Dernières actualités avec #éthylotest


Le Figaro
28-07-2025
- Politics
- Le Figaro
«J'en fais des cauchemars» : un étudiant testé positif à l'alcool après avoir mangé une madeleine
À Mont-de-Marsan, un étudiant de 20 ans, abstème, mange une madeleine industrielle avant de commencer sa journée. L'éthylotest se révèle positif... sa mère et les policiers aussi. Le petit déjeuner tourne à la mauvaise surprise. À Mont-de-Marsan, dans les Landes, un jeune étudiant de 20 ans a vécu une situation ubuesque au moment d'embaucher sur l'exploitation agricole où il est saisonnier. Lui «qui n'a jamais bu la moindre goutte d'alcool de sa vie», de son propre aveu, se prépare au test d'alcoolémie de routine le 23 juillet, aux alentours de 4h du matin. En attendant son tour, il déguste une des deux madeleines. Puis l'étudiant se soumet avec confiance au test, et souffle dans la machine. Une croix rouge apparaît. Stupeur. Étonné, le jeune homme demande à retenter le test à deux reprises, sans que le résultat ne change, relate Sud-Ouest. L'employeur et les collègues sont surpris, car l'étudiant travaille avec eux depuis plus de trois ans et est connu pour sa sobriété. Puis le jeune homme se demande si ce n'est pas la madeleine ingurgitée quelques instants plus tôt qui pourrait être la responsable de son taux d'alcool détecté. Avant un ultime test, il boit un demi-litre d'eau, mâche un chewing-gum puis se lave la bouche. Résultat négatif. Enfin... Publicité «J'aurais pu perdre mon travail» La mère de l'étudiant est très surprise par le récit de son fils. « J'étais en état de choc. Il ne boit pas ! », a-t-elle confié à nos confrères. Pour en avoir le cœur net, elle prend un éthylotest, avale une madeleine et le résultat est... positif. Même si le médecin de la famille précise qu'il est impossible d'avoir un taux d'alcool positif après avoir mangé une madeleine industrielle, mère et fils se rendent au commissariat de la ville landaise en début de soirée, avec un paquet de madeleines sous le bras. Deux policiers goûtent le gâteau, passent l'éthylotest, et quelques instants plus tard, le verdict tombe : « positif », avec un taux au-dessus de la limite des 0,25 mg/L d'air expiré. Selon nos confrères du quotidien local, qui ont essayé les mêmes gâteaux, les effets sont immédiats, puis ils s'estompent dans la demi-heure qui suit. L'étudiant, lui, a déposé une main courante. «Je mange ces madeleines depuis des années, ce sont mes préférées, s'emporte la maman auprès de Sud Ouest. Je me sens trahie. J'ai l'impression que tout cela est irréel. Il faut que ça se sache car si quelqu'un prend la voiture, a des contre-indications ou même si un enfant en mange, les conséquences peuvent être dramatiques.» Le lendemain de l'incident, arrivé à jeun à son travail, le jeune homme souffle dans l'éthylotest : négatif. «J'aurais pu perdre mon travail, j'en fais des cauchemars», a-t-il soufflé après cette mésaventure. Auprès du quotidien local, l'export manager de Productos Arenas, qui fabrique ces madeleines en Espagne, assure que la madeleine «ne contient pas d'alcool dans sa formulation» et pointe plutôt «des facteurs extérieurs indépendants de notre produit», assurant «envoyer un échantillon en laboratoire pour analyse» pour définir clairement les raisons de cette mauvaise surprise.


Le Figaro
11-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Nantes : ivre, il demande à son enfant de souffler dans l'éthylotest pour faire démarrer la voiture
Un quinquagénaire a demandé à son fils, âgé de 11 ans, de faire démarrer son véhicule équipé d'un éthylotest antidémarrage, que lui avait imposé la justice. L'individu a été déféré vendredi devant le parquet de Nantes. La supercherie n'a pas échappé aux gardiens de la paix. Un conducteur âgé d'une cinquantaine d'années a été interpellé dans l'est de Nantes (Loire-Atlantique), lors d'un contrôle effectué le mercredi 9 juillet par des agents de la police municipale. Le chauffeur avait été aperçu par les forces de l'ordre en train d'emprunter à contresens un boulevard. Aussitôt arrêté, l'individu s'est avéré être en état d'ébriété. Il présentait un taux de 1,6 g d'alcool par litre de sang. Les agents n'étaient cependant pas au bout de leurs surprises, puisque le véhicule du quinquagénaire était équipé d'un éthylotest antidémarrage. Le système en question nécessite de souffler une première fois pour faire démarrer le véhicule, puis une seconde fois, de manière aléatoire, entre 5 et 30 minutes après le premier souffle, pour vérifier que le conducteur n'était pas en phase d'alcoolémie ascendante ou qu'une personne n'avait pas soufflé à sa place au départ du trajet, indique une notice de la délégation à la sécurité routière. Or l'individu interpellé mercredi à Nantes a bel et bien rusé. Il a tout simplement fait souffler à sa place son fils âgé de 11 ans. Publicité Le dispositif de l'éthylotest antidémarrage peut être imposé au véhicule d'une personne par une décision de justice, comme alternative à la suspension du permis de conduire. C'était précisément le cas du quinquagénaire nantais, qui a reconnu, au cours de son audition, souffrir d'alcoolisme, indiquent nos confrères de Ouest France . Placé en garde à vue pour «mise en danger de la vie d'autrui» et «conduite en état d'ivresse», l'individu a été déféré vendredi matin devant le parquet de Nantes en vue d'une comparution immédiate, indique au Figaro une source policière nantaise.