Dernières actualités avec #ânes


Le Parisien
25-07-2025
- Politics
- Le Parisien
« Ils font tellement partie du paysage, c'est dommage » : le seul élevage d'ânesses laitières quitte le Val-de-Marne
Des hi-han, il n'y en aura bientôt plus à Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne). Le mois prochain, les 19 ânes de l'Asinerie Francilianes quitteront définitivement les 18 ha qu'ils occupent dans le parc départemental de la Plaine-des-Bordes et aux alentours, pour rejoindre leur nouveau lieu de vie, une ferme, à 400 km d'ici. Avant cela, à l'entrée du parc, la boutique de ce qui constituait la seule asinerie laitière d'Île-de-France continue d'accueillir les clients chaque mercredi, vendredi et samedi. Mais il ne reste qu'une semaine pour faire ses emplettes en savons et autres produits cosmétiques fabriqués à partir du lait des ânesses. La boutique ferme le 2 août à 19 heures.


Le Parisien
24-07-2025
- Science
- Le Parisien
« On n'avait pas prévu que les ânes se prennent pour des cambrioleurs » : deux wallabies s'échappent de leur enclos dans le Puy-de-Dôme
Si vous vous trouvez dans le Puy-de-Dôme et que vous voyez surgir d'un buisson un petit kangourou bondissant, pas de panique ! Le marsupial, en réalité un wallaby , est en cavale depuis ce mercredi 23 juillet, dans le secteur de La Goutelle (Puy-de-Dôme), à l'ouest de Clermont-Ferrand. Mais malgré plusieurs apparitions, son propriétaire n'a toujours pas réussi à remettre la main sur le jeune Sydney. « On l'a revu plusieurs fois, notamment ce matin. Il est toujours à proximité de la maison, mais il est très vif et discret. Dès qu'on s'approche, il se cache. Et ici, on est en plein bois », précise Thierry, son propriétaire. Sydney est l'un des deux wallabies récemment installés dans cette pension animale de trois hectares, entièrement clôturée et nichée dans les bois, où vivent paisiblement poules, pintades, dindons, un poney… et deux ânes, désormais soupçonnés d'avoir organisé l'évasion. « Franchement, on pensait que c'était impossible qu'ils s'échappent. On a tout sécurisé. Mais on n'avait pas prévu que les ânes se prennent pour des cambrioleurs », sourit Thierry. « On pense que ce sont eux qui ont ouvert la porte à Sydney et Darwin. Ils sont malins, ces deux-là. Ils ont probablement manipulé le verrou. En tout cas, la porte était ouverte, et les wallabies se sont échappés. » Si Darwin est revenu sagement à la maison, Sydney, lui, semble bien décidé à profiter de sa liberté : « Le premier n'était pas allé bien loin, juste dans le parc des ânes. On a réussi à le faire rentrer rapidement. L'autre, par contre, s'est lancé dans une véritable exploration. » Des vidéos de l'animal ont été publiées sur les réseaux sociaux par des riverains surpris , confirmant sa présence dans les environs. Pour l'heure, aucune intervention de professionnels n'est envisagée. Thierry espère pouvoir récupérer l'animal lui-même, sans stress. « Si quelqu'un le voit, il ne faut pas courir après lui, ça ne ferait que l'effrayer. Il faut juste me prévenir, je viendrai. » Si vous apercevez Sydney, vous pouvez contacter Thierry au 06.07.51.41.47.


Le Parisien
10-07-2025
- Business
- Le Parisien
« Beaucoup de gamins vont être tristes… » : les ânes en culotte absents de l'île de Ré, une première depuis 1988 !
Les stars de l'île de Ré ne défileront pas cet été. Pour la première fois depuis 1988, les ânes en culotte de Régis Léau resteront au près. Le sexagénaire, éleveur passionné de baudets du Poitou, a préféré jeter l'éponge. Ses « bourricots », fidèles compagnons de Saint-Martin-de-Ré (Charente-Maritime) , ne revêtiront plus leurs traditionnels atours bleus ou rouges cousus pour les protéger des mouches et moustiques depuis le XIXe siècle. « Beaucoup de gamins vont être tristes… ça m'embête énormément », confirme Régis Léau en évoquant encore « une année de transition ». Il se laisse quelques mois de réflexion et la possibilité de passer la main à un(e) futur(e) passionné(e). Mais les chances de l'apercevoir auprès d'un âne en culotte sont minces, désormais. En cause ? « Plusieurs facteurs, énumère l'éleveur aux 36 ânes. Trouver du personnel, en raison du manque de logements pour les saisonniers, est compliqué. Les vacances estivales ne cessent aussi de raccourcir, de neuf à sept semaines, ce qui ampute notre saison et nos budgets. Quant au prix de la nourriture, il augmente… » L'installation, l'an dernier, de diverses animations et cabanes aux abords du parcours emprunté par les ânes a aussi compliqué la donne. « Les ânes sont très méfiants. Quand on change leur décor, leurs habitudes, ils ne veulent plus travailler », résume sérieusement Régis Léau. Les accusations de maltraitance animale, « qui dégénèrent depuis 5 ans » ont donné le coup de grâce, embraie le Rétais en évoquant « la méconnaissance des animaux de travail » et « les propos toujours plus violents des gens ». Pas assez d'eau, d'ombre, de nourriture : les remarques fusent régulièrement auprès de cet éleveur pourtant engagé dans la sauvegarde du baudet du Poitou, une espèce menacée. Ce mardi 8 juillet, il a même été appelé en catastrophe « pour un âne mort au milieu d'un champ ». « Quand je suis arrivé sur place, il y avait un attroupement et la police municipale. L'ânesse en question, âgée d'un an, dormait sous sa mère… » Lassé par ces plaintes qu'il juge infondées, ce passionné « n'a plus envie de travailler simplement pour être l'icône de l'île de Ré ».