Dernières actualités avec #BRI


Le Parisien
22-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Il voulait enlever, violer et tuer une fillette : un quinquagénaire du Loiret interpellé et écroué
Un quinquagénaire, qui projetait d'enlever, violer et tuer une fillette dans la région d'Orléans, a été mis en examen et placé en détention provisoire mi-juin, a-t-on appris mardi auprès du parquet. L'homme a été mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime, instigation d'une personne à commettre une infraction sexuelle sur mineur, mais aussi pour détention, fixation, enregistrement et diffusion d'images pédopornographique, a indiqué la procureure d'Orléans Emmanuelle Bochenek-Puren, confirmant une information de franceinfo. Il a été placé en détention provisoire le 23 juin dernier. Le suspect projetait d'enlever, de violer et de tuer une fillette et a pu être interpellé avant de passer à l'acte, grâce à un enquêteur de l'Office mineur (Ofmin) infiltré sur des forums pédocriminels du darkweb. Selon franceinfo, ce quinquagénaire, déjà condamné il y a plusieurs années pour détention d'images pédopornographiques, y partageait des photos de sa jeune proie et y dévoilait ses intentions de kidnapper cette fillette à la sortie de l'école, la séquestrer, la violer puis la tuer et l'enterrer sur un terrain qui lui appartient. La radio affirme aussi que l'homme habitait à quelques centaines de mètres de chez elle et connaissait sa famille. Il a été interpellé par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) à son domicile, où des médicaments, une corde, mais aussi 100 000 photos et 2 000 vidéos pédopornographiques ont été retrouvés. Parmi les fichiers saisis, plusieurs images représentaient cette fillette virtuellement déshabillée grâce à l'intelligence artificielle et certains fichiers étaient partagés avec plusieurs pédocriminels du monde entier qui voulaient, pour certains, participer à l'enlèvement, ajoute franceinfo.


Le Figaro
18-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Trafic de stupéfiants à Nîmes : une fusillade éclate dans le quartier de Pissevin, les auteurs en fuite
Les quartiers sensibles de Nîmes sont en proie à une spirale de violence depuis la fin du mois de juin. Cette fusillade, qui n'a pas fait de blessé, intervient quelques jours après la découverte du corps calciné d'un jeune homme dans la garrigue. Une spirale de violence qui s'enlise, et sème le chaos. Quelques jours après que le corps d'un jeune homme de 19 ans a été retrouvé, ligoté et torturé, en pleine garrigue, un groupe d'individu s'est rendu dans la cité de Pissevin, à Nîmes (Gard), pour y semer la terreur dans la soirée du 17 juillet, a appris Le Figaro auprès du parquet de Nîmes. Aux alentours de 22 heures, un tireur muni d'une arme longue, et qui se trouvait à bord d'une voiture avec d'autres, a tiré sur un groupe d'individus qui se trouvait place Léonard de Vinci. Les agresseurs ont ensuite pris la fuite en voiture, sans avoir fait de blessé. Sur place, peu après les faits, les enquêteurs ont retrouvé des étuis, et constaté plusieurs impacts de balle sur le mur d'un immeuble voisin, ainsi que sur la porte d'un ascenseur. Une enquête, ouverte pour «tentative de meurtre en bande organisée» et «association de malfaiteurs», a depuis été ouverte par le parquet de Nîmes, et les investigations confiées aux directions de la criminalité organisée du Gard et de l'Hérault. Plusieurs unités - l'unité d'investigation nationale en provenance de Paris, des brigades de recherche et d'intervention (BRI) ainsi que l'Office anti-cybercriminalité - ont été mobilisées en renfort. Publicité Depuis plusieurs semaines, Nîmes, et plus spécifiquement ses quartiers sensibles, sont pris dans le feu d'une guerre de bandes sur fond de trafics de stupéfiants, où se succèdent des poussées de fièvre ultra-violentes. Mardi, le corps sans vie du jeune homme de 19 ans a ainsi été retrouvé par des promeneurs à Saint-Bénézet, une commune rurale située à 30 kilomètres de Nîmes, en partie calciné et abandonné en pleine garrigue par les auteurs de cette opération, propre aux narcotrafiquants. La victime présentait des impacts de balles et aurait, d'après une source policière au Figaro, subi des sévices. Elle a été traînée sur un chemin, a aussi été ligotée avec du ruban adhésif. Sur son corps, les enquêteurs ont également retrouvé un câble «partant de sa sacoche jusqu'à l'entre-jambe». Groupes criminels rivaux Peu après la macabre découverte, la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, avait souligné «un contexte de rivalité ultra-violente entre groupes criminels locaux», dans un communiqué, ce mercredi. Selon elle, ce meurtre peut «être en lien avec une succession de faits de nature criminelle survenus ces dernières semaines dans les quartiers nîmois de Pissevin, Valdegour, Némausus-Jonquilles et Mas de Mingue dans un contexte de rivalité ultra-violente entre groupes criminels locaux». Une enquête a été ouverte pour «meurtre en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime». Le 10 juillet, dans le quartier prioritaire du Mas de Mingue, situé dans l'est de Nîmes, un homme a été tué par balles et un autre a été blessé par des assaillants en voiture qui ont pris la fuite. Deux semaines plus tôt, le 27 juin, une fusillade avait fait six blessés, dont quatre mineurs, lorsque des tireurs avaient ouvert le feu sur une place entourée d'immeubles. Cette fusillade était survenue dans le quartier populaire de Valdegour, dans l'ouest de Nîmes, limitrophe du quartier de Pissevin, gangrené par le trafic de stupéfiants et déjà théâtre de plusieurs fusillades sanglantes. Pour l'heure, aucun lien n'a été formellement établi entre les différentes affaires. Le parquet de Nîmes précise que plusieurs gardes à vue sont en cours, sans que l'on sache dans quelles enquêtes judiciaires.