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3 days ago
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« Je ne m'attendais pas à avoir d'opportunité, c'est tout pour Jonas » : Simon Yates, lauréat de la 10e étape du Tour de France 2025, satisfait d'avoir pu jouer sa carte
Membre de l'échappée pour offrir, si besoin, un relais à son leader Jonas Vingegaard, Simon Yates (Visma-Lease a bike) a finalement pris sa chance pour s'adjuger la 10e étape du Tour de France, ce lundi au sommet du Puy de Sancy. Simon Yates, vainqueur de la 10e étape du Tour de France : « C'était un départ très difficile pour y être (dans l'échappée), avec des gars très forts. J'ai réussi à prendre l'avantage dans la dernière descente, juste avant que la montée finale ne démarre. J'ai fait de mon mieux. Ça fait vraiment longtemps ! Je ne m'attendais pas à avoir d'opportunité (sur le Tour), c'est tout pour Jonas (Vingegaard) et le classement général. On ne se fait pas d'illusions sur ce pour quoi on est là. J'étais là aujourd'hui (lundi) à l'avant au cas où quelque chose se passait derrière. Et il y a eu cet écart, donc je pouvais aller chercher l'étape. (Sur l'enchaînement avec le Giro, qu'il a remporté.) Ce n'est pas facile. Je suis fatigué, mais je sens tout de même que je vais de mieux en mieux chaque jour. »


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10-07-2025
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« Je pense être un peu plus attendu » : Ludovic Pommeret, parmi les favoris de la Hardrock 100 dont il est le tenant du titre
Magnifique vainqueur l'an passé avec le chrono record à la clé, Ludovic Pommeret sera de nouveau au départ de la Hardrock 100 ce samedi à Silverton dans le Colorado. Le Français, qui aura 50 ans le 22 juillet, apprécie le cadre authentique de cette course particulièrement atypique et exigeante. « Quelles sont vos sensations à quelques jours de la Hardrock 100 ?Pour l'instant tout va bien, hormis une chute lors de la première reconnaissance. Je me suis un peu blessé à une côte en glissant sur un névé, j'ai atterri sur les cailloux et j'ai rayé un peu la carrosserie... (rires) Mais rien de grave, j'arrive désormais à dormir dessus. J'ai refait des sorties après et tout est rentré dans l'ordre. Les sensations, elles, sont bonnes. J'ai fait beaucoup de volume mais pas à très haute intensité. J'ai juste fait il y a quelques jours un aller-retour assez rapide sur Handies Peak, le sommet le plus haut de la course (4 253 m), et cela ne s'est pas trop mal passé. Quel est votre état d'esprit cette année sachant que vous avez gagné l'an dernier et même battu le record de l'épreuve ?Je pense être un peu plus attendu. Je suis de retour parce que les dossards sont rarissimes et que le vainqueur a le droit de revenir. En 2024, la course s'est parfaitement déroulée. Elle a été une de mes meilleures. Il y a peu de chance que cela se reproduise, et c'est ce qui génère quand même un peu d'appréhension et qui m'a fait hésiter à revenir. Et puis, cette année, la course a lieu dans l'autre sens. Donc je ne remets pas vraiment mon titre en jeu, le record tiendra jusqu'à l'année prochaine. J'ai essayé de faire une préparation à peu près équivalente. Mais on verra avec la concurrence de cette année ce que cela va donner. Vous avez partagé du temps d'entraînement avec Mathieu Blanchard, qui sera un de vos plus sérieux concurrents. À la Hardrock, l'amitié passe avant la rivalité ?Cela m'arrive parfois de faire des reconnaissances avec d'autres coureurs, quand bien même ils n'ont pas le même sponsor que moi. Le jour de la course, ce sera différent. J'ai été content de passer ce moment avec lui, de partager ça et de le connaître un peu mieux. Je l'avais déjà rencontré et on avait couru des bouts de course ensemble. Ça a fait réagir au sein de la communauté de Mathieu, mais nous, on aime passer des heures en montagne. Et le jour J, on verra qui est le mieux préparé. Une publication partagée par Ludovic pommeret Trail (@ludovic_pommeret) Il va courir sa première Hardrock. Était-il friand de conseils ?Je ne lui ai pas vraiment donné de conseils. À son niveau, il n'en a pas franchement besoin, il sait bien se préparer. Mais comme je connais bien l'endroit, je lui ai décrit le parcours, je lui ai indiqué où étaient les ravitos. Et le fait de courir ensemble, c'était bien pour notre sécurité, car certains passages sont très isolés. S'il arrive quelque chose, on est alors content de ne pas être seul. (Bouillard et Walmsley comme pacers) « Il faut donner un peu la chance aux débutants (rires) » Pourquoi avoir choisi Vincent Bouillard et Jim Walmsley comme pacers ?Il faut donner un peu la chance aux débutants (rires). Plus sérieusement, parce que les deux je les connais, ils font partie de mon team et ils étaient déjà aux US (pour la Western States, Bouillard a abandonné, Walmsley était forfait). Vincent était un peu réticent au début parce qu'il ne sait pas trop comment il allait récupérer. Il n'y a pas de pression, moi ça me fait plaisir s'il peut faire un petit bout avec moi. Pour Jim, c'est un peu pareil. Et comme on fait beaucoup de marche sur cette course, ça peut le faire. Les deux seront frais quand on se retrouvera. Je suis content d'être en leur compagnie. À eux de ne pas trop me pousser non plus (sourire). Cet ultra possède un esprit très particulier, avec un tracé en altitude, une boucle à partir d'un village authentique (Silverton) et aussi très peu de dossards. Que représente la Hardrock pour vous ?C'est avant tout un dépaysement et, niveau ambiance, c'est un peu différent de l'UTMB, rien qu'au niveau de la pression (sourire). Il n'y a qu'à voir la ligne de départ : dix minutes avant, il n'y a encore personne. Et d'ailleurs, il n'y a pas de ligne, juste 4-5 barrières. Ce que j'apprécie aussi, c'est tout ce qu'on peut faire avant en préparation. On aura fait six semaines, dont cinq à camper un peu partout. Cette liberté et ce côté sauvage c'est très sympa. »