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24 Heures
a day ago
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Copenhague: des activités gratuites contre un geste pour l'environnement
L'initiative CopenPay propose aux visiteurs et locaux des récompenses en échange d'actions écoresponsables. Le programme connaît un succès grandissant et pourrait inspirer d'autres villes touristiques. Publié aujourd'hui à 14h19 L'initiative CopenPay propose aux touristes et aux habitants une centaine de récompenses comme un café, une viennoiserie ou un concert offert contre une heure de ramassage des déchets (image d'illustration). AP Rocio Gómez a passé une heure à découvrir les canaux de Copenhague en bateau sans débourser un centime: elle a ramassé des déchets flottants, profitant d'une initiative estivale de la ville qui récompense les comportements écoresponsables. Pendant sa balade maritime sur un hors-bord à moteur électrique, qui coûte habituellement autour de 80 euros l'heure, la touriste mexicaine a aidé à nettoyer le port de la capitale danoise. «Tu fais quelque chose de bien en passant du bon temps», se félicite-t-elle auprès de l'AFP. La trentenaire, qui travaille dans le développement durable, entend profiter d'autres offres du programme durant son séjour dans la ville. Initiative CopenPay Lancée mi-juin et prévue pour durer neuf semaines, l' initiative CopenPay propose aux touristes et aux habitants une centaine de récompenses comme un café, une viennoiserie ou un concert offert contre une heure de ramassage des déchets, mais également un repas à prix réduit en échange de jardinage ou une visite guidée gratuite pour ceux qui restent plus de trois jours. «Quatre personnes sur cinq veulent faire une bonne action, mais une seule le fait, nous nous sommes demandé comment combler cet écart et inspirer davantage de personnes à faire quelque chose de bien» pour l'environnement, explique Rikke Holm Petersen, directrice de la communication de Wonderful Copenhagen, l'office du tourisme local. L'an dernier, l'initiative, dans sa phase pilote, avait déjà séduit 75'000 amateurs. Cette année, Wonderful Copenhagen table sur «le double, ou même plus». Le nombre d'institutions et d'entreprises participantes a été multiplié par quatre, aucun d'entre elles ne bénéficiant d'une contrepartie financière. Analyse des déchets Chez l'organisateur de balades sur les canaux GoBoat, comme chez beaucoup de participants, l'offre est limitée. «Quelque 60 personnes peuvent venir tous les mardis et jeudis matin» après s'être inscrites via le site, détaille Isabel Smith. Cette biologiste marine est chargée d'analyser les déchets ramenés par les utilisateurs de CopenPay, en moyenne deux kilos par bateau et essentiellement du plastique. «Je mesure le plastique en fonction de sa largeur et de sa longueur, puis j'identifie son type, explique-t-elle. Cela nous aide à mieux comprendre les recherches actuelles sur la pollution plastique dans le port et à localiser précisément où se concentre cette pollution.» La proposition convainc les adeptes. Comportement écoresponsable «Lorsque vous voyagez dans différents endroits, vous souhaitez vivre des expériences différentes et j'ai trouvé cela assez incroyable», assure Rocio Gómez. «Au début, c'était assez propre, extrêmement propre même, mais ensuite on a trouvé certains coins qui étaient assez sales et puis nous avons commencé à ramasser tous les déchets des coins avec un filet en bambou», poursuit-elle. Elle a partagé son bateau avec Marta Reschiglian, une étudiante italienne, et sa bande d'amis en échange Erasmus. «Comme nous sommes étudiants et que nous avons parfois un budget très serré, c'est vraiment sympa de pouvoir faire ces choses, de combiner un comportement un peu durable et respectueux de l'environnement avec un moyen d'obtenir des choses gratuitement», salue Marta. Pour elle, «beaucoup de villes devraient commencer à adopter ce genre d'initiatives. Nous constatons partout dans le monde que le tourisme de masse pose de nombreux problèmes. (…) C'est un bon exemple.» Le projet pourrait faire des émules au-delà des frontières danoises. «On a initié une toute nouvelle discussion, ou agenda, mondiale sur l'impact des voyages, ce qui est vraiment important», estime la responsable de Wonderful Copenhagen. Dans la capitale danoise, l'initiative pourrait aussi devenir plus pérenne, avec une version d'hiver. Quelque 4 millions de touristes visitent Copenhague chaque année et la majorité vient en été. Copenhague, capitale écolo Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
3 days ago
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À Lyon, un feu d'artifice «écoresponsable» et soucieux «des oiseaux» pour le 14 juillet
La municipalité écologiste promet un spectacle pyrotechnique «écoresponsable et soucieux de la protection de la faune et la flore» pour le 14 juillet à Lyon. Après «Les feux olympiques» en 2024 pour rendre hommage aux valeurs du sport à quelques semaines des JO, la ville de Lyon va proposer ce lundi 14 juillet un nouveau tableau intitulé «Lyon au plus près des étoiles». Un feu d'artifice de 20 minutes 30, tiré depuis la colline de Fourvière, conçu comme «une expérience qui invite à rêver, à s'émerveiller et à contempler l'immensité du ciel étoilé ; au-delà de notre perception habituelle», indique la ville dans un communiqué. Un show pyrotechnique «écoresponsable et soucieux de la protection de la faune et la flore» annonce par ailleurs la collectivité. Ainsi, les bombes utilisées seront principalement en papier et carton recyclé, 100% biodégradables. «Elles sont étudiées pour ne pas générer de déchets (pas de retombées)», précise la commune. Et d'ajouter : «Par ailleurs, une attention toute particulière est accordée à la faune et à la flore. En effet, la société conçoit ses spectacles en prévoyant une montée sonore en puissance progressive afin d'accoutumer les oiseaux comme si un orage approchait. Ils vont ainsi s'abriter, peut-être fuir pour se réfugier ailleurs le temps du spectacle.» Publicité Dans le cœur de ville, quatre zones de circulation et de sécurité vont être mises en place. Une zone bleue sur la colline de Fourvière où la circulation automobile sera interdite de 19h à minuit et l'accès piéton de 20h à minuit, une zone rouge dans les secteurs où le spectacle sera visible où la circulation des véhicules sera interdite à partir de 19h. Et deux zones (rose et jaune) en presqu'île où la circulation sera réglementée. Attention, les sorties et les entrées des parkings privés ou publics seront interdites aux horaires indiqués sans dérogation possible.


Le Parisien
3 days ago
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- Le Parisien
Cette paire de baskets blanches Nike est idéale pour toutes vos tenues de juillet (moins de 80 euros)
Confortables même durant les journées les plus ensoleillées, les baskets Nike Court Vision Low Next Nature vous accompagneront tout au long de l'été et au-delà. Faciles à porter en version blanche, ces sneakers complèteront à merveille vos ensembles les plus colorés comme vos tenues les plus chics. Décorées d'un Swoosh ton sur ton ultra-discret, ces chaussures sportswear ne laisseront pas les passionnés de mode sportive indifférents. En effet, leur silhouette trouve son origine sur les terrains de basketball des années 80. Grâce à cette inspiration vintage, les Nike Court Vision Low Next Nature ont séduit de nombreux internautes, qui ont été plus de 380 à leur attribuer une note de 5 étoiles. Sur le Nike Store, vous trouverez ces sneakers de la taille 38.5 au 49.5. Faites vite, les baskets Nike Court Vision Low Next Nature vous attendent à 79,99 euros sur la boutique en ligne de Nike. Fabriquées avec au moins la moitié de leur poids en matières recyclées, les baskets Nike Court Vision Low Next Nature font partie des articles conçus par Nike dans le cadre de sa démarche Move to Zero. En choisissant ces sneakers, vous aiderez donc la célèbre marque de mode sportswear à se diriger vers ses objectifs écoresponsables, visant à atteindre un fonctionnement zéro déchet et une empreinte carbone nulle. En plus d'être moins impactantes que d'autres paires pour l'environnement, les Nike Court Vision Low Next Nature se montreront accueillantes pour vos pieds. En effet, ces baskets à l'empeigne impeccable disposent d'un col bas d'une grande douceur. Pour plus de respirabilité, vous pourrez compter sur des perforations à la pointe, ainsi que sur les côtés. Munies de renforts cousus, ces chaussures sportives reposent sur une semelle extérieure en caoutchouc. Pour un maximum de confort, optez pour une demi-pointure de moins qu'à l'accoutumée. Cliquez ici pour profiter de l'offre sur les baskets Nike Court Vision Low Next Nature Les autres baskets à saisir chez Nike :


L'Équipe
4 days ago
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- L'Équipe
« Ma marque de vêtements, c'est ma bouffée d'oxygène, ça me permet de sortir la tête du foot », Timothé Nkada, attaquant de Rodez
Deuxième meilleur buteur de Ligue 2 cette saison, Timothé Nkada développe HDV, sa marque de vêtements. Amoureux de la mode, l'attaquant de Rodez habille écolo et fashion. Sur le terrain, Timothé Nkada n'est pas du genre à faire dans la dentelle. En dehors, il fait dans la couture. Le buteur de Rodez, décisif à vingt et une reprises en Ligue 2 cette dernière saison (17 buts, 4 passes), voit sa carrière décoller au même rythme que sa marque de vêtements. Créée en 2019, HDV (acronyme d'Hygiène de vie) a depuis deux ans et demi sa boutique dans le centre-ville de Rennes, où l'attaquant a été formé de 2014 à 2019. « On est très contents du développement de la marque ! À terme, le projet est d'être connu partout en France. C'est un travail de longue haleine, on gagne du terrain petit à petit. » L'histoire d'HDV a écrit ses premières lignes il y a presque six ans, à la signature de son premier contrat pro à Reims. « Je mûrissais cette idée dans ma tête depuis deux, trois ans. J'attendais de passer pro pour la lancer, car une bonne marque écoresponsable, ça coûte cher. Je voulais éviter d'avoir une pression financière pour privilégier la qualité du vêtement », dévoile celui qui a conçu de A à Z sa première collection. Par leur style, ses pièces « semi haut de gamme » qu'il vêt fièrement tentent de « s'affranchir de l'image de marque de footeux ». Son concept ? « Un mélange de mon côté écolo et de mon côté fashion », résume-t-il, en touchant sa boucle d'oreille. Son enseigne « streetwear » au logo en forme de pot de miel valorise au maximum le circuit court : « On produit au Portugal et sur certaines pièces on fait du 100 % made in France dans nos ateliers rennais. On essaye de faire le plus local possible sur toutes les étapes de production. » Une inspiration puisée au Danemark Comme au foot, « Tim », 25 ans, carbure à la passion. « Depuis petit, j'ai toujours aimé la sape, être bien habillé, créatif dans mes tenues... Je suis au quotidien les marques qui bossent bien », confie-t-il, en mentionnant Stockholm Surfboard Club, Aimé Leon Dore ou encore Marché Noir. L'attaquant au crâne rasé, passé par Aalborg au Danemark et le FC Koper en Slovénie, a puisé une partie de son inspiration dans les pays nordiques. Si, là-bas, la mode n'est « pas très colorée », elle n'en a pas moins impressionné le footballeur. « Au Danemark, j'ai pris une claque ! Tu peux voir des mamans avec des pantalons larges qui tombent sur leur paire de chaussures. J'ai vraiment kiffé la façon dont ils s'habillent, la coupe de leurs vêtements... Les marques y sont très avant-gardistes. » Diplômé d'un BTS Gestion d'Unités Commerciales, ce fan de NBA adore sa double casquette. Le week-end ? Il marque. La semaine, sa marque. « C'est mon projet coup de coeur. Au club, tout le monde sait que j'ai HDV. Mes coéquipiers ont déjà commandé des pièces. C'est ma bouffée d'oxygène, ça me permet de sortir la tête du foot », sourit l'entrepreneur. L'ex-international français des moins de 20 ans délègue néanmoins le gros du travail à ses sept salariés, mais téléphone quotidiennement à son associé. « Je m'occupe de tout, assure Enzo Jamoteau, le gestionnaire. Tim valide les grosses décisions. On lui laisse son énergie pour le foot en priorité. HDV, ça vient après. » Si ces deux activités ne se chevauchent pas, elles s'influencent. « Plus ça va marcher pour moi dans le foot, plus la marque gagnera en visibilité. Et plus on aura de moyens, aussi », ambitionne le natif de Lille, qui rêve de faire ses débuts en sélection camerounaise, le pays d'origine de son père. Avec un maillot sur le dos ou un hoodie, Nkada garde le même objectif : « Continuer à évoluer, comme un Pokémon. »