

Tri et recyclage des vêtements : une aide en passe d'être débloquée pour venir au secours de la filière
Tri et recyclage des vêtements : une aide en passe d'être débloquée pour venir au secours de la filière

Le Parisien

time18-07-2025

  • Business
  • Le Parisien

Tri et recyclage des vêtements : une aide en passe d'être débloquée pour venir au secours de la filière

Elle se dit « au bord du gouffre ». La filière de collecte et du recyclage des textiles et chaussures vient de recevoir un coup de pouce financier via le ministère de la Transition écologique qui a demandé à l'éco-organisme Refashion de refinancer à hauteur de 15 millions d'euros les principaux acteurs du secteur en difficulté . Une aide qui viendrait compléter celle de 34 millions d'euros déjà mise en place depuis le début de l'année. Une enveloppe de 57 millions d'euros est annoncée pour 2026. La manne financière débloquée permettra une valorisation à 223 euros la tonne collectée contre 156 euros actuellement. « C'est une augmentation sensible », note le ministère de la Transition écologique. Cette valorisation est loin des attentes des acteurs de la filière de collecte qui réclamaient plus de 300 euros. « Il s'agit d'un équilibre entre les positions des uns et des autres » répond le ministère qui ajoute que le plan vise à « faire survivre des acteurs d'ici la réforme de la filière ». Un arrêté ministériel, actuellement en consultation, devrait paraître d'ici la deuxième semaine du mois d'août. Il fixera les modalités de l'aide financière ainsi que les objectifs de refonte d'un marché en pleine mutation. Depuis un an, un double phénomène est venu fragiliser la filière. D'abord l'apparition de l' ultra-fast fashion asiatique avec des prix de vente très bas qui viennent concurrencer le marché la seconde main. Et ensuite l'effondrement du marché africain où étaient habituellement écoulés les vêtements usagés collectés en France. La filière de collecte et de recyclage fonctionne sur le principe du pollueur payeur. Les fabricants sont responsables de la fin de vie de leurs produits. D'où le prélèvement d'une éco-contribution sur chaque vêtement neuf vendu pour financer la filière en aval. L'organisme Refashion collecte cette contribution avant de la reverser aux acteurs du tri et de la collecte. Actuellement Refashion leur reverse cette taxe sur la base de 156 euros la tonne. L'aide en voie de déblocage portera à 223 euros le prix à la tonne. « La balle est désormais dans le camp de Refashion, analyse Emmanuel Pilloy, président de Relais France, un des acteurs majeurs du secteur. Le ministère est allé dans notre sens et on l'en remercie. On attend de voir. » Le coup de pouce promis n'est toutefois pas à la hauteur des attentes de cette entreprise qui espérait plus. Bien connue des Français avec ses conteneurs de collecte blancs, elle occupe 70 % du marché. Cette semaine, elle s'est signalée avec des actions coup de poing déversant des tonnes de vêtements partout en France devant les enseignes Decathlon et Kiabi.

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