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Guillaume Boivin entame son cinquième Tour de France
Guillaume Boivin (Israel – Premier Tech) était au départ de la première étape du 112e Tour de France, qui s'est amorcé samedi matin à Lille. Fidèle à ses habitudes, le Québécois a mis la table pour placer certains de ses coéquipiers dans les meilleures circonstances possibles pour l'arrivée au sprint.
louis-michel lelievre
Sportcom
C'est toutefois le Belge Jasper Philipsen (Alpecin – Deuceninck) qui s'est imposé à la ligne d'arrivée pour remporter la dixième victoire d'étape de sa carrière au Tour de France. Il s'empare du même coup du maillot jaune de meneur du classement général provisoire.
PHOTO LOIC VENANCE, AGENCE FRANCE-PRESSE
Jasper Philipsen
Philipsen a devancé l'Érythréen Biniam Girmay (Intermaché – Wanty) et le Norvégien Soeren Waerenskjold (Uno-X Mobility), qui terminent respectivement deuxième et troisième.
Le Letton Krists Neilands a été le meilleur représentant d'Israel – Premier Tech avec une 15e place.
Guillaume Boivin a complété l'étape au 57e échelon (+39 secondes) dans le deuxième groupe.
« Je me sentais bien, malheureusement je me suis retrouvé du mauvais côté de la cassure dans le peloton, mais heureusement, nous avions trois gars à l'avant. J'aurais préféré être devant avec mes coéquipiers, mais les jambes sont au rendez-vous et je vais m'assurer d'être près de mes coéquipiers la prochaine fois », a partagé Guillaume Boivin.
« On était tous autour de Pascal Ackermann pour le sprint aujourd'hui [samedi]. Le travail a été bien fait avec Krists Neilands et Joseph Blackmore. C'était extrêmement nerveux et il n'y avait pas de place pour tout le monde à l'avant. »
Le travail de Boivin sera à nouveau sollicité lors des prochaines étapes alors que des arrivées au sprint sont à prévoir à plusieurs reprises au cours de la première semaine du Tour.
Dimanche, la deuxième étape reliera les villes de Lauwin-Planque et Boulogne-sur-Mer, sur 209,1 kilomètres.
« On va travailler fort dans les prochains jours, le finish ne sera pas facile demain, ce ne sera peut-être pas un sprint massif, mais nous avons des cartes à jouer. On le sent déjà, c'est un Tour qui sera très nerveux, particulièrement avec le vent. On sera fatigué rapidement, mais c'est le Tour, c'est la plus grande course au monde et on veut tous bien faire. On va prendre chaque étape comme une course d'un jour », a conclu Guillaume Boivin.