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Le Figaro
a day ago
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Le «stock tank pool», l'art de transformer un abreuvoir en piscine à petit prix
Vous rêvez d'avoir une piscine, mais vous êtes freiné par le prix des installations classiques ? Un nouveau concept pourrait bien vous étonner par sa simplicité et son coût réduit. Zoom sur une tendance aussi économique qu'astucieuse. Sur Instagram et TikTok, un nouveau phénomène fait le buzz : la piscine en cuve, aussi appelée «stock tank pool». Avec son allure industrielle et son côté DIY (fabriqué à la main), elle séduit une communauté grandissante d'amateurs de modes de vie outdoor et de «récup». Facile à installer, personnalisable et résistante, elle semble être la solution idéale pour se rafraîchir par temps chaud sans se ruiner. En quoi consiste exactement cette tendance ? Comment créer une piscine originale à partir d'un simple abreuvoir à bétail ? Nos réponses. D'où vient le concept de piscine stock tank pool ? Tout droit venue des États-Unis, cette tendance a traversé l'Atlantique. L'idée ? Détourner les abreuvoirs en acier galvanisé utilisés par les éleveurs de bétail pour en faire des piscines. Les bassines sont simplement percées pour permettre l'évacuation de l'eau. Un filtre et une pompe peuvent également être ajoutés pour maintenir une eau propre et limiter la prolifération d'algues et de bactéries. Publicité Quels sont les avantages d'une piscine en cuve ? Si vous cherchez une piscine pour faire des longueurs, ce concept n'est pas adapté. En revanche, le stock tank pool, avec sa profondeur d'environ 60 centimètres, est idéal pour se rafraîchir et se détendre. Ces bassines sont aussi très appréciées pour leur look vintage et leur côté industriel qui apportent du caractère à un jardin. Il est même possible de les personnaliser en les peignant ou en les recouvrant partiellement de bois pour un rendu plus chaleureux. Autre avantage, les cuves en acier galvanisé se distinguent par leur légèreté, ce qui facilite leur installation, mais aussi leur déplacement. Cette matière étant conductrice de chaleur, la température de l'eau s'élèvera rapidement si le temps est ensoleillé. De plus, elles constituent un choix plus écologique que les piscines traditionnelles hors sol qui sont généralement fabriquées en plastique. L'acier galvanisé étant très résistant à la corrosion, il est possible de trouver un autre usage à votre stock tank pendant l'hiver, comme le stockage du bois par exemple ou la récupération de l'eau de pluie. De plus, contrairement à une piscine traditionnelle, elle ne nécessitera pas de travaux lourds ni de démarches administratives fastidieuses pour obtenir un permis de construire. Le prix, autre avantage Enfin, son coût global, compris entre 300 et 1000€, reste largement inférieur à celui d'une piscine traditionnelle. À lire aussi Construire une piscine à débordement : tout savoir Où trouver une cuve pour en faire une piscine ? Importer une cuve depuis les États-Unis peut s'avérer compliqué et coûteux. Les frais de transport internationaux, les droits de douane et la TVA s'ajoutent au prix initial, sans compter les délais souvent longs et les difficultés liées au service après-vente. Pour ces raisons, il est préférable de se tourner vers des fournisseurs européens qui proposent des modèles adaptés à cet usage avec différentes tailles, formes et options de personnalisation. Il est également possible d'en dénicher sur des sites de petites annonces. On y trouve parfois des abreuvoirs d'occasion proposés par des professionnels du secteur agricole. Attention cependant à bien vérifier les dimensions, car les cuves agricoles européennes sont généralement moins profondes que les modèles américains. À lire aussi Comment installer un bain nordique dans son jardin ? Publicité Si vous n'avez pas opté pour des options de personnalisation, il vous suffit de percer la cuve à l'aide d'une scie-cloche ou d'un trépan afin d'installer la tuyauterie nécessaire. Il est également recommandé de l'équiper d'un filtre et d'une pompe pour conserver une eau propre. Ensuite, tout va dépendre de l'aménagement souhaité. Vous pouvez bien sûr laisser votre stock tank telle quelle, mais aussi la peindre, la décorer avec des planches, ou même ajouter des accessoires comme des LED ou des plantes pour vous créer votre coin détente.


Le Parisien
a day ago
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- Le Parisien
Dermatose nodulaire contagieuse : un deuxième foyer détecté dans un élevage bovin en Savoie
L'infection se propage et l'inquiétude monte chez les éleveurs savoyards. Après la confirmation d' un premier foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans un élevage bovin en Savoie, la préfecture du département en a annoncé un deuxième ce vendredi 4 juillet. Il se trouve à « proximité immédiate du premier », relève-t-elle auprès d' Ici Pays de Savoie , précisant que de nouvelles bêtes ont été euthanasiées. Depuis le début de la semaine, trois autres foyers étaient dans le viseur des autorités. « Sur les trois suspicions (…) une s'est révélée négative et les deux autres sont toujours en cours d'analyse et, en fonction des résultats, feront l'objet des mesures appropriées », déclare-t-elle auprès de nos confrères. Dans cette zone de 50 km autour de la contamination, qui concerne la Savoie, la Haute-Savoie, l'Ain et l'Isère, les déplacements des bovins sont limités . La surveillance vétérinaire est accrue. Des cas de dermatose nodulaire contagieuse avaient été découverts en Italie au mois de juin, en Sardaigne puis en Lombardie. Cette maladie, qui a fait son apparition en Afrique du Nord en 2023, n'est pas transmissible à l'homme . Elle n'affecte que certains animaux (les bovins, les zébus et les buffles), mais les autres espèces, comme les ovins et les caprins, ne sont pas concernées, précisait le 29 juin dernier, le ministère de l'Agriculture. Le DNC, qui se transmet par piqûre d'insecte, est grave pour les ovins. En plus de la fièvre, elle cause des nodules sur la peau et dans les muqueuses internes et réduit la lactation. Classée par le ministère de l'Agriculture comme maladie de catégorie A, cette maladie « conduit à des pertes de production importantes », insistait le ministère. Pour éviter qu'elle ne se propage, le ministère avait annoncé, en se conformant au droit européen, que le premier foyer allait être « dépeuplé », c'est-à-dire euthanasié.


Le Figaro
2 days ago
- Science
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Lancement de la campagne de vaccination contre la fièvre catarrhale ovine
Le ministère de l'Agriculture a lancé vendredi une campagne de vaccination des ovins et des bovins contre les sérotypes 1 et 8 de la fièvre catarrhale ovine (FCO), financée par l'État à hauteur de 22 millions d'euros, un début un peu tardif selon les éleveurs. Les élevages ont subi des milliers d'euros de pertes l'été dernier causées par la «maladie de la langue bleue», non transmissible à l'homme et contractée par piqûre de moucheron, principalement dues au sérotype 8 dans le Sud et 3 dans le Nord et l'Est. Le sérotype 1 est présent en Espagne mais les éleveurs redoutent qu'il passe les Pyrénées. L'État veut mettre en place un «cordon sanitaire» en vaccinant dans huit départements «proches et frontaliers» avec une première livraison mi-juillet et une deuxième mi-août, indique le ministère dans un communiqué. En plus de la fièvre, des troubles respiratoires ou des avortements, la maladie affecte à plus long terme la fertilité et la production laitière des animaux. Publicité Un «pic des contaminations» qui arrive généralement en été Les doses commandées dans le cadre d'un marché public permettront de vacciner «un million d'ovins et 700.000 bovins contre la FCO 1 et sept millions d'ovins contre la FCO 8». La filière ovine, déjà fragile, est la cible principale de la vaccination contre la FCO 8, qui avait décimé de nombreux troupeaux l'année dernière. «On remercie le ministère pour la prise en considération de la filière ovine, qui a beaucoup souffert. Les quantités ont été bien calibrées, le problème c'est la saison», déclare à l'AFP Michèle Boudoin, éleveuse et présidente de la Fédération nationale ovine. Les animaux, conduits en montagne pour l'été, sont plus difficiles à rassembler. Des injections multiples en période de forte chaleur augmentent aussi les risques d'infection, ajoute-t-elle. «J'avais vacciné avant, à ma charge, mais je vais quand même aller chercher mes doses gratuites pour les rappels et les stocks. J'espère vraiment que les éleveurs vont se mobiliser, il faut les convaincre que l'opération en plein été est quand même bénéfique», dit-elle encore, la vaccination n'étant pas obligatoire. La situation sanitaire s'est stabilisée début 2025 mais «le pic des contaminations» arrive en général au milieu de l'été, rappelle Patrick Bénézit, président de la Fédération nationale bovine, qui espère une «mise à disposition rapide» puisque «quelques semaines sont nécessaires pour construire l'immunité». Un fonds d'indemnisation des pertes de 75 millions d'euros a été mis en place en 2024 pour les victimes des sérotypes 3 et 8. L'État avait aussi financé 13,7 millions de doses de vaccins pour 38 millions d'euros.