Dernières actualités avec #vacanciers


Le HuffPost France
2 hours ago
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À Fréjus dans le Var, un incendie pousse à l'évacuation de plus de 1 300 vacanciers d'un camping
INCENDIE - Le Var a été placé en vigilance maximale face aux feux de forêts et ça n'a pas manqué : un incendie a ravagé quatre hectares ce lundi 7 juillet. Plusieurs habitations et 1 300 vacanciers d'un camping ont dû être évacués. Selon Le Parisien et BFMTV, citant les pompiers, le sinistre s'est déclaré vers 11 heures sur la commune de Fréjus avant d'être fixé en début d'après-midi. C'est le camping du Colombier qui a dû être évacué à 11 heures, alors qu'une procédure d'urgence avait été enclenchée. En quinze minutes, les 1 300 vacanciers ont déserté les lieux pour rester environ quatre heures sur la route. Et ce jusqu'à ce que les lieux soient sécurisés. Ils ont ensuite pu regagner leurs logements. Le camping n'a pas été touché, mais une maison et une dépendance ont été détruites sans faire de victime. Des logements à proximité ont également été évacués, a annoncé la police du Var sur X. En début d'après-midi les pompiers précisaient également dans un communiqué cité par BFMTV qu'il s'agissait d'un « feu de broussailles et de forêt ayant déjà parcouru quelques milliers de mètres carrés ». « C'était irrespirable » « Il y avait beaucoup de fumée, on n'y voyait rien. C'était irrespirable, ça piquait les yeux », a témoigné une Fréjusienne interrogée par Var-Matin. En tout, 108 pompiers, 44 véhicules divers dont onze camions d'interventions et deux hélicoptères bombardiers d'eau ont été engagés. « Les secours vont rester sur les lieux pour travailler à une parfaite extinction du feu », ont précisé les pompiers toujours dans leur communiqué. Ce lundi toujours, les habitants de plusieurs quartiers de Narbonne ont été appelés préventivement à se confiner après la propagation d'un incendie qui a déjà parcouru 200 hectares, a indiqué la préfecture de l'Aude dans un communiqué. La zone avait déjà été touchée par les flammes le 29 juin, alors que le département était en vigilance orange. Dans l'Hérault, le feu qui avait pris samedi en début d'après-midi sur le massif de la Gardiole, situé entre Montpellier et Sète, avait entraîné la fermeture de l'autoroute A9 pendant cinq heures, provoquant d'importants bouchons en plein week-end de départs en vacances


Le Parisien
2 hours ago
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Pyrénées-Orientales : dix médiateurs incendies sensibilisent les touristes et les locaux au risque de feu
Ils seront quatre « médiateurs incendies » sur le territoire du parc naturel régional Corbières-Fenouillèdes, quatre pour le parc naturel régional Pyrénées Catalanes et deux pour le pays Pyrénées-Méditerranée, au sud du département. Leur mission ? Comme lors de la première édition du dispositif, l'an passé, aller à la rencontre du public dans les lieux très fréquentés pendant la période estivale. « Sur notre territoire, ils vont ainsi aller sur des lieux emblématiques, sur les marchés, au chalet de l'Albère, à Castelnou, sur le sentier du littoral sur la côte Vermeille, au Perthus… Avec pour objectif d'entamer le dialogue », explique Sandra Enaud, animatrice de la charte forestière du pays Pyrénées-Méditerranée. Si la cible principale de cette action est le vacancier, qui n'est pas forcément au fait du contexte local et de la sensibilité du territoire au risque incendie , les locaux sont les bienvenus, souligne Sandra Enaud : « Ces discussions génèrent souvent des questions chez les personnes qui vivent ici, en particulier sur les obligations légales de débroussaillement des jardins pour limiter les risques de propagation des feux… » Pour ceux qui profitent des Pyrénées-Orientales pendant l'été, le discours confine plus à la prévention, ne pas amener de feu en forêt dans les massifs, ne pas faire de barbecue hors des places autorisées, tous les comportements à risque sont listés. « Ils sont aussi incités à se renseigner sur les conditions du moment. Quand on va à la plage, on jette un coup d'œil au drapeau pour connaître l'état de la mer, c'est pareil pour les incendies, certains massifs peuvent être fermés à la circulation, même pédestre, les jours de grand risque », poursuit-elle. Un site, pas suffisamment connu mais mis à jour chaque soir, , permet de s'informer sur les conditions du lendemain sur l'ensemble du département. L'an passé, pour la première expérimentation de ce dispositif, les deux médiateurs ont ainsi pris contact avec 4 200 personnes au cours de la saison, durant l'équivalent de 36 jours pleins passés sur le terrain. Une somme, même « s'il n'est pas facile d'évaluer l'impact d'un tel dispositif », reconnaît Sandra Enaud. Le message sera en tout cas de nouveau transmis cet été.


24 Heures
a day ago
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Comment se mettre progressivement en mode off pour les vacances
Avant, pendant et après ses vacances, il y a des moyens d'en optimiser les bénéfices. La psychologue française Lisa Letessier nous explique comment. Publié aujourd'hui à 10h30 Mis à jour il y a 13 minutes Pour retirer les meilleurs bénéfices du congé estival, l'idéal est de s'offrir des pauses de minimum dix jours, le temps qu'il faut au cerveau pour se mettre en mode relax. UNSPLASH/BRIANA TOZOUR Cet article du 25 juin 2024 a été importé de et republié sur notre site le 6 juillet 2025. Dans son livre « Comment garder le bénéfice de ses vacances » (Éd. Odile Jacob), la psychologue française Lisa Letessier invite les futurs et ex-vacanciers à repenser la manière dont ils envisagent, prévoient, profitent de leurs pauses pour se ressourcer… ou pas. À la clé de cette lecture de saison, des conseils pour en conserver les bienfaits, avant, pendant et après. Interview. En tant que psychologue, pourquoi avoir choisi d'écrire sur les vacances? Ça peut paraître un sujet peu sérieux, pourtant les vacances sont selon moi un vrai concentré de vie. En parlant des vacances, on parle aussi du travail, de l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, du burn-out, du couple… L'idée, c'est vraiment de donner des clés pour que ce moment de pause soit réellement une remise à niveau dont les bénéfices se prolongent toute l'année. Ne pas être au bout du rouleau deux semaines (voire deux jours!) après la reprise, c'est donc possible? C'est complètement possible, mais ça demande du travail. Les conseils qui sont dispensés dans le livre, que ce soit avant, pendant ou après, décryptent les mécanismes et les outils nécessaires pour garder son énergie et ses ressources. En soi, ce n'est pas trop compliqué, ce qui l'est, c'est la constance, le maintien des bonnes habitudes, pour lesquels je propose divers pistes et exercices. Si, à peine la reprise du travail, on se sent vidé, c'est mauvais signe. C'est-à-dire? C'est la question qui fâche… mais quand on ressent le spleen du retour, ce qui est assez courant, c'est que nos besoins fondamentaux sont contrariés. Ça peut vouloir dire qu'on retrouve quelque chose qu'on n'a pas envie de reprendre dans sa vie quotidienne, son rythme, sa charge mentale, sa vie familiale, son emploi… Gérer ses ressources physiques et psychologiques demande un gros travail. Or, c'est indispensable de se demander régulièrement où en est sa jauge de ressources pour ne pas finir cramé, alors qu'il aurait fallu travailler en amont. De quelle manière mieux gérer ses ressources? Il faut déjà identifier ce qui les aspire! Pendant une semaine de travail, vous allez décortiquer votre planning et identifier ce que j'appelle les aspirateurs de ressources. Est-ce les disputes dans votre couple? Le fait d'être toujours pressé? N'avez-vous aucun temps pour vous? Le manque de nature ou de soleil, etc. Puis pendant les vacances, vous allez identifier ce qui vous fait du bien: les interactions sociales ou au contraire les moments de solitude? Les temps de sport? La découverte, etc. Ensuite, vous allez essayer de réinjecter des bulles de vacances dans votre quotidien. Vous dites qu'il faut que le cerveau passe en mode par défaut pendant les vacances pour se reposer? Oui, c'est fondamental d'inviter le cerveau à décélérer en douceur et à se mettre progressivement en mode vacances. C'est neurologique. Imaginez que vous courez un 100 mètres très vite, et que tout d'un coup vous vous arrêtez net: a priori, votre corps va se sentir moyennement bien, au niveau cardiaque notamment. Après un grand effort, on insiste sur la récupération, la marche, le ralentissement. C'est exactement pareil pour les vacances: le cerveau a besoin d'une transition douce. Combien de temps faut-il pour ralentir? Idéalement, il faudrait une décélération deux jours avant le départ et une réaccélération progressive deux jours après le retour. Si quelques jours avant ses vacances on est en sursaturation au travail, ce qui demande beaucoup d'énergie au cerveau, et que tout d'un coup on ne lui demande plus rien, au bout de trois à quatre jours de vacances c'est là qu'on peut ressentir ce fameux – et quelquefois profond – désœuvrement. Avez-vous des exemples concrets pour y arriver? Plus on fait les choses progressivement, mieux c'est. On peut par exemple faire deux jours sans e-mail avant de partir, installer son message d'absence à J–3 et pas juste avant de prendre un avion. À la reprise, au lieu de blinder son planning parce qu'on était absente une ou deux semaines, on reprend le rythme calmement. Ces jours sont littéralement à compter, à intégrer dans ses vacances, quitte à décaler son départ pour s'offrir cette respiration. N'y a-t-il pas malgré tout une pression pour réussir ses vacances? Oui, on le remarque par exemple au retour, quand le récit de ses vacances est parfois associé à une performance. Tout le monde a expérimenté ce regard désolé d'un collègue quand on lui dit qu'on est resté chez soi. Passer de bonnes vacances, c'est forcément partir? Non, mais en restant chez soi et en ne faisant rien de particulier, on peut avoir des difficultés supplémentaires à déconnecter. Si vous restez chez vous, veillez donc à changer vos routines pour que votre cerveau voyage tout en restant chez lui! Si vous étiez parti, vous auriez fait quoi? Faites la même chose! Prenez de superpetits-déjeuners, achetez un guide touristique pour redécouvrir votre ville ou votre région autrement, prenez des bains de nature autour de chez vous. Est-ce qu'il y a une durée idéale pour se ressourcer? Oui, et pour la connaître, il faut prendre en compte des facteurs neurobiologiques de récupération, comme l'est ce passage en mode par défaut qu'on ressent intuitivement au bout de deux à trois jours, quand on a un coup de pompe et qu'on relâche la pression. Il va falloir encore trois à quatre jours pour se ressourcer physiquement, et trois à quatre jours pour en profiter. En dessous de dix jours, ce n'est donc pas très efficace en termes de récupération. Tout va dépendre du niveau de fatigue, mais l'idée est de pouvoir partir moins souvent et plus longtemps. Mieux vaut que les vacances soient vraiment longues pour être bénéfiques. À lire aussi Newsletter «Santé & Bien-être» Conseils, actualités et récits autour de la santé, de la nutrition, de la psychologie, de la forme et du bien-être. Autres newsletters Fabienne Rosset est journaliste depuis 2003, pour le magazine Femina et Le Matin Dimanche. Elle couvre les sujets société, et plus particulièrement les thèmes de la santé et de la psychologie. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.