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Le Soir
5 days ago
- Sport
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« La même semaine, nous avons passé avec succès l'examen de viabilité de l'UEFA » : malgré son départ, John Textor n'en démord pas avec la DNCG
Le football français n'est pas passé loin d'un nouveau drame. Après les Girondins de Bordeaux, l'Olympique Lyonnais aurait pu lui aussi connaître une descente aux enfers prématurée. Rétrogradé dans un premier temps en Ligue 2 par le gendarme financier du foot français, l'OL a en effet obtenu sur le fil son maintien en appel ce mercredi, une fois Michele Kang apparue aux commandes du club. Invité ce jeudi de l'émission White & Jordan diffusée sur la radio britannique Talksport, John Textor s'en est pris une nouvelle fois à la DNCG, qualifiant son processus de « très subjectif ». Il a également affirmé que selon lui, il pense avoir « vraiment été le problème » de l'OL dans ses rendez-vous avec le gendarme financier français. Et comme si la situation dans laquelle il avait laissé le club rhodanien ne suffisait pas, il a également déclaré être très intéressé par le rachat de Sheffield Wednesday, pensionnaire de Championship. Toujours dans l'émission, il s'interroge : « Comment un club comme l'OL peut-il être relégué pour des raisons de viabilité ? Et la même semaine, nous avons passé avec succès l'examen de viabilité de l'UEFA, qui est très complet et extrêmement professionnel. » Après avoir critiqué la volonté de la Fédération française de football de vouloir « prendre le contrôle » sur le football professionnel, ce qui d'après lui est une « énorme erreur », Textor juge pourtant « très bien s'entendre » avec Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG à qui il s'était notamment opposé au sujet des droits télé de la Ligue 1.


L'Équipe
5 days ago
- Sport
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« Je pense que je suis vraiment le problème » : John Textor tacle la DNCG et le foot français
L'OL tout juste maintenu en Ligue 1, son ancien président John Textor a critiqué, sur la radio Talksport, le processus de la DNCG. L'homme d'affaires américain a également estimé qu'il a incarné un repoussoir pour des instances françaises en décalage avec sa vision. Écarté de l'OL depuis quelques jours à peine, John Textor a encore la langue bien pendue. Invité de l'émission White & Jordan diffusée sur la radio britannique Talksport jeudi soir, lors de laquelle il a notamment révélé être intéressé par le rachat de Sheffield Wednesday (Championship), l'homme d'affaires américain s'en est pris à la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion), dont il juge « le processus très subjectif ». Il a également affirmé qu'il « pense qu'(il) a vraiment (été) le problème » de l'OL dans ses rendez-vous avec le gendarme financier français. « Comment un club comme l'OL peut-il être relégué pour des raisons de viabilité ? Et la même semaine, nous avons passé avec succès l'examen de viabilité de l'UEFA (*), qui est très complet et extrêmement professionnel », s'est-il notamment ironiquement interrogé. Rétrogradé en Ligue 2 par le gendarme financier du foot français, le club rhodanien a en effet obtenu sur le fil son maintien en appel, mercredi, une fois Michele Kang apparue aux commandes. « Ce n'est pas tout noir ou tout blanc, s'est défendu Textor, qui a semblé cristalliser les tensions dans ce dossier. Ils prennent littéralement vos revenus provenant des joueurs et des transferts et disent que cela ne doit pas être pris en compte. Nous réalisons 100 millions de dollars par an grâce à la vente de joueurs. Or, selon leur modèle de viabilité, ils doivent faire des projections comme si vous ne vendiez aucun joueur. » « J'essaie d'être un agent du changement. Je pense que la gouvernance en France ne fonctionne pas » John Textor Des sommes importantes ont été négligées par la DNCG selon l'Américain, qui défend un modèle de capitaux fluctuants qui rompt avec les exigences de l'instance de contrôle. « J'essaie d'être un agent du changement. Je pense que la gouvernance en France ne fonctionne pas », a ajouté Textor, très critique. « Nous essayons d'introduire un modèle type Premier League dans lequel chaque club dispose d'une voix. Cela n'a jamais été fait auparavant. » Une disruption qu'il se dit prêt à mener si les autres clubs le suivent. Au-delà de critiquer la volonté de la Fédération française de football (FFF) de vouloir « prendre le contrôle » sur le football professionnel français, une « énorme erreur » à son goût, Textor juge « très bien s'entendre » avec Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG à qui il s'était opposé au sujet des droits télé de la Ligue 1.