Dernières actualités avec #équipes


La Presse
a day ago
- Sport
- La Presse
Un Québécois repêché par les Dodgers
Une chance que Charles Davalan est meilleur à la balle qu'au théâtre. Quelques instants avant sa sélection, le Québécois savait que les Dodgers prononceraient son nom au 41e rang du repêchage de la MLB, dimanche. Davalan a pris tout son petit change pour garder la surprise à ses proches, réunis pour regarder l'évènement à la télévision. Il en a été incapable. « J'étais tellement nerveux, j'essayais de ne pas le montrer aux autres. Je ne voulais pas qu'ils stressent. Mais quand j'ai appris que j'allais sortir aux Dodgers, je braillais sans arrêt. Je pense que les autres ont commencé à s'y attendre un peu », raconte le natif de Saint-Bruno de Montarville en riant. Le repêchage de la MLB fonctionne différemment de celui d'autres sports majeurs. Avant d'être sélectionnés, les joueurs négocient une entente avec les équipes. Davalan s'était entretenu avec plusieurs formations, dans les jours précédents le repêchage. Au jour J, deux équipes – les Dodgers, et une autre organisation dont il préfère ne pas dévoiler l'identité – le courtisaient. Elles négociaient activement avec son agent, qui tenait Davalan au courant des tractations au téléphone. Est arrivée la dernière section de la première ronde du repêchage, celle des choix de « balancement », composée de 10 choix remis aux équipes qui font partie des plus petits marchés. Les Dodgers détenaient la 41e sélection dans cette portion, acquise des Reds de Cincinnati. C'était vraiment une organisation qui m'intéressait : elle est prestigieuse, et je sais qu'elle fait un bon travail pour encadrer les jeunes. Charles Davalan L'agent de Davalan a donc prévenu son client qu'il serait choisi par les Dodgers, quelques minutes avant la sélection. C'est à ce moment qu'une poussière lui est tombée dans l'œil, occasionnant la tombée de quelques larmes. « Je pensais à mes parents », confie le jeune homme de 21 ans. « Ils ont toujours cru en moi. D'être avec eux, de sentir que j'allais enfin pouvoir me redonner ce qu'ils m'ont donné, ça a fait déborder toutes les émotions en moi. C'est un de mes rêves de jeunesse qui s'accomplit. » Partager sa joie Les parents de Charles Davalan ont fait les sacrifices inhérents à la pratique du sport-investissements de temps, d'argent, déplacements — mais c'est surtout leur soutien qui marque le voltigeur. « Je n'ai jamais été le plus fort, le plus costaud. Mais ils ont toujours cru en moi. Ils m'ont dit de suivre mes rêves », relate l'athlète de 5 pieds 9 pouces et 190 livres. Quand la pandémie a sévi, Davalan peinait à se faire recruter au niveau collégial américain. Avec l'aval de ses parents, il a donc déménagé en Floride, où il a poursuivi son parcours secondaire. Il s'est ensuite fait recruter par l'Université Florida Gulf Coast, où il a évolué au deuxième but. En 56 matchs, il a amassé 37 points produits, 10 circuits, et une moyenne au bâton de ,288. Sa plus récente saison chez les Razorbacks de l'Université de l'Arkansas a convaincu les Dodgers. Comme premier frappeur, il a maintenu une moyenne de ,346 avec 14 circuits et 60 points produits. PHOTO DYLAN WIDGER, ARCHIVES IMAGN IMAGES Comme premier frappeur des Razorbacks de l'Université de l'Arkansas, Charles Davalan a maintenu une moyenne de ,346 avec 14 circuits et 60 points produits. Sa saison s'est terminée sur une note difficile. Arkansas a été éliminé en demi-finale du championnat national de la NCAA, contre les champions en devenir, LSU. Davalan a commis l'une des deux erreurs défensives menant au triomphe adverse. Comme au hockey Notre homme sait d'ailleurs qu'il doit améliorer sa défensive. Il se démarque par son intelligence, son efficacité au bâton, mais surtout, son intensité. « C'est le genre de joueur que tu détestes affronter, mais que tu adores avoir de ton côté », a dit l'analyste de MLB Network, Tony Vitello, au moment de sa sélection par Los Angeles. Si cette analyse vous rappelle celle de Brad Marchand ou Brendan Gallagher, vous n'êtes pas seuls. « Plusieurs recruteurs me disent que je ressemble à un joueur de hockey sur le terrain », lance Davalan en rigolant. « Je suis robuste, et je travaille fort. Comme je n'ai pas le plus gros gabarit, il faut que je me démarque d'une autre façon », explique celui qui compare son style à Corbin Carroll, des Diamondbacks. Le Brunois a d'ailleurs dû faire le choix entre le hockey et le baseball, à l'âge de 15 ans. J'étais plus en amour avec le baseball. Je voulais mettre tous mes œufs dans le même panier pour augmenter mes chances de percer. Et tu sais quoi ? J'ai été repêché hier. C'est surréel. Charles Davalan Davalan est devenu dimanche le Québécois repêché le plus hâtivement dans la MLB depuis Philippe Aumont, en 2007. Le lanceur avait été sélectionné au 11e rang par les Mariners de Seattle. Par sa sélection, le jeune adulte espère devenir un modèle. Pas nécessairement par ses exploits, mais plutôt par sa passion au jeu. « Je veux que les jeunes jouent à la balle parce qu'ils aiment le faire. Pas parce que leurs parents leur demande. J'aimerais qu'ils retiennent qu'ils n'ont pas besoin d'être le plus grand, le plus fort pour y arriver. Si tu y mets ta tête et ton cœur, de bonnes choses vont se passer pour toi », conclut-il.


L'Équipe
5 days ago
- Sport
- L'Équipe
Comment les maillots distinctifs sont-ils préparés après chaque étape du Tour de France ?
Chaque soir, après chaque étape du Tour de France, Fabrice Pierrot s'affaire à préparer les maillots distinctifs que porteront les coureurs lors de l'étape du lendemain, en fonction de la taille, des sponsors de l'équipe et de la préférence de textile des lauréats. Nous l'avons suivi après l'arrivée de la 6e étape à Vire-Normandie. Toutes les fins d'après-midi du Tour de France 2025 se ressemblent pour Fabrice Pierrot. Et ce depuis 21 ans. « Je suis en charge du transport et de l'impression des maillots de leaders, c'est ma 22e édition du Tour de France. » Sa première étape de sa routine quotidienne commence au pied du podium. « J'ai d'abord un stock de maillots protocolaires déjà prêts pour chaque équipe pour le podium qui a lieu juste après l'arrivée », nous explique-t-il. « Ces maillots ne sont pas les mêmes que ceux que porteront les coureurs en course, ils servent juste à être enfilés avant de monter sur le podium. » La suite se passe dans une camionnette presque anonyme et garée près de l'arrivée. C'est là que Fabrice s'attelle à la préparation des maillots et des combinaisons que les leaders des maillots distinctifs porteront le lendemain pendant la course, selon leur préférence : choix des pièces, impression des panneaux de sponsors, flocage sur le textile selon un procédé différent de celui des maillots de football.


Le Figaro
6 days ago
- Entertainment
- Le Figaro
Des diamants en veux-tu en voilà chez De Beers et Graff
Réservé aux abonnés Les deux maisons britanniques réputées pour leur expertise diamantaire se valent dans leur chasse aux carats et à la rareté. En voyant que De Beers nous donnait rendez-vous rue de la Paix pour venir découvrir ses quarante nouveautés haute joaillerie, l'espoir de découvrir enfin sa première boutique parisienne située au 12, était permis. Hélas, il faudra encore patienter quelques mois avant que les échafaudages ne tombent, mais d'après les équipes «le concept de l'espace sera tout à fait inédit». Nous sommes donc à quelques pas, au 4, dans un appartement loué pour l'occasion, où trône au centre, un acacia, l'arbre emblématique des déserts namibiens. Près de lui, une parure composée d'une bague cocktail toi et moi serti d'un diamant blanc poli et d'un diamant brun brut (c'est-à-dire trouvé tel quel dans les mines), d'un jonc et de créoles en or gravé comme de l'écorce, reprend l'esthétique biscornue de ses branches. «De Beers est le seul joaillier directement lié à la source, c'est-à-dire à posséder des mines, rappellent les équipes. Le chapitre 2 de notre collection Essence of Nature s'inspire du symbolisme des…