Dernières actualités avec #ultragauche


Le Figaro
12 hours ago
- Politics
- Le Figaro
A69 : Bruno Retailleau accuse les opposants de «sédition et l'ultraviolence»
Le ministre de l'Intérieur a dénoncé samedi la présence d'une «cinquantaine de fichés S» et de militants d'ultra-gauche parmi les opposants à l'A69. Plusieurs manifestants étaient par ailleurs armés de «catapultes», de boules de pétanque ou de haches. «Catapultes», des boules de pétanques ou encore des haches : le ministre de l'Intérieur a dénoncé samedi la présence d'armements de fortune retrouvés sur des manifestants contre le projet d'A69. Bruno Retailleau a accusé «l'ultragauche» de défier la justice et l'État, et de «basculer dans la sédition et l'ultraviolence», tandis que son collègue des Transports Philippe Tabarot a fustigé «des activistes, soi-disant écologistes». Dans un message posté sur X, Bruno Retailleau, également président de LR, a estimé que «quand, au nom de l'écologie, on prépare une manifestation avec des armes comme des catapultes, des boules de pétanque ou des haches; quand, au nom de l'écologie, on mobilise des dizaines de militants d'ultra-gauche encagoulés et dangereux, dont une cinquantaine de fichés S, qui ne veulent que détruire ou casser du flic, alors c'est qu'on a basculé dans la sédition et l'ultra-violence». Publicité Accompagnant son post de photos de bassines remplies de cailloux, de haches et d'une catapulte artisanale, Bruno Retailleau a jugé que les forces de l'ordre déployées sur le site faisaient face à des «groupes de barbares sans limite qui veulent créer le chaos». Lors de manifestations violentes contre les «bassines» dans les Deux-Sèvres, son prédécesseur, Gérald Darmanin, avait déjà dénoncé «l'écoterrorisme» de certains militants écologistes. Rappelant que la manifestation avait été interdite par arrêté préfectoral, Philippe Tabarot a dénoncé, également dans un message posté sur X, une «violence préparée». «L'ultra-gauche défie la justice et l'État sur le chantier de l'A69. Ces activistes, soi-disant écologistes, bloquent un projet soutenu par les élus et les habitants et la reprise d'un chantier autorisée par la justice», a ajouté le ministre des Transports. Et de promettre: «L'État ne pliera pas devant des professionnels de la contestation qui ne respectent pas la loi». Un rassemblement de collectifs écologistes a débuté samedi à Maurens-Scopont (Tarn) pour protester contre la construction de l'autoroute A69 Toulouse-Castres. Cette mobilisation baptisée «Turboteuf» est annoncée par ses organisateurs comme «festive» mais les pouvoirs publics craignent des débordements avec la présence de personnes encagoulées ou masquées parmi les manifestants.


Le Figaro
2 days ago
- Politics
- Le Figaro
Reims : la permanence d'une députée européenne RN vandalisé
La vitrine du local d'Anne-Sophie Frigout, par ailleurs candidate à la mairie de Reims pour les élections municipales à venir, a été brisée. Des excréments ont été jetés à l'intérieur. Dans la nuit de mercredi à jeudi, la permanence de la députée européenne Anne-Sophie Frigout du Rassemblement national à Reims a été vandalisée. «Ce n'est pas un simple vandalisme, c'est une tentative d'intimidation politique signée par l'ultragauche violente qui sévit à Reims», s'est insurgée l'élue X au lendemain de l'incident. Selon les informations du parquet communiquées au Figaro, les vitres ont été brisées et de la «matière fécale» a été jetée à l'intérieur du local. Sur la façade, l'inscription ACACAB a été retrouvée, dérivée du slogan des mouvements d'extrême gauche «All Cops Are Bastards». Une enquête est en cours. Publicité La députée a depuis reçu de nombreux soutiens de la part des cadres de son parti, de Jean-Philippe Tanguy à Laurent Jacobelli en passant par Éric Ciotti. «Ces fascistes du 21ème siècle ne supportent ni la démocratie ni la liberté !», a déclaré sur X ce dernier, ancien président des Républicains rallié à Marine Le Pen. Élue au parlement européen depuis les élections de juin 2024, Anne-Sophie Frigout, initialement professeur d'histoire-géographie, est candidate pour la mairie de Reims aux élections municipales en 2026. «Je mettrai un terme aux subventions municipales pour toute structure liée à l'ultragauche violente et je renforcerai la police municipale en passant à 200 policiers municipaux armés, appuyée par une brigade anti-incivilités», a-t-elle aussi annoncé sur les réseaux sociaux jeudi. La mairie de Reims est tenue depuis 2014 par l'ancien LR Arnaud Robinet, qui a rejoint le parti politique d'Édouard Philippe Horizons en 2021 avant d'annoncer son soutien à Emmanuel Macron, en 2022, en vue de l'élection présidentielle la même année.