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3 days ago
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« C'est important d'avoir cinq bons gardiens »
(Joliette) Rarement le Canadien aura affiché autant de profondeur entre les poteaux, depuis l'arrivée d'Éric Raymond à titre d'entraîneur des gardiens, à l'été 2021. Lorsqu'il a été embauché par Marc Bergevin, Raymond espérait compter sur Carey Price. Celui-ci a finalement intégré le programme d'aide de la LNH. Son absence a fait de la place à un jeune Samuel Montembeault, qui n'avait alors que 25 matchs d'expérience dans la LNH derrière la cravate. Se sont succédé cette année-là Jake Allen, Andrew Hammond et Cayden Primeau. Michael McNiven avait même obtenu ses premières – et seules – minutes dans la LNH. Éric Raymond mise aujourd'hui sur une meilleure profondeur. « C'est important d'avoir cinq bons gardiens de but dans une organisation. Tu ne sais jamais ce qui va arriver : les saisons sont longues, difficiles », a-t-il indiqué, lors de la Classique de Golf Dominique Ducharme à Joliette jeudi. PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Kaapo Kahkonen L'acquisition de Kaapo Kahkonen est à la source de cette profondeur renouvelée. Le vétéran tentera d'arracher le poste d'auxiliaire, qui semble pour l'instant destiné à Jakub Dobes. « Avoir un vétéran comme ça qui vient mature, je pense que c'est une bonne acquisition », a commenté Raymond. « Après ça, Jakub, reste que c'est un gars qu'on aime beaucoup et que c'est un espoir. Puis on était bien contents de lui l'année passée. » Embauché à titre de joueur autonome le 1er juillet, le vétéran finlandais compte sur 140 matchs d'expérience dans la LNH. Il a surtout joué dans la Ligue américaine la saison dernière. Son expérience fait de lui le troisième gardien parfait, assez bon pour dépanner le grand club si nécessaire, assez expérimenté pour épauler un jeune avec le Rocket de Laval à temps plein. Bien qu'il soit trop tôt pour définir son rôle, selon Éric Raymond, on devine que si l'ordre des choses est respecté, c'est à Laval que Kahkonen entamera la saison. « D'avoir un vétéran de sa qualité [à Laval], c'est excellent pour l'organisation », a vanté Éric Raymond. « C'est un compétiteur, il va arriver et vouloir compétitionner pour le meilleur poste possible. En même temps, je suis certain qu'il a une ouverture d'esprit. Quand il a signé avec notre organisation, il savait ce qui pourrait arriver », a-t-il ajouté. Sur la bonne voie On peut comprendre que Dobes part avec une longueur d'avance pour un poste à Montréal, notamment en raison de ses illuminations de la dernière saison. Invaincu à ses cinq premières sorties, le Tchèque a donné un élan à l'équipe, la propulsant vers une participation en séries. PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE Jakub Dobeš « J'ai beaucoup aimé sa progression », a confié Éric Raymond. « C'était une grosse marche pour lui de partir de Laval, et même de devenir pro, à partir de la NCAA. » Mais tu sais, on ne change pas tout en une journée. Son éthique de travail s'est beaucoup améliorée. Je pense qu'il a amélioré beaucoup de choses dans son jeu, qu'il est sur la bonne voie. Éric Raymond au sujet de Jakub Dobeš En jouant en séries, Jakub Dobeš a « cassé la glace », selon lui. Il était entré en action après une blessure subie par Samuel Montembeault, au troisième match. « Il a fait face à une grande pression. Il n'y était pas habitué, puis il a bien fait ça. La prochaine fois que ça lui arrivera, il sera en contrôle, il saura à quoi s'attendre », assure Raymond. Un autre gardien de l'organisation a connu un baptême de feu en séries. Éric Raymond était un spectateur attentif lorsque Jacob Fowler a fait ses débuts chez le Rocket de Laval. Il a apprécié ce qu'il a vu. « C'est un excellent gardien de but, calme, en contrôle. Il n'y a pas grand-chose qui l'énerve. Il lit bien le jeu et les lancers. C'est juste une question d'avoir des matchs, de s'améliorer pour lui », considère-t-il. PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE Jacob Fowler L'unifolié, encore ? Un duel est peut-être à venir pour le poste d'auxiliaire, mais Samuel Montembeault, lui, est assuré du conserver sa place au sommet de la pyramide. Lorsqu'Éric Raymond est arrivé chez le Canadien, Montembeault n'était qu'un espoir quelconque, réclamé au ballottage. Les choses ont depuis changé. Le Bécancourois a même représenté le Canada à la Confrontation des 4 nations, une reconnaissance incontestable du chemin parcouru ces dernières années. PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Samuel Montembeault « De voir Sam si heureux d'avoir été sélectionné, et la progression qu'il a eue pendant quatre ans pour se rendre là, c'est ce qui m'importe le plus. Il a mis beaucoup d'efforts et nous rend de super services », a souligné Raymond. « Il a fait beaucoup d'améliorations depuis quelques années, mais ce n'est jamais acquis […]. Pour lui, ça devient plus facile, quand il a un mauvais match, ou une mauvaise passe. Et elles ne sont pas longues, ses mauvaises passes. Il revient rapidement avec un bon match », a-t-il analysé. Seul le temps dira si cette progression permettra de représenter le Canada à nouveau, cette fois, aux Jeux olympiques de Milan-Cortina, en 2026.


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5 days ago
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Lutte à venir et profondeur nécessaire
(Joliette) Rarement le Canadien n'aura affiché autant de profondeur entre les poteaux, depuis l'arrivée d'Éric Raymond à titre d'entraîneur des gardiens, à l'été 2021. Lorsqu'embauché par Marc Bergevin, Raymond espérait compter sur Carey Price. Celui-ci a finalement intégré le programme d'aide de la LNH. Son absence a fait place à un jeune Samuel Montembeault, qui n'avait alors que 25 matchs d'expérience dans la LNH derrière la cravate. Se sont succédé cette année-là Jake Allen, Andrew Hammond et Cayden Primeau. Michael McNiven avait même obtenu ses premières-et seules-minutes dans la LNH. Éric Raymond mise aujourd'hui sur une meilleure profondeur. « C'est important d'avoir cinq bons gardiens de but dans une organisation. Tu ne sais jamais ce qui va arriver : les saisons sont longues, difficiles », a-t-il indiqué, lors de la Classique de Golf Dominique Ducharme. PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Kaapo Kahkonen L'acquisition de Kaapo Kahkonen est à la source de cette profondeur renouvelée. Le vétéran tentera d'arracher le poste d'auxiliaire, qui semble pour l'instant destiné à Jakub Dobes. « Avoir un vétéran comme ça qui vient mature, je pense que c'est une bonne acquisition », a commenté Raymond. « Après ça, Jakub, reste que c'est un gars qu'on aime beaucoup et que c'est un espoir. Puis on était bien contents avec lui l'année passée ». PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE Jakub Dobes Embauché à titre de joueur autonome le premier juillet, le vétéran finlandais compte sur 140 matchs d'expérience dans la LNH. Dans l'organisation des Jets, des Panthers et de l'Avalanche, il a surtout joué dans la ligue américaine la saison dernière. Son expérience fait de lui le troisième gardien parfait, assez bon pour dépanner en haut si nécessaire, assez expérimenté pour épauler un jeune en bas à temps plein. Bien qu'il soit trop tôt pour définir son rôle, selon Éric Raymond, on devine que si l'ordre des choses est respecté, c'est à Laval que Kahkonen entamera le calendrier régulier. « D'avoir un vétéran de sa qualité [à Laval], c'est excellent pour l'organisation », a vanté Éric Raymond. « C'est un compétiteur, il va arriver et vouloir compétitionner pour le meilleur poste possible. En même temps, je suis certain qu'il a une ouverture d'esprit. Quand il a signé avec notre organisation, il savait ce qui pourrait arriver », a-t-il ajouté. Sur la bonne voie On peut comprendre que Dobes part avec une longueur d'avance pour un poste à Montréal, notamment en raison de ses éclats de ses illuminations de la dernière saison. Invaincu à ses cinq premières sorties, le Tchèque a donné un élan à l'équipe, la propulsant vers une participation en séries. « J'ai beaucoup aimé sa progression », a partagé Éric Raymond. « C'était une grosse marche pour lui de partir de Laval, et même de devenir pro, à partir de la NCAA. » Mais tu sais, on ne change pas tout en une journée. Son éthique de travail s'est beaucoup améliorée. Je pense qu'il a amélioré beaucoup de choses dans son jeu, qu'il est sur la bonne voie. Éric Raymond au sujet de Jakub Dobes En participant en séries, Jakub Dobes a « cassé la glace », selon lui. Il était entré en action après une blessure subie par Samuel Montembeault, au troisième match. « Il a fait face à une grande pression. Il n'y était pas habitué, puis il a bien fait ça. La prochaine fois que ça lui arrivera, il sera en contrôle, il saura à quoi s'attendre », assure Raymond. Un autre gardien de l'organisation a connu un baptême de feu en séries. Éric Raymond était un spectateur attentif, lorsque Jacob Fowler a fait ses débuts chez le Rocket de Laval. Il a apprécié ce qu'il a vu. PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE Jacob Fowler « C'est un excellent gardien de but, calme, en contrôle. Il n'y a pas grand-chose qui l'énerve. Il lit bien le jeu et les lancers. C'est juste une question d'avoir des matchs, de s'améliorer pour lui », considère-t-il. L'unifolié, encore ? PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Samuel Montembeault Un duel est peut-être à venir pour le poste d'auxiliaire, mais Samuel Montembeault, lui, est assuré du conserver sa place au sommet de la pyramide. Lorsqu'Éric Raymond est arrivé chez le Canadien, Montembeault n'était qu'un espoir quelconque, réclamé au ballottage. Les choses ont depuis changé. Le Bécancourois a même représenté le Canada à la Confrontation des Quatre Nations, une reconnaissance incontestable du chemin parcouru lors des dernières années. « De voir Sam si heureux d'avoir été sélectionné, et la progression qu'il a eue pendant quatre ans pour se rendre là, c'est ce qui m'importe le plus. Il a mis beaucoup d'efforts et nous rend de super services », a félicité Raymond. « Il a fait beaucoup d'améliorations depuis quelques années, mais ce n'est jamais acquis […] Pour lui, ça devient plus facile, quand il a un mauvais match, ou une mauvaise passe. Et elles ne sont pas longues, ses mauvaises passes. Il revient rapidement avec un bon match », a-t-il analysé. Seul le temps dira si cette progression permettra de représenter le Canada à nouveau, cette fois, aux Jeux olympiques de Milan-Cortina, en 2026.


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5 days ago
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« C'est important d'avoir cinq bons gardiens de but dans une organisation »
(Joliette) Rarement le Canadien n'aura affiché autant de profondeur entre les poteaux, depuis l'arrivée d'Éric Raymond à titre d'entraîneur des gardiens, à l'été 2021. Lorsqu'embauché par Marc Bergevin, Raymond espérait compter sur Carey Price. Celui-ci a finalement intégré le programme d'aide de la LNH. Son absence a fait place à un jeune Samuel Montembeault, qui n'avait alors que 25 matchs d'expérience dans la LNH derrière la cravate. Se sont succédé cette année-là Jake Allen, Andrew Hammond et Cayden Primeau. Michael McNiven avait même obtenu ses premières-et seules-minutes dans la LNH. Éric Raymond mise aujourd'hui sur une meilleure profondeur. « C'est important d'avoir cinq bons gardiens de but dans une organisation. Tu ne sais jamais ce qui va arriver : les saisons sont longues, difficiles », a-t-il indiqué, lors de la Classique de Golf Dominique Ducharme. PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Kaapo Kahkonen L'acquisition de Kaapo Kahkonen est à la source de cette profondeur renouvelée. Le vétéran tentera d'arracher le poste d'auxiliaire, qui semble pour l'instant destiné à Jakub Dobes. « Avoir un vétéran comme ça qui vient mature, je pense que c'est une bonne acquisition », a commenté Raymond. « Après ça, Jakub, reste que c'est un gars qu'on aime beaucoup et que c'est un espoir. Puis on était bien contents avec lui l'année passée ». PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE Jakub Dobes Embauché à titre de joueur autonome le premier juillet, le vétéran finlandais compte sur 140 matchs d'expérience dans la LNH. Dans l'organisation des Jets, des Panthers et de l'Avalanche, il a surtout joué dans la ligue américaine la saison dernière. Son expérience fait de lui le troisième gardien parfait, assez bon pour dépanner en haut si nécessaire, assez expérimenté pour épauler un jeune en bas à temps plein. Bien qu'il soit trop tôt pour définir son rôle, selon Éric Raymond, on devine que si l'ordre des choses est respecté, c'est à Laval que Kahkonen entamera le calendrier régulier. « D'avoir un vétéran de sa qualité [à Laval], c'est excellent pour l'organisation », a vanté Éric Raymond. « C'est un compétiteur, il va arriver et vouloir compétitionner pour le meilleur poste possible. En même temps, je suis certain qu'il a une ouverture d'esprit. Quand il a signé avec notre organisation, il savait ce qui pourrait arriver », a-t-il ajouté. Sur la bonne voie On peut comprendre que Dobes part avec une longueur d'avance pour un poste à Montréal, notamment en raison de ses éclats de ses illuminations de la dernière saison. Invaincu à ses cinq premières sorties, le Tchèque a donné un élan à l'équipe, la propulsant vers une participation en séries. « J'ai beaucoup aimé sa progression », a partagé Éric Raymond. « C'était une grosse marche pour lui de partir de Laval, et même de devenir pro, à partir de la NCAA. » Mais tu sais, on ne change pas tout en une journée. Son éthique de travail s'est beaucoup améliorée. Je pense qu'il a amélioré beaucoup de choses dans son jeu, qu'il est sur la bonne voie. Éric Raymond au sujet de Jakub Dobes En participant en séries, Jakub Dobes a « cassé la glace », selon lui. Il était entré en action après une blessure subie par Samuel Montembeault, au troisième match. « Il a fait face à une grande pression. Il n'y était pas habitué, puis il a bien fait ça. La prochaine fois que ça lui arrivera, il sera en contrôle, il saura à quoi s'attendre », assure Raymond. Un autre gardien de l'organisation a connu un baptême de feu en séries. Éric Raymond était un spectateur attentif, lorsque Jacob Fowler a fait ses débuts chez le Rocket de Laval. Il a apprécié ce qu'il a vu. PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE Jacob Fowler « C'est un excellent gardien de but, calme, en contrôle. Il n'y a pas grand-chose qui l'énerve. Il lit bien le jeu et les lancers. C'est juste une question d'avoir des matchs, de s'améliorer pour lui », considère-t-il. L'unifolié, encore ? PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Samuel Montembeault Un duel est peut-être à venir pour le poste d'auxiliaire, mais Samuel Montembeault, lui, est assuré du conserver sa place au sommet de la pyramide. Lorsqu'Éric Raymond est arrivé chez le Canadien, Montembeault n'était qu'un espoir quelconque, réclamé au ballottage. Les choses ont depuis changé. Le Bécancourois a même représenté le Canada à la Confrontation des Quatre Nations, une reconnaissance incontestable du chemin parcouru lors des dernières années. « De voir Sam si heureux d'avoir été sélectionné, et la progression qu'il a eue pendant quatre ans pour se rendre là, c'est ce qui m'importe le plus. Il a mis beaucoup d'efforts et nous rend de super services », a félicité Raymond. « Il a fait beaucoup d'améliorations depuis quelques années, mais ce n'est jamais acquis […] Pour lui, ça devient plus facile, quand il a un mauvais match, ou une mauvaise passe. Et elles ne sont pas longues, ses mauvaises passes. Il revient rapidement avec un bon match », a-t-il analysé. Seul le temps dira si cette progression permettra de représenter le Canada à nouveau, cette fois, aux Jeux olympiques de Milan-Cortina, en 2026.