Dernières actualités avec #volaggravé


Le Figaro
04-08-2025
- Politics
- Le Figaro
Hauts-de-Seine : un père et son fils ligotés à leur domicile par un faux pompier, plus de 300.000 euros de préjudice
Trois hommes se sont présentés à leur domicile, à Neuilly-sur-Seine, dimanche matin. Les victimes ont été menacées avec une arme à feu et ont subi des violences. Un père et son fils ont été violemment agressés à leur domicile à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), dimanche 3 août, a appris Le Figaro de source policière. Vers 7 heures 15, un faux pompier s'est présenté à la porte de leur domicile, situé dans une rue calme à proximité de la station de métro «Les Sablons», prétextant «s'occuper des extincteurs», selon cette source. L'individu est parvenu à entrer de force dans la maison avec deux complices. Publicité Les poings liés Sous la menace d'une arme à feu, le père et son fils ont été attachés, les poings liés, et ont subi des violences. Selon nos informations, les malfaiteurs ont volé des montres de luxe d'une valeur d'environ 300.000 euros ainsi que 30.000 euros en liquide. Les trois individus ont pris la fuite en voiture une quinzaine de minutes plus tard. En état de choc, les victimes ont été prises en charge par les sapeurs-pompiers puis hospitalisées. Contacté par Le Figaro, le parquet de Nanterre confirme l'ouverture d'une enquête pour «vol aggravé». Selon les chiffres fournis au Figaro par la préfecture de police de Paris, 282 «home-jacking » ont été recensés dans l'agglomération parisienne en 2024, contre 318 en 2023. La préfecture de police en dénombrait 73 sur les trois premiers mois de 2025, contre 69 sur la même période en 2024.


Le Parisien
01-08-2025
- Entertainment
- Le Parisien
Guerre autour de l'héritage de Werenoi : le producteur du rappeur placé en garde à vue et renvoyé devant le tribunal
Objet d'une féroce bataille dans un climat de tensions, l'héritage de Werenoi va entraîner un procès. Selon nos informations, le producteur du rappeur français, décédé à l'âge de 31 ans le 17 mai dernier, a été placé mercredi en garde à vue dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte par le parquet de Bobigny pour « vol aggravé et extorsion », procédure déclenchée par la plainte d'une amie proche de l'artiste installée à Dubaï. À l'issue de 48 heures de garde à vue dans les locaux de la Sûreté territoriale de Seine-Saint-Denis, Babiry Sacko, patron du label PLR Music, a été déféré devant le parquet. Il a ensuite fait l'objet d'une convocation devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour y être jugé. De sources concordantes, le parquet avait un temps envisagé d'ouvrir une information judiciaire et de réclamer la détention provisoire de Babiry Sacko. Le ministère public a finalement opté pour un renvoi direct devant la juridiction de jugement, avec placement sous contrôle judiciaire dans l'attente du procès. À l'origine de cette procédure : Fatima, une jeune femme vivant à Dubaï et qui s'est présentée comme une relation intime de Werenoi lors de son dépôt de plainte. Originaire de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne) où elle a connu, adolescente, le rappeur avant de le retrouver aux Émirats arabes unis, elle a accusé Babiry Sacko, le producteur de Werenoi, de l'avoir agressée avec trois hommes dans un bar à chicha de Montreuil (Seine-Saint-Denis), dans la nuit du 21 au 22 mai, alors qu'elle était de passage en France. Après plusieurs messages menaçants alors que l'artiste vient de décéder, « Babs » lui aurait donné rendez-vous dans cet établissement de nuit pour lui réclamer une somme d'un million d'euros appartenant au rappeur. Cette dernière lui aurait alors rétorqué qu'elle n'avait nullement accès à ces fonds, placés dans une banque à Dubaï, et que seuls les ayants droit ou la mère du défunt artiste pouvaient les récupérer dans le cadre d'une procédure de succession. « Babs » l'aurait alors frappée avec ses complices à coups de gifles et de coups de poing avant de lui confisquer son passeport. Des photos et un examen médical confirment que Fatima a été violentée - plusieurs jours d'ITT lui ont été prescrits. Après l'ouverture de l'enquête préliminaire en réaction à la plainte de Fatima, le producteur, a accusé la plaignante de détenir « injustement sur un compte bancaire à Dubaï une somme de 1 million d'euros appartenant à Werenoi » et d'escroquerie. Ce que cette dernière dément fermement. L'homme disait par ailleurs être soutenu par la famille du rappeur dans sa démarche et qu'il cherchait à récupérer cet argent pour elle. Les choses semblent désormais moins évidentes et les proches de Werenoi semblent perdus dans un conflit financier qui les dépasse, certains ayant témoigné depuis leur soutien à la plaignante. Cette dernière a depuis déposé une seconde plainte, pour cyberharcèlement, après les nombreux messages hostiles publiés par le producteur et son entourage la visant. Le prochain épisode de cette bataille devrait donc se tenir devant trois magistrats du tribunal correctionnel de Bobigny.