Dernières actualités avec #zoneeuro


Le Figaro
a day ago
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La Banque de France propose de diminuer le taux du livret A à 1,7% au 1er août
La Banque de France a partagé ce mercredi cette suggestion, obtenue à l'aide d'un savant calcul qui prend notamment en compte l'inflation. La baisse du taux du livret A au 1er août se confirme. Ce mercredi, la Banque de France a proposé de faire passer le taux du produit d'épargne favori des Français à 1,7%. Une modification à laquelle s'attendaient les spécialistes. Le gouvernement doit désormais donner son avis sur cette idée, une décision attendue dans la journée. Pour rappel, le taux du «placement préféré des Français» est déterminé selon une formule bien précise, encadrée par les pouvoirs publics. Il résulte d'une moyenne entre l'inflation et les taux interbancaires, c'est-à-dire les taux auxquels les banques se prêtent de l'argent entre elles, d'autre part. «Cette formule prend en compte la moyenne semestrielle des taux interbancaires au jour le jour dans la zone euro et la moyenne semestrielle du taux d'inflation, arrondi au dixième de point le plus proche, sans jamais descendre en dessous de 0,50%», détaille Catherine Rocha-Sanches, cheffe de produits sur l'épargne réglementée au sein de la banque SG. Or, l'inflation a considérablement ralenti dans l'Hexagone, ces derniers mois. Publicité Chaque année, le taux du livret A est actualisé au 1er février et au 1er août. La Banque de France rend son avis à la mi-juillet, avant que le ministre de l'Économie ne tranche, en fonction de la conjoncture économique et des prévisions d'inflation. Avec un taux actuel de 2,4%, un épargnant ayant atteint le plafond réglementaire de 22.950 euros perçoit environ 45,90 euros d'intérêts mensuels. Un rendement qui passe à 32,5 euros, avec un taux de 1,7%. À lire aussi Comment compenser la baisse du taux du livret A ? Des experts de la gestion de patrimoine donnent leurs solutions Le taux du Livret d'épargne populaire (LEP), réservé aux ménages modestes, passerait quant à lui de 3,5% à 2,7%, a par ailleurs recommandé mercredi le gouverneur. Ce taux fait l'objet d'un «coup de pouce», sa formule théorique le faisant ressortir à 2,2%. «Les mesures de soutien régulières pour promouvoir le LEP ont porté leurs fruits», se félicite la Banque de France, avec «presque 12 millions» de LEP ouverts.


La Presse
2 days ago
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La France présente son plan contre le « danger mortel » de la dette
La France présente son plan contre le « danger mortel » de la dette (Paris) Le premier ministre français François Bayrou a dévoilé mardi son plan choc pour redresser les finances d'un pays soumis au « danger mortel » de « l'écrasement par la dette », prévoyant notamment de geler les dépenses de l'État et de supprimer deux jours fériés. Anne RENAUT et Fabien ZAMORA Agence France-Presse Il a assuré que « nous sommes à un moment critique de notre histoire », alors que le déficit public de la France a atteint 5,8 % du PIB en 2024, pour une dette publique représentant près de 114 % du PIB, troisième plus importante de la zone euro, derrière la Grèce et l'Italie. À la tête d'un gouvernement qui n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale (la chambre basse du Parlement) et dont les marges de manœuvre politiques sont très réduites, M. Bayrou en a appelé à l'exemple particulièrement frappant de la Grèce, mise sous tutelle internationale dans les années 2010 après avoir été emportée par le poids de sa dette. « Il ne faut jamais oublier l'histoire de la Grèce », a-t-il mis en garde dans son discours à Paris, ajoutant que « chaque seconde la dette de la France augmente de 5000 euros », et déplorant que les Français considèrent « comme normal depuis des décennies que l'État paie tout ». « Nous sommes devenus accros à la dépense publique », a-t-il lancé. Il a présenté un plan autour de deux axes, l'un pour réduire la dette, l'autre pour accroître la production dans un contexte de croissance morose, tout en épargnant les dépenses militaires, qui doivent augmenter de 6,7 milliards d'euros en 2026. Il a pour objectif de ramener progressivement le déficit à 2,9 % du PIB en 2029, « seuil à partir duquel, dans un pays comme le nôtre, la dette n'augmente plus ». « Contribution » des plus fortunés Pour ce faire, « l'État se fixe comme première règle de ne pas dépenser davantage à l'euro près en 2026 qu'en 2025, à l'exception de l'augmentation de la charge de la dette et des dépenses supplémentaires pour le budget des armées ». L'État prévoit de supprimer 3000 postes d'emplois publics dès 2026, ou encore de « supprimer des agences improductives qui dispersent l'action de l'État ». Les pensions des nombreux retraités n'augmenteront pas en 2026 et « l'ensemble des prestations sociales seront maintenues en 2026 à leur niveau de 2025 ». Alors que le président Emmanuel Macron est régulièrement accusé par ses détracteurs d'être au service des riches, le gouvernement de centre droit prévoit « une contribution des plus fortunés », qui sera définie par les parlementaires. Concernant les dépenses de santé, et alors que les autorités soulignent depuis des années la forte consommation de médicaments par la population, le premier ministre prévoit une réduction de 5 milliards d'euros des dépenses sociales annuelles. Sur 2026, les efforts sur les dépenses de l'État, des collectivités locales et les dépenses sociales doivent permettre d'économiser 21 milliards d'euros, les bénéfices attendus du gel des prestations sociales et du barème de l'impôt sur le revenu de 7 milliards supplémentaires. « Guerre sociale » Sur le deuxième axe d'effort, pour augmenter la production française, François Bayrou a proposé la suppression de deux des 11 jours fériés : le lundi de Pâques et le 8-Mai, qui célèbre la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, « dans un mois de mai devenu un véritable gruyère », compte tenu des nombreux jours fériés qui le ponctuent. Cette mesure rapportera « plusieurs milliards d'euros au budget de l'État », selon lui. Sans majorité, M. Bayrou a reconnu être « à la merci des oppositions », qui, si elles joignent leurs voix de la gauche à l'extrême droite, peuvent le faire tomber comme ce fut le cas en décembre pour son prédécesseur Michel Barnier, justement sur des textes budgétaires. Les premières réactions sont très négatives. « Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons », a mis en garde la cheffe de file de l'extrême droite, Marine Le Pen (Rassemblement national, RN). « Bayrou déclare la guerre sociale », a lancé, à l'autre extrémité de l'échiquier politique, Mathilde Panot, patronne des députés La France insoumise (LFI, gauche radicale). Son leader Jean-Luc Mélenchon a exhorté RN et Parti socialiste à se joindre à « une censure » pour « faire partir Bayrou ». Si LFI et RN décident de renverser le gouvernement, son sort dépendra des socialistes. Mais pour l'heure, aucun des ténors du PS n'a brandit le mot de « censure ».


Le Parisien
2 days ago
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Livret A : pourquoi la baisse de son taux ne serait pas une si mauvaise nouvelle
Le livret A rentre dans le rang. Son taux devrait en effet chuter à 1,7 % au 1er août et ce pour les six prochains mois. L'officialisation, qui devait avoir lieu ce mardi 15 juillet, a été reportée en raison des annonces budgétaires de François Bayrou. Mais le ministre de l'Économie Éric Lombard devrait s'en tenir aux recommandations du gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau . Éric Lombard devrait opter, comme il y a six mois, pour une stricte application de la formule qui prévoit que le taux du livret A est révisé chaque semestre en fonction du taux d'intérêt à court terme de la zone euro et de la moyenne de l'inflation sur cette période.


Le Parisien
4 days ago
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Budget : l'économie des Shadoks
Alors que le Premier ministre s'apprête à dévoiler son plan d'économies budgétaires, une question pointe : mais qu'avons-nous fait de tout l'argent dépensé dans les dernières années ? Mille soixante-quatre milliards de dette supplémentaires sous la présidence Macron. Alors que nos services publics sont efflanqués et que les agents de l'État désertent l'éducation ou la santé devant les conditions de travail. Quant au mur d'investissements à réaliser qui se dresse devant nous, pour la défense, la transition écologique, la recherche ou la rénovation des chemins de fer, il n'a fait que se rehausser. Au point que l'État semble aujourd'hui plus pauvre que lorsque la dette n'avait pas atteint cet Himalaya, et la France moins préparée au futur. « Nous avons protégé les Français face aux crises épidémique et énergétique », explique l'exécutif pour justifier les sommes englouties . C'est vrai. À une nuance près. Entre 2019 et 2023, la dette française a gonflé de 12 % du PIB. Sur la même période, les pays de la zone euro, confrontés aux mêmes crises, ont vu leur passif progresser en moyenne de 4 points de PIB seulement. Trois fois moins. L'écart représente 250 milliards d'euros, dépensés en plus par la France.


Le Figaro
6 days ago
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S&P relève la note de la Bulgarie avec son entrée dans la zone euro
L'agence de notation S&P a relevé jeudi la note de la Bulgarie de «BBB» à «BBB+», citant l'approbation formelle donnée au pays pour rejoindre la zone euro au 1er janvier 2026. Les ministres des Finances de l'Union européenne ont donné mardi leur feu vert final à l'adoption de cette monnaie par la Bulgarie. La Commission européenne avait déjà estimé début juin que la Bulgarie respectait l'ensemble des conditions nécessaires pour adopter l'euro, et la Banque centrale européenne (BCE) avait également émis un avis positif. «La Bulgarie bénéficiera de la politique monétaire crédible de la Banque centrale européenne ainsi que de l'accès aux marchés de capitaux de la zone euro», a commenté S&P dans un communiqué, assortissant sa note de «perspectives stables» pour le pays. L'agence a toutefois relevé des difficultés potentielles, notamment le fait que la BCE soit encline à s'aligner sur les plus puissants membres de l'union monétaire, Allemagne et France en tête, la Bulgarie restant le pays le plus pauvre de l'UE. Publicité Selon S&P, la Bulgarie peut compter sur de solides secteurs des services, en particulier le tourisme et les technologies, ce qui atténue les effets d'une économie qui dépense encore plus en importations de biens et de services qu'elle n'engrange de recettes via les exportations. La Bulgarie avait souhaité passer à l'euro plus tôt, mais elle en avait été empêchée jusqu'ici en raison d'une inflation trop élevée sur fond de grave crise politique. La monnaie unique européenne a été lancée le 1er janvier 1999 pour les transactions électroniques. Mais elle a pris une forme concrète à partir du 1er janvier 2002.