Dernières actualités avec #vengeance


La Presse
16-07-2025
- Politics
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Une 26e personne exécutée au pays cette année
(Starke) Un homme qui a abattu deux personnes devant un bar de Floride dans le cadre d'une tentative de vengeance a été exécuté mardi. Il s'agit de la 26e exécution aux États-Unis cette année. David Fischer Associated Press Michael Bernard Bell, 54 ans, a été déclaré mort à 18 h 25 après avoir reçu une injection létale à la prison d'État de Floride près de Starke, a déclaré Bryan Griffin, porte-parole du gouverneur Ron DeSantis. Bell avait été reconnu coupable en 1995 et condamné à mort pour les meurtres de Jimmy West et Tamecka Smith. Lorsque le directeur de l'équipe a demandé à Bell s'il avait un dernier mot, il a répondu : « Merci de ne pas m'avoir laissé passer le reste de ma vie en prison. » PHOTO FOURNIE PAR LE DÉPARTEMENT PÉNITENTIAIRE DE LA FLORIDE, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Michael Bernard Bell Avec la mort de Bell, le nombre d'exécutions aux États-Unis a dépassé d'une personne le total de l'année dernière, alors qu'il reste plus de cinq mois à courir. Le nombre annuel d'exécutions a globalement diminué à l'échelle nationale au cours de ce siècle, après avoir atteint un pic de 98 en 1999. De 1995 à 2006, on comptait en moyenne environ 67 exécutions par an. John Blume, directeur du Death Penalty Project de l'école de droit de Cornell, affirme que la hausse des exécutions ne semble pas liée à un changement du soutien public à la peine de mort ni à une augmentation du taux de condamnations à mort, mais plutôt au pouvoir discrétionnaire des gouverneurs des États. « Un certain nombre de ces personnes exécutées sont des personnes qui sont dans le système depuis longtemps ; elles sont dans le couloir de la mort depuis longtemps », a expliqué M. Blume, ajoutant que certains dirigeants et procureurs généraux agressifs « veulent exécuter ces personnes ». Il a évoqué un décret présidentiel de grande envergure signé par le président Donald Trump dès son retour au pouvoir, visant à exhorter les procureurs à requérir la peine de mort et à préserver la peine capitale dans les États. « Le point de vue le plus cynique serait : cela semble important pour le président, donc cela les intéresse », a ajouté John Blume à propos des gouverneurs. Le porte-parole du Département des services correctionnels de Floride, Ted Veerman, a déclaré mardi que le département était bien préparé à s'acquitter de sa mission, telle que définie par les tribunaux et le gouverneur. Bell serait la huitième personne exécutée en Floride cette année, une neuvième étant prévue plus tard ce mois-ci. L'État a exécuté six personnes en 2023, mais une seule l'année dernière. La Floride a exécuté plus de personnes que tout autre État cette année, le Texas et la Caroline du Sud étant ex æquo à la deuxième place avec quatre chacun. L'Alabama a exécuté trois personnes, l'Oklahoma en a tué deux, et l'Arizona, l'Indiana, la Louisiane, le Mississippi et le Tennessee en ont chacun exécuté une. Demande de sursis rejetée En décembre 1993, Bell a repéré ce qu'il pensait être la voiture de l'homme qui avait tué son frère par balle plus tôt cette année-là, selon les archives judiciaires. Bell ignorait apparemment que l'homme avait vendu la voiture à Jimmy West. Bell a appelé deux amis et s'est armé d'un fusil AK-47, ont indiqué les autorités. Ils ont trouvé la voiture garée devant un bar et ont attendu. Lorsque M. West, Tamecka Smith et une autre femme ont fini par sortir du bar, Bell s'est approché de la voiture et a ouvert le feu, ont indiqué les autorités. M. West est mort sur place, et Mme Smith est morte sur le chemin de l'hôpital. L'autre femme s'en est sortie indemne. Des témoins ont raconté que Bell avait également tiré sur une foule de curieux avant de prendre la fuite. Il a finalement été arrêté l'année suivante. Bell a ensuite été reconnu coupable de trois autres meurtres. Il avait abattu une femme et son jeune fils en 1989 et tué le petit ami de sa mère environ quatre mois avant l'agression contre les deux victimes, ont indiqué les autorités. Les autorités pénitentiaires ont déclaré que Bell s'était réveillé à 6 h 30 mardi et avait pris son dernier repas, composé d'une omelette, de bacon, de pommes de terre maison et de jus d'orange. Il avait rencontré un conseiller spirituel, mais n'avait reçu aucune autre visite. La Cour suprême des États-Unis a rejeté mardi la demande de Bell de sursis à exécution. Ses avocats ont soutenu dans leur requête que l'exécution de Bell devait être suspendue en raison de preuves récemment découvertes concernant les témoignages. Mais les juges ont rejeté cet argument à l'unanimité la semaine dernière, soulignant les preuves accablantes de la culpabilité de Bell dans un avis de 54 pages. Les journalistes de l'Associated Press Kate Payne, à Tallahassee, en Floride, et Freida Frisaro, à Fort Lauderdale, en Floride, ont contribué à cette dépêche.


Le Figaro
15-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Festival d'Avignon : La Sœur de Jésus-Christ, un stupéfiant travelling théâtral
Réservé aux abonnés CRITIQUE - La pièce d'Oscar De Summa met en scène l'histoire de la vengeance d'une jeune fille narrée par Félix Vannoorenberghe. Un monologue que l'on suit, sidéré. C'est l'histoire de Maria. Maria Calandra. Une jeune fille du sud de l'Italie, des Pouilles. Elle est la sœur de Simone, surnommé Jésus-Christ car depuis des années ce très beau jeune homme interprète le rôle du messie durant la Passion vivante. L'histoire de Maria commence par un don. Celui d'un oncle revenu d'Amérique avec pour cadeau un Smith & Wesson 9 mm car dans le sud de l'Italie, on ne sait jamais, ce genre de pistolet peut toujours servir. « Un jour », nous dit le narrateur. Il est interprété par la révélation de ce Festival Off: le comédien belge, le grand et mince Félix Vannoorenberghe. Souvenez-vous de ce nom, nous n'avons pas fini d'entendre parler lui. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Pendant un peu plus d'une heure, il déroulera la folle journée de Maria, sa traversée du village d'un pas décidé, le lourd pistolet à la main vers la maison d'Angelo le Couillon, le fils du marchand de meubles. Rarement, on n'aura vu un tel travelling, une telle évocation, sur une scène de théâtre. Un véritable western d'aujourd'hui…


Le Figaro
10-07-2025
- Politics
- Le Figaro
«Un geste irréfléchi» : en Italie, un père tue l'assassin présumé de son fils, roué de coups pour une dette de 25 euros
«Je ne sais pas ce qui a bien pu se passer : un geste irréfléchi de la part de Guglielmo», a expliqué Fabrizio Federici, l'avocat de la famille. Sa vengeance émeut l'Italie. Guglielmo Palozzi a été arrêté ce mardi pour avoir tué l'assassin présumé de son fils, tué cinq ans plus tôt pour une dette de vingt-cinq euros, rapporte le Corriere della Sera . Palozzi, un éboueur de 62 ans, a retrouvé la trace de Franco Lollobrigida jusque dans un jardin public de Rocca di Papa, une commune qui fait face à Castel Gandolfo, au sud de Rome. Les deux hommes ont échangé avant que le père ne sorte une arme et lui loge une balle dans le cœur. En cause : la mort de son fils, Giuliano, alors âgé de 34 ans. Il avait été roué de coups, puis avait longuement été plongé dans le coma avant de perdre la vie. Franco Lollobrigida s'était toujours dit innocent de sa mort, mais en 2023, il a admis avoir frappé Giuliano. Selon lui, le passage à tabac avait été commis par d'autres personnes. Publicité «Je ne sais pas ce qui a bien pu se passer» Il avait été acquitté en première instance en 2024, puis condamné en mai 2024 à dix ans de prison pour homicide involontaire. Ses avocats ont fait appel et Lollobrigida a été assigné à résidence jusqu'en novembre pour des faits liés à la drogue. Il pouvait, depuis et en attente d'un jugement de la Cour Suprême, se déplacer librement. Guglielmo Palozzi, le père, a eu le temps de jeter son arme avant d'être interpellé par les forces de l'ordre, sans résistance. Il a été arrêté pour homicide involontaire. Mais son geste est acclamé sur les réseaux sociaux. Des milliers d'internautes lui ont apporté leur soutien. «Je ne sais pas ce qui a bien pu se passer : un geste irréfléchi de la part de Guglielmo, je l'aurais compris après le premier verdict d'acquittement. Mais pas maintenant, quelques mois seulement après la condamnation en appel. C'est vrai que la douleur de perdre son fils a été atroce», a expliqué Fabrizio Federici, l'avocat de la famille Palozzi. Cette vendetta conduira le père à être jugé prochainement.


Le Parisien
09-07-2025
- Politics
- Le Parisien
« Un geste irréfléchi » : un père se venge en tuant l'assassin de son fils, passé à tabac pour une dette de 25 euros
Une vengeance de sang-froid en pleine rue en banlieue de Rome. Un homme de 62 ans a été arrêté ce mardi pour avoir tué le matin même l'assassin présumé de son fils, mort il y a cinq ans après avoir été passé à tabac pour une dette de 25 euros . Comme le rapporte le Corriere della Serra , Guglielmo Palozzi, éboueur, s'est débrouillé pour retrouver les traces de Franco Lollobrigida, condamné en appel en mai dernier, après avoir été une première fois acquitté, à dix ans de prison pour homicide involontaire aggravé sur Giuliano Palozzi, décédé en 2020. Ce dernier avait finalement été remis en liberté suite à un ultime appel devant la Cour de cassation. Le sexagénaire l'a attendu devant les jardins publics de Rocca di Papa, au sud-est de la capitale italienne , un revolver chargé dans la poche. Selon le quotidien italien , le père a alors confronté l'assassin de son fils, d'abord par quelques mots, avant de sortir son arme et de tirer sur sa victime dans le dos, qui tentait de fuir devant la situation. La balle aurait transpercé le cœur de Franco Lollobrigida. Malgré les tentatives de réanimation des secours, il n'a pas survécu. Déboussolé, Guglielmo Palozzi a été arrêté par des passants puis par les policiers pour « homicide volontaire ». Des milliers de personnes sur les réseaux sociaux lui ont tout de même exprimé son soutien. « Je ne sais pas ce qui a bien pu se passer : un geste irréfléchi de la part de Guglielmo, je l'aurais compris après le premier verdict d'acquittement. Mais pas maintenant, quelques mois seulement après la condamnation en appel. C'est vrai que la douleur de perdre son fils a été atroce », souligne Fabrizio Federici, l'avocat de la famille Palozzi. Franco Lollobrigida s'était toujours déclaré innocent. En 2023, il avait reconnu avoir donné un coup de poing à Palozzi, mais nié être responsable de sa mort, qu'il attribuait à un passage à tabac commis par d'autres. Le jeune homme de 34 ans était resté cinq mois dans le coma avant de mourir en juin 2020.