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L'Iran réaffirme son droit à l'enrichissement
Une Iranienne traverse une rue à côté d'un panneau d'affichage portant le portrait du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei. (Téhéran) L'Iran reconnaît que ses installations nucléaires ont été « sérieusement endommagées » par les bombardements américains mais n'entend pas renoncer à l'enrichissement d'uranium, a déclaré lundi son ministre des Affaires étrangères, avant des pourparlers prévus vendredi à Istanbul avec la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne. Menna ZAKI et Sébastien RICCI Agence France-Presse « C'est une question de fierté nationale », a affirmé Abbas Araghchi à la chaîne de télévision américaine Fox News, en soulignant que tout futur accord sur le nucléaire iranien devra contenir le droit à l'enrichissement. Le président américain Donald Trump a aussitôt réitéré sa menace de bombarder à nouveau l'Iran s'il reprenait son programme d'enrichissement. « Abbas Araghchi, à propos des sites nucléaires iraniens : 'Les dommages sont très graves, ils sont détruits'. Bien sûr qu'ils le sont, comme je l'ai dit, et nous recommencerons, si nécessaire ! », a-t-il écrit sur son réseau Truth Social. Le ministre iranien s'est dit « ouvert » à des discussions indirectes avec Washington, les deux pays ayant eu plusieurs cycles d'échanges avant les frappes américaines du 22 juin visant des sites nucléaires, mais exclu « pour le moment » des discussions directes. Entre-temps, l'Iran a dit tenir les pays européens pour responsables de l'échec de l'accord de 2015, les accusant lundi de ne pas avoir tenu leurs engagements. Téhéran, plusieurs puissances occidentales, la Chine et la Russie avaient trouvé cet accord qui prévoyait d'importantes restrictions au programme nucléaire iranien en échange d'une levée progressive des sanctions de l'ONU. Mais en 2018, les États-Unis se sont retirés unilatéralement de ce texte longuement négocié et ont réimposé leurs sanctions lors du premier mandat de Donald Trump (2017-2021). Paris, Londres et Berlin avaient assuré leur attachement à l'accord, disant vouloir poursuivre les échanges commerciaux avec l'Iran. Les sanctions onusiennes et européennes n'ont ainsi pas été rétablies. « Fautifs » Mais le dispositif envisagé par les pays européens pour compenser le retour des sanctions américaines a peiné à se concrétiser et nombre d'entreprises occidentales ont été contraintes de quitter l'Iran, confronté à une forte inflation et une crise économique. « Les parties européennes ont été fautives et négligentes dans la mise en œuvre » de l'accord sur le nucléaire, a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï. Ces propos interviennent avant une rencontre vendredi à Istanbul, confirmée par Ankara, entre l'Iran et des représentants de la France, du Royaume-Uni et de l'Allemagne. Ces trois pays accusent Téhéran de ne pas avoir respecté ses engagements sur le nucléaire et menacent de rétablir des sanctions en vertu d'une clause prévue par l'accord, ce que l'Iran cherche à éviter à tout prix. « Si aucune solution diplomatique n'est trouvée d'ici fin août, [le rétablissement des sanctions] reste une option », a déclaré lundi le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Martin Giese. Recourir à ce mécanisme « est dénué de sens, injustifiable et immoral », a estimé de son côté Esmaïl Baghaï, arguant que l'Iran avait pris ses distances avec l'accord en représailles aux manquements des Occidentaux. Mardi, « une consultation trilatérale » avec la Russie et la Chine se tiendra à Téhéran pour discuter de ce dossier, a par ailleurs indiqué Esmaïl Baghaï lors d'une conférence hebdomadaire. « Rôle constructif » La Chine entend « jouer un rôle constructif en poussant les parties concernées à reprendre le dialogue et les négociations pour parvenir à une solution qui tienne compte des préoccupations légitimes de toutes les parties », a souligné le ministère chinois des Affaires étrangères, interrogé sur ce rendez-vous. Selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'Iran est l'unique pays non doté de l'arme nucléaire à enrichir de l'uranium à un niveau élevé (60 %), bien au-delà de la limite de 3,67 % fixée par l'accord de 2015. Pour fabriquer une bombe, l'enrichissement doit être poussé jusqu'à 90 %, d'après l'AIEA. Les pays occidentaux, États-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de la République islamique, soupçonnent de longue date l'Iran de vouloir se doter de la bombe atomique. Téhéran se défend vigoureusement d'avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire pour des besoins civils, notamment pour l'énergie. L'Iran et les États-Unis avaient tenu depuis avril cinq cycles de discussions sur le nucléaire, avant l'attaque lancée par Israël le 13 juin contre l'Iran, qui a déclenché une guerre de 12 jours.


Le Figaro
a day ago
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Nucléaire: l'Iran n'abandonnera pas l'enrichissement, dit Téhéran
L'Iran n'abandonnera pas son programme nucléaire et notamment l'enrichissement d'uranium malgré les «dommages sérieux» causés à ses installations par les bombardements américains, a déclaré lundi le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi. «Il a été arrêté parce que, oui, les dommages sont graves et sérieux. Mais il est évident que nous ne pouvons pas renoncer à l'enrichissement, car il s'agit d'une réalisation de nos propres scientifiques», a-t-il déclaré dans l'émission de Bret Baier sur la chaîne américaine Fox News. «Et maintenant, plus que cela, c'est une question de fierté nationale», a-t-il ajouté, en soulignant que tout futur accord sur le nucléaire iranien devra contenir le droit à l'enrichissement. Interrogé pour savoir si de l'uranium enrichi a pu être sauvé malgré les bombardements, le ministre a répondu n'avoir pas «d'informations détaillées» là-dessus mais que l'agence atomique iranienne s'efforce «d'évaluer ce qui s'est exactement passé avec notre matériel nucléaire, notre matériel enrichi». En soutien à l'offensive de 12 jours d'Israël contre l'Iran, les États-Unis avaient bombardé le site souterrain d'enrichissement d'uranium de Fordo, au sud de Téhéran, et des installations nucléaires à Ispahan et Natanz (centre) le 22 juin. Le président Donald Trump a réaffirmé samedi que les frappes américaines avaient «complètement anéanti» les trois sites ciblés et menacé de bombarder à nouveau l'Iran s'il reprenait son programme d'enrichissement. Publicité Les propos du ministre iranien interviennent alors que l'Iran va tenir de nouvelles discussions sur son programme nucléaire avec l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni vendredi à Istanbul.


24 Heures
a day ago
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Nucléaire iranien: L'Iran ne compte pas abandonner l'enrichissement d'uranium
Si l'enrichissement d'uranium est à l'arrêt après les bombardements américains, Téhéran ne compte pas y renoncer. Publié aujourd'hui à 01h21 Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, lors d'une réunion au Kremlin, à Moscou, le 23 juin 2025. AFP L'Iran n'abandonnera pas son programme nucléaire et notamment l'enrichissement d'uranium malgré les «dommages sérieux» causés à ses installations par les bombardements américains, a déclaré lundi le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi. «Il a été arrêté parce que, oui, les dommages sont graves et sérieux. Mais il est évident que nous ne pouvons pas renoncer à l'enrichissement, car il s'agit d'une réalisation de nos propres scientifiques», a-t-il déclaré dans l'émission de Bret Baier sur la chaîne américaine Fox News. «Question de fierté nationale» «Et maintenant, plus que cela, c'est une question de fierté nationale», a-t-il ajouté. Interrogé pour savoir si de l'uranium enrichi a pu être sauvé, le ministre a répondu n'avoir pas «d'informations détaillées» là-dessus mais que l'agence atomique iranienne s'efforce «d'évaluer ce qui s'est exactement passé avec notre matériel nucléaire, notre matériel enrichi». Les États-Unis ont bombardé, en soutien à l'offensive d'Israël contre l'Iran, le site souterrain d'enrichissement d'uranium de Fordo, au sud de Téhéran, et des installations nucléaires à Ispahan et Natanz (centre) le 22 juin. Le président Donald Trump a réaffirmé samedi, que les frappes américaines avaient «complètement anéanti» les trois sites ciblés et menacé de bombarder à nouveau l'Iran s'il reprenait son programme d'enrichissement. En lire plus sur l'Iran Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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L'Iran n'abandonnera pas l'enrichissement, dit Téhéran
(Washington) L'Iran n'abandonnera pas son programme nucléaire et notamment l'enrichissement d'uranium malgré les « dommages sérieux » causés à ses installations par les bombardements américains, a déclaré lundi le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi. Agence France-Presse « Il a été arrêté parce que, oui, les dommages sont graves et sérieux. Mais il est évident que nous ne pouvons pas renoncer à l'enrichissement, car il s'agit d'une réalisation de nos propres scientifiques », a-t-il déclaré dans l'émission de Bret Baier sur la chaîne américaine Fox News. « Et maintenant, plus que cela, c'est une question de fierté nationale », a-t-il ajouté. Interrogé pour savoir si de l'uranium enrichi a pu être sauvé, le ministre a répondu n'avoir pas « d'informations détaillées » là-dessus mais que l'agence atomique iranienne s'efforce « d'évaluer ce qui s'est exactement passé avec notre matériel nucléaire, notre matériel enrichi ». Les États-Unis ont bombardé, en soutien à l'offensive d'Israël contre l'Iran, le site souterrain d'enrichissement d'uranium de Fordo, au sud de Téhéran, et des installations nucléaires à Ispahan et Natanz (centre) le 22 juin. Le président Donald Trump a réaffirmé samedi, que les frappes américaines avaient « complètement anéanti » les trois sites ciblés et menacé de bombarder à nouveau l'Iran s'il reprenait son programme d'enrichissement.


Le Parisien
5 days ago
- Le Parisien
Géorgie : deux hommes arrêtés pour avoir tenté de vendre de l'uranium pouvant être utilisé pour fabriquer des bombes
Les services de sécurité géorgiens ont annoncé jeudi avoir arrêté deux hommes soupçonnés d'avoir voulu vendre illégalement de l'uranium de qualité militaire pour un montant de trois millions de dollars. Il s'agit d'un citoyen géorgien et d'un ressortissant étranger, interpellés à Batoumi, ville géorgienne sur les rives de la mer Noire. Ces deux suspects sont accusés d'avoir tenté de vendre du « matériel nucléaire », qualifié d'« élément radioactif chimique émettant des radiations alpha et gamma ». Selon les services de sécurité géorgiens, la substance aurait pu « être utilisée pour fabriquer des engins explosifs ou mener des attaques terroristes ». Le projet aurait été « détecté et neutralisé à un stade précoce ». L'affaire fait l'objet d'une enquête en vertu de l'article 230 du Code pénal géorgien, qui prévoit une peine de 5 à 14 ans de prison pour détention illégale de matériel nucléaire, en fonction des qualifications retenues par le parquet. Ce type de tentative n'est pas inédit dans la région. La Géorgie et sa voisine l'Arménie, toutes deux anciennes républiques soviétiques, ont connu plusieurs cas de trafic de matières radioactives, notamment d'uranium de qualité militaire. Les experts s'inquiètent depuis des années de la possibilité que des groupes terroristes mettent la main sur des matériaux nucléaires non sécurisés dans les pays issus de l'ex-Union soviétique.