Dernières actualités avec #équipeDeFrance

L'Équipe
12 hours ago
- Sport
- L'Équipe
« Stratégiquement, Fabien Galthié a réussi son pari » : Jean-Baptiste Elissalde salue la prestation de la France malgré la défaite en Nouvelle-Zélande
Malgré la défaite en Nouvelle-Zélande (31-27) samedi en test-match, Fabien Galthié et l'équipe de France ont stratégiquement réussi leur pari, selon Jean-Baptiste Elissalde, ancien international et consultant à L'Équipe. On peut résumer le match des Bleus, face à la Nouvelle-Zélande (défaite 31-27), par ce proverbe : plier mais ne pas rompre. Je trouve qu'ils ont fait preuve d'énormément d'abnégation samedi. Ça reste un match compliqué à analyser, avec autant d'écarts sur le papier : du côté des Blacks, 858 sélections sur la feuille contre un peu plus de 300 pour le quinze de France. Stratégiquement, Fabien Galthié a réussi son pari. Les Français n'ont eu qu'une poignée de semaines pour préparer ce match avec une équipe « montée ». C'était très compliqué de construire des choses très précises dans ces conditions, il fallait aller à l'essentiel. Et ils se sont dit : on va taper loin, défendre, serrer les dents et jouer avec nos fulgurances, ce qui s'est passé. L'équipe était bien adaptée à la stratégie... ou la stratégie était bien adaptée à l'équipe. D'habitude, le jeu au pied de l'équipe de France est assuré en priorité par le demi de mêlée (Nolann Le Garrec). Samedi, il a partagé la tâche avec l'ouvreur Joris Segonds. En titularisant le Bayonnais, le staff avait pour objectif de taper loin dans le terrain, un peu comme ce qui s'était passé en novembre lors du match face aux All Blacks (30-29). Les Bleus ont encore voulu trouver de la longueur pour défendre haut. Durant les vingt-cinq premières minutes, en jouant ainsi et en plaquant au-delà de la ligne des 50 mètres, ils ont réussi à ne pas se mettre en danger. Mais progressivement, les coups de pied sont devenus plus courts, les sorties de camp moins réussies et les opportunités néo-zélandaises se sont multipliées. Cela aurait même pu être lourd si les essais néo-zélandais de la 57e et 63e avaient été validés. Nos deux piliers étaient aussi en difficulté autour des rucks en première période. Les Bleus ont commis beaucoup d'erreurs défensives, parce qu'ils étaient occis à certains moments, et c'est bien normal puisque cette jeune équipe découvre en bonne partie ce niveau. « Théo Attissogbe, samedi, c'était Fabien Barthez 1998, il a sauvé un paquet de situations sur la ligne, avec du placement, de la réactivité, des couvertures, des marques » Je note aussi qu'il y a eu de belles réussites sur ce match, comme Théo Attissogbe. Pour moi, samedi, c'était Fabien Barthez 1998, il a sauvé un paquet de situations sur la ligne, avec du placement, de la réactivité, des couvertures, des marques. Avec peu de ballons, Mickaël Guillard a quant à lui été encore bluffant. Il est prêt pour ce niveau. Mais on peut souligner que les Français ont eu de la réussite avec donc ces trois essais refusés à l'adversaire et ces trois essais inscrits avec peu de possession. Faire une fois ce genre de match peut passer, cela ressemble presque à une victoire. Mais reproduire ce type de rencontre, en laissant autant la possession aux All Blacks, me paraît compliqué. À lire aussi Ces Bleus n'ont rien d'une équipe «bis» Slimani : «Je riais et je pleurais en même temps» Les notes de Nouvelle-Zélande - France Attissogbe : «Jouer mon jeu, libéré»


L'Équipe
15 hours ago
- Sport
- L'Équipe
Nolann Le Garrec après la défaite de la France face à la Nouvelle-Zélande : « C'était presque top »
Le demi de mêlée de l'équipe de France Nolann Le Garrec a livré son analyse après la défaite des Bleus face à la Nouvelle-Zélande (31-27), ce samedi à Dunedin, à l'occasion du premier des trois tests qui opposeront les deux équipes. Nolann Le Garrec après la défaite de l'équipe de France face à la Nouvelle-Zélande (31-27) : « Le plan, c'était de rester au contact le plus longtemps possible pour se donner une chance et les faire douter, c'est ce que l'on a fait. On prend cette balle de match à la 78e minute, c'était presque top. On a joué une belle équipe des Blacks aujourd'hui, on va s'en servir pour le prochain match, dans 7 jours, on a la chance de pouvoir les jouer trois fois, on sait qu'on est proches. » Gailleton : «On a su les mettre à mal»


L'Équipe
17 hours ago
- Sport
- L'Équipe
Les chiffres de la courte défaite des Bleus face à la Nouvelle-Zélande
Si l'équipe de France s'est inclinée de seulement quatre points face à la Nouvelle-Zélande (31-27), ce samedi à Dunedin, la domination des All Blacks a été presque sans partage. Voici les chiffres marquants de ce premier test.


L'Équipe
21 hours ago
- Sport
- L'Équipe
La révolution chez les Bleues sera-t-elle suffisante pour rivaliser avec l'Angleterre dans le premier choc de l 'Euro ?
Un an après le terrible échec des JO à domicile, c'est une équipe de France repensée par Laurent Bonadei qui s'attaque à l'Euro. Le choc contre l'Angleterre samedi soir (21 heures) en dira plus sur le vent de renouveau qui souffle sur les Bleues. Montbéliard n'est qu'à une vingtaine de kilomètres de la Suisse, mais l'équipe de France a parcouru un sacré chemin en moins d'un an. Le 25 octobre, les Bleues avaient accueilli la Jamaïque à Bonal, meurtries par l'élimination en quarts de finale (encore !) des Jeux Olympiques (0-1 contre le Brésil). Elles avaient emporté la victoire (3-0) devant un stade bien garni (11 000 spectateurs). Mais l'équipe d'alors n'a plus grand-chose à voir avec celle qui va débuter son Euro aujourd'hui (21 heures) pour un choc contre l'Angleterre. « On a des responsabilités différentes d'avant. Il y a eu énormément de changements », a confirmé Sakina Karchaoui, hier. Estelle Cascarino s'est gravement blessée à un genou. Constance Picaud n'est plus la gardienne titulaire. Les aspirantes Margaux Le Mouël, Julie Dufour, Vicki Becho ou Cindy Caputo ont laissé la place à Alice Sombath, Melween N'Dongala et Melvine Malard. La France voulait panser ses plaies, alors Laurent Bonadei a pensé qu'il fallait prendre des décisions fortes. Titulaires contre les Jamaïquaines, Wendie Renard et Kenza Dali ne font plus partie de son effectif depuis fin mai. Eugénie Le Sommer non plus. L'électrochoc a fait partir 444 sélections en fumée et a sonné le groupe. « Certaines étaient plus affectées que d'autres, avait reconnu Bonadei. Quand on a tant joué avec ces joueuses, qu'il y a de l'amitié, on est forcément marqué par le destin de ses amies. » Une série en cours de huit victoires Le nouveau sélectionneur de l'équipe de France, nommé l'été dernier à la place d'Hervé Renard dont il était l'adjoint, a donc fait sa révolution mois après mois. « Tout le monde a sa chance, mais personne n'est indispensable », avait-il asséné lors de sa prise de fonctions. Comme une prémonition. « Einstein disait que la folie c'est de toujours faire la même chose et de s'attendre à des résultats différents. Comme je souhaite des résultats différents, j'ai décidé de faire autrement », avait-il assumé à l'annonce de sa liste, qui avait créé un séisme dans le monde du football féminin. De quoi faire taire ceux qui le considéraient comme trop conservateur au début de son mandat. Les joueuses, elles, ont bien reçu le message. Les trentenaires (Majri, Peyraud-Magnin) ont senti le vent du boulet et compris ce que le pragmatique Bonadei attendait d'elles pour réussir son pari. Les autres ont pris leurs responsabilités. Elles ont enchaîné 8 victoires depuis la claque reçue à Nice face à l'Espagne (2-4, le 3 décembre), se qualifiant notamment pour les demi-finales de la Ligue des nations. Le 3-4-3, tenté contre la Jamaïque, le Nigeria (2-1) et la Roja, a laissé place à un 4-3-3 efficace dans les deux surfaces. La France a déjà un plan de jeu bien identifié, avec une possession qui tourne presque toujours au-dessus de 60 %, beaucoup d'intensité et un bloc médian-haut. « C'est toujours une équipe très forte. Il y a des nouvelles qui ont beaucoup de talent, de puissance, de vitesse », a admiré hier la sélectionneuse de l'Angleterre Sarina Wiegman. « Aujourd'hui, nous sommes plus qu'une équipe : nous sommes un collectif. » Laurent Bonadei, sélectionneur des Bleues Au-delà de l'aspect technico-tactique, c'est le « projet de vie » si cher à Bonadei qui a peu à peu pris de l'épaisseur. Avec l'aide du préparateur mental Thomas Sammut, le staff a patiemment créé une belle émulation. « Notre premier pilier, c'est le relationnel. Il doit être franc, sincère, a-t-il détaillé. J'ai vu les joueuses s'ouvrir les unes aux autres, aux médias, aux supporters. Par petits pas. Aujourd'hui, nous sommes plus qu'une équipe : nous sommes un collectif. » Une entraîneuse française nous expliquait d'ailleurs récemment qu'elle sentait le groupe comme « libéré d'un poids ». Griedge Mbock, nouvelle capitaine qui fait le pont entre les différentes générations, met souvent en avant l'insouciance d'une équipe rajeunie, moins marquée par les (trop) nombreux échecs passés. « Les JO ont été la plus grosse déception. C'était à la maison, on voulait écrire l'histoire. Je ne désespère pas, j'espère qu'on pourra ramener un premier titre », nous confiait-elle récemment. La défenseuse parisienne, de nouveau blessée à l'issue d'une saison compliquée pour elle sur ce plan, ne sera pas sur le terrain face aux Anglaises pour ce qui est le premier chapitre de la nouvelle histoire bleue. Karchaoui, l'une des trois vice-capitaines, le sait mieux que quiconque : « Personne n'est irremplaçable. »


L'Équipe
a day ago
- Sport
- L'Équipe
Sakina Karchaoui, avant le début de l'Euro contre l'Angleterre : « En pleine bourre »
La milieu Sakina Karchaoui a mis en avant la confiance et la solidarité de l'équipe de France, dont elle est l'une des vice-capitaines. « Notre force, c'est que personne n'est irremplaçable », a-t-elle notamment assuré après le forfait de Griedge Mbock. « Sakina Karchaoui, que ressentez-vous personnellement alors que vous allez disputer votre troisième Euro ?Cela prouve le parcours réalisé jusque-là et puis l'expérience acquise. J'avais 20 ans lors du premier, neuf ans après je suis toujours là. C'est toujours un plaisir de représenter l'équipe de France, même avec des groupes différents, des codes différents. C'est donc une nouvelle étape de ma carrière, avec des responsabilités nouvelles. Quand on arrive en équipe de France, on regarde comment les anciennes font : désormais, c'est à moi de transmettre. Est-ce bien de débuter face à l'Angleterre, un des favoris ?On a hâte de débuter. Jouer le tenant du titre, c'est grand. On s'est très bien préparées pour arriver en pleine bourre. C'est toujours bien de commencer face à une équipe comme ça. Qu'est-ce que change l'absence de Griedge Mbock pour vous ?C'est quelqu'un de très important dans le groupe, mais on sait qu'elle sera avec nous. Elle a toujours de bons conseils à donner. Mais on a un groupe complet, fort, qui peut compter sur tout le monde. Personne n'est irremplaçable : c'est l'une de nos forces. Quel peut être votre rôle pour aider Alice Sombath ou Thiniba Samoura à débuter contre l'Angleterre ?Nous aussi on a commencé jeunes ! On sait ce que cela fait. Les capitaines étaient là pour nous mettre à l'aise. C'est notre rôle de tout faire pour qu'elles soient à 100 % et épanouies chez nous. On croit en tout le monde. On construit un collectif fort. Avec Griedge, qui est une défenseure centrale comme elles, on va beaucoup leur parler pour les mettre en confiance. On est là pour elles. Elles le savent. Appréhendez-vous ce match où il y aura beaucoup de supporters anglais dans le stade de Zürich ?Moi, ce que je vois, c'est qu'il y aura aussi beaucoup de supporters français ! Donc j'espère vraiment qu'on pourra leur donner beaucoup de bonheur. On va se focaliser sur eux, on ira les saluer. »