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La mère doit être évaluée en psychiatrie, réclame la Couronne
La mère doit être évaluée en psychiatrie, réclame la Couronne

La Presse

time2 days ago

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La mère doit être évaluée en psychiatrie, réclame la Couronne

Depuis son arrestation, l'accusée n'a fait l'objet d'aucune évaluation psychiatrique. Cette demande est finalement venue vendredi après-midi de la part de la procureure de la Couronne M e Lili Prévost-Gravel (sur la photo). Après de nombreux témoignages et deux jours d'audience, la Couronne a finalement demandé au juge vendredi de faire évaluer en psychiatrie la mère accusée d'avoir abandonné sa fillette de trois ans. Le juge déterminera donc vendredi prochain si l'accusée sera libérée et si elle devra être évaluée. L'enquête sur remise en liberté de la femme de 34 ans se déroule depuis deux jours au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield. Une large ordonnance de non-publication – normale à cette étape du processus judiciaire – nous empêche de relater le contenu des témoignages et des observations des parties. La mère de la « fillette de LaSalle » fait face à des accusations d'abandon d'enfant et de négligence criminelle causant des blessures. On lui reproche d'avoir omis de donner les « choses nécessaires à la vie » de sa fille, retrouvée sur le bord d'une autoroute dans l'est de l'Ontario, le 18 juin dernier. Depuis son arrestation, l'accusée n'a fait l'objet d'aucune évaluation psychiatrique. Cette demande est finalement venue vendredi après-midi de la part de la procureure de la Couronne Me Lili Prévost-Gravel. Le juge Bertrand St-Arnaud devra donc déterminer s'il est nécessaire de faire évaluer la femme de 34 ans en psychiatrie. Ici, c'est sa responsabilité criminelle au moment de l'infraction qui est visée. Il n'est donc pas question d'une évaluation sur son aptitude à subir son procès. Après s'être prononcé sur cette question, le juge rendra sa décision sur la remise en liberté de l'accusée. Les deux décisions seront rendues coup sur coup vendredi prochain. La Couronne s'oppose à la libération de l'accusée en vertu de deux critères. D'abord, la détention de l'accusée est nécessaire pour assurer la protection ou la sécurité du public et de la victime. Selon le ministère public, il existe une « probabilité marquée » que l'accusée commette une infraction criminelle ou nuise à l'administration de la justice si elle est remise en liberté. Également, sa libération minerait la confiance du public dans l'administration de la justice. Me Lili Prévost-Gravel représente le ministère public et Me Olivier Béliveau défend l'accusée.

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