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Asie: La Thaïlande accuse le Cambodge de violer le cessez-le-feu
Asie: La Thaïlande accuse le Cambodge de violer le cessez-le-feu

24 Heures

time20 hours ago

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Asie: La Thaïlande accuse le Cambodge de violer le cessez-le-feu

Malgré un accord de trêve négocié par la Malaisie, Bangkok accuse mardi Phnom Penh de violations de la trêve. Publié aujourd'hui à 04h02 Mis à jour il y a 11 minutes Des soldats cambodgiens dans la province d'Oddar Meanchey, près de la frontière avec la Thaïlande, le 27 juillet 2025. AFP La Thaïlande a accusé mardi le Cambodge d'avoir violé un cessez-le-feu entré en vigueur quelques heures plus tôt sous l'égide de la Malaisie, et qui est censé mettre fin à près d'une semaine de sanglants combats frontaliers entre les deux pays. Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim avait annoncé lundi que Bangkok et Phnom Penh étaient parvenus à «un accord commun prévoyant un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel» à partir de 00H00 mardi (17H00 GMT lundi). Mais l'armée thaïlandaise a fait état mardi de «troubles (…) causés par la partie cambodgienne» dans la zone de Phu Makua, ayant «conduit à un échange de tirs entre les deux parties qui a continué jusqu'à ce matin». D'autres affrontements se sont produits ailleurs jusqu'à 05H30 (00H30 en Suisse), a affirmé un porte-parole de l'armée thaïlandaise dans un communiqué. Le Premier ministre cambodgien Hun Manet avait quant à lui écrit plus tôt sur Facebook que «la ligne de front se calme depuis le cessez-le-feu». Et un journaliste de l'AFP dans la ville cambodgienne de Samraong, à 20 kilomètres de la frontière, avait fait état d'une accalmie peu avant minuit après une journée de tirs d'artillerie incessants. Au moins 38 morts Les affrontements ont fait au moins 38 morts depuis jeudi et provoqué le déplacement d'environ 300'000 habitants. Les deux royaumes d'Asie du Sud-Est s'opposent depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune, définie au temps de l'Indochine française. Mais rarement dans l'histoire récente un tel épisode de violences avait secoué la région. La Thaïlande et le Cambodge se sont accusés mutuellement d'avoir attaqué en premier, et chaque camp a remis en cause la sincérité de l'adversaire, avant de s'asseoir à la table des négociations, sous l'œil des Etats-Unis et de la Chine. «Félicitations à tous!», a écrit le président Donald Trump sur son réseau Truth Social après l'annonce de la trêve, indiquant avoir parlé aux dirigeants des deux pays. «Retour à la normale» Le Premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, a salué l'intervention de la Malaisie, qui occupe la présidence tournante de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean), de la Chine et du «président Trump». «Nous sommes convenus d'un cessez-le-feu, qui, nous espérons, sera respecté de bonne foi par les deux parties», a-t-il déclaré. De son côté, le Premier ministre cambodgien Hun Manet a jugé que cet accord de paix offrait une chance d'un «retour à la normale». Un espoir prudent dominait parmi les déplacés, des deux deux côtés de la frontière, après l'annonce du cessez-le-feu. Au Cambodge, Phean Neth, 45 ans, a trouvé refuge dans un vaste camp de déplacés sur le site d'un temple, loin des combats. «Je suis tellement heureuse que je ne peux pas le décrire». Côté Thaïlandais, Tee Samanjai, 68 ans, pense déjà à son retour à la ferme et ce qu'il y fera: «vérifier les poulets, fertiliser le riz, et prendre soin des champs». Mais l'inquiétude n'est pas loin. »Je veux rentrer mais je n'ai pas du tout confiance dans le Cambodge. Personne dans notre village n'a confiance». Surenchère Bangkok et Phnom Penh étaient à couteaux tirés depuis la mort d'un soldat khmer, fin mai, lors d'un échange de tirs dans une zone contestée. Depuis, sur fond de flambée du discours nationaliste, les deux pays se sont engagés dans une surenchère de mesures qui ont affecté les flux économiques et de personnes. Avant le déclenchement des affrontements, la Thaïlande avait aussi expulsé l'ambassadeur cambodgien de son territoire et rappelé le sien présent au Cambodge. Le royaume khmer avait répondu en dégradant «au plus bas niveau» les relations diplomatiques avec son voisin. Donald Trump avait appelé le chef des deux camps samedi, les exhortant à s'entendre autour d'un accord rapide, sous peine de geler les discussions portant sur les droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1ᵉʳ août. Les affrontements ont officiellement fait 25 morts côté thaïlandais, dont onze soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien. Plus de 138'000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 140'000 Cambodgiens ont fait de même, d'après Phnom Penh. L'accord de cessez-le-feu prévoit la tenue d'une réunion d'un comité transfrontalier au Cambodge le 4 août. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

L'ONU accuse les talibans de «violations graves» de droits humains concernant des Afghans renvoyés dans leur pays
L'ONU accuse les talibans de «violations graves» de droits humains concernant des Afghans renvoyés dans leur pays

Le Figaro

time6 days ago

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L'ONU accuse les talibans de «violations graves» de droits humains concernant des Afghans renvoyés dans leur pays

L'ONU a alerté ce jeudi 24 juillet sur des «violations graves» des droits humains commises par les autorités talibanes contre des Afghans de retour dans leur pays, alors que le flot d'Afghans expulsés par l'Iran et le Pakistan pourrait atteindre 3 millions en fin d'année. Ces «violations graves» des droits humains «comprennent des cas de torture, de maltraitance, d'arrestation et de détention arbitraire», ont rapporté la Mission d'assistance des Nations unies en Afghanistan (Manua) et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, dans un rapport commun. Publicité D'après ces agences onusiennes, ces violations ont été commises contre des Afghans «en fonction de leur profil» et ont ciblé des femmes, des employés de médias et des membres de la société civile, mais aussi des individus affiliés à la République tombée en 2021 et à ses forces de sécurité, malgré l'amnistie dont les talibans assurent qu'ils bénéficient. Des campagnes d'expulsions lancées par l'Iran et le Pakistan «Renvoyer chez eux des individus qui y risquent d'être persécutés, torturés ou d'y subir un traitement ou des punitions cruelles, inhumaines ou dégradantes, des disparitions forcées ou d'autres préjudices irréparables, est une violation du principe de non-refoulement et une entorse grave au droit international», ont dénoncé la Manua et le Haut-Commissariat aux droits de l'homme. Depuis 2023 et le début de vastes campagnes d'expulsion lancées par l'Iran et le Pakistan, des millions d'Afghans sont rentrés dans leur pays. Pour la seule année 2025, plus d'1,6 millions de personnes ont regagné le territoire afghan, en écrasante majorité en provenance d'Iran. Le Haut-commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) a récemment estimé qu'ils pourraient être trois millions au total d'ici la fin de l'année, à rentrer dans un pays confronté à une grave crise humanitaire.

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