logo
#

Dernières actualités avec #JO

Gestion des émotions, laisser-aller, visualisation : comment le yoga a aidé Maxime Grousset à performer
Gestion des émotions, laisser-aller, visualisation : comment le yoga a aidé Maxime Grousset à performer

L'Équipe

timea day ago

  • Sport
  • L'Équipe

Gestion des émotions, laisser-aller, visualisation : comment le yoga a aidé Maxime Grousset à performer

Depuis plusieurs années, Maxime Grousset utilise le yoga comme préparation mentale. Le champion du monde sur 50 m papillon explique en quoi cette pratique l'a aidé à bien rebondir après sa déception des JO et à canaliser ses émotions pour être performant. Quand on voit Maxime Grousset, on ne l'imagine pas spontanément dans la salle de danse de l'Insep en train de faire du yoga et de vivre une introspection constructive. Si les préjugés ont encore la vie dure, le sprinteur n'en a cure. Il va même plus loin, en estimant que ses cours de yoga lui servent de préparation mentale. Comment est-ce possible ? Tout simplement parce que ce n'est pas seulement du yoga... Il l'a bien compris. En 2018, le Néo-Calédonien s'est rendu pour la première fois dans l'atelier « Yoga et Performance » d'Armelle Cornillon, danseuse et chorégraphe, et il a vite compris l'intérêt de ces deux séances hebdomadaires d'une heure. Sensibilisé par sa mère, coach de fitness, Pilates et danse, Grousset y a vu un triple objectif : travail de sa souplesse, prévention pour ses épaules fragiles et préparation mentale. « On discute beaucoup de ce qui va et de ce qui ne va pas, de ce qu'on voudrait améliorer, et comment le faire, explique le double champion du monde. C'est une approche complètement différente de la natation, ça me recentre sur moi-même, sur mes émotions, sur des frustrations que j'arrive à comprendre. C'est un plus, ça éveille ma curiosité, des choses que je ressens. » Maxime Grousset médaillé d'or pour la première fois sur 50 m papillon aux Mondiaux Partir du corps pour aider la tête Comme souvent avec les sportifs et leur staff, ça commence par le « bon vieux » saint Thomas et son « je crois ce que je vois ». Traduction : il faut des résultats concrets et rapides. On est loin des préceptes vaseux. Pour Grousset, c'est d'abord parti du physique avant de remonter au cerveau. Comment réduire ses problèmes d'épaule ? À ses rendez-vous chez sa kiné, il a ajouté du yoga. « À cette époque, Maxime n'avait pas la même posture physique, donc pas la même posture ni mentale ni émotionnelle, se souvient la spécialiste. Il avait le sternum un peu rentré, comme ont souvent les nageurs, et un problème de respiration et de diaphragme. On a replacé les omoplates, la tête de l'humérus de nouveau dans l'axe vertical, et il ne fait plus de tendinites. Ça lui a fait du bien. Il a tout de suite accroché. » « On abat les croyances. Sinon tu ne peux pas être dans le présent » Armelle Cornillon, professeure de yoga de Maxime Grousset Comme le corps ne va pas sans la tête, Grousset a aussi travaillé la gestion des émotions. Assis face à face sur le tapis avec sa prof, les fesses ancrées sur sa brique de yoga, la colonne vertébrale droite, il a échangé, parlé, s'est ouvert. « On abat les croyances, complète l'intervenante à l'Insep, qui a accompagné de nombreux champions dans diverses disciplines. Sinon tu ne peux pas être dans le présent, être ici et maintenant. » Le sprinteur a trouvé refuge dans cette bulle où il travaille autant sa souplesse musculaire que spirituelle, avec des postures à tenir et des phrases à bannir comme « je dois », ou le « ou pas » ajouté au « il faut que ». Des mots, des images, des mouvements. Maxime Grousset parle de « routines », de « visualisation », de « laisser-aller », de « piocher certaines énergies », « d'aller chercher du plaisir dans des petites choses ». Lui, c'est souvent les copains, faire la course avec ses potes dans l'eau, ou cuisiner un plat qui lui rappelle son île, la Nouvelle-Calédonie. Dans ce processus où on ne perçoit plus les émotions et la sensibilité comme ennemies, Armelle Cornillon raconte toujours à ses élèves l'histoire du homard qui doit changer de carapace pour survivre. Après les JO, Maxime Grousset a changé de carapace pour grandir. « J'ai su rebondir » : comment Maxime Grousset a réagi après des JO décevants

« J'ai su rebondir » : comment Maxime Grousset a réagi après des JO décevants pour remporter son deuxième titre de champion du monde
« J'ai su rebondir » : comment Maxime Grousset a réagi après des JO décevants pour remporter son deuxième titre de champion du monde

L'Équipe

timea day ago

  • Sport
  • L'Équipe

« J'ai su rebondir » : comment Maxime Grousset a réagi après des JO décevants pour remporter son deuxième titre de champion du monde

Vainqueur lundi sur 50 m papillon après une arrivée dingue, Maxime Grousset a fait un gros travail pour aller empocher lundi son deuxième titre mondial, un an après des JO décevants. Dans une discipline qu'il a apprivoisée presque par hasard. Certaines joies sont plus profondes que d'autres. À Fukuoka, Maxime Grousset irradiait de bonheur comme un enfant devant ses cadeaux à Noël après son premier titre mondial sur 100 m papillon. Deux ans plus tard, toujours en Asie, il diffuse le même bonheur communicatif avec le petit supplément d'âme de celui qui fait bien la différence entre le prix et la valeur des choses. Cette deuxième médaille d'or, cette fois sur 50 m papillon après une arrivée épique digne d'un Phelps-Cavic, vient de plus loin. Quand on a connu l'échec, la réussite propose des saveurs plus subtiles. Celle-ci est très douce avec des petites nuances d'amertume qui rendent le plat savoureux. Personne n'a oublié sa déception aux Jeux de repartir sans médaille individuelle. Maxime Grousset médaillé d'or pour la première fois sur le 50 m papillon aux Mondiaux Pudique et taiseux, il a ravalé sa peine. Il en a peu parlé mais il a travaillé sur lui. « J'ai fait une introspection après ces Jeux olympiques, on ne va pas se mentir. J'ai su mettre en place des choses, des clés psychologiques et physiques, un nouveau physio, pas mal de choses différentes, a-t-il expliqué, juste après son titre. Une équipe gravite autour de moi et pour mon projet. J'ai su rebondir. » Il n'en dira pas plus, le Néo-Calédonien n'est pas un homme du passé. Il avance et ce deuxième titre mondial récompense son sens du rebond. Depuis quelques semaines, tout son entourage sentait qu'ils avaient retrouvé leur « Max », joyeux, cool, à l'écoute, serein. Dans l'eau, ses chronos descendaient aussi vite que les averses à Singapour et, hors des bassins, il dégageait une énergie très positive. Comme le gamin des îles qui aime prendre la vie du bon côté. Tranquille avec sa fiancée Zoé et son cocker adoré Luffy. Bosseur invétéré et consciencieux. À une petite différence près. Il a pris son projet en main. Pas une grande révolution, quelques petits changements dans sa préparation physique ou dans le dosage de ses entraînements (deux matinées en moins dans l'eau). « Il a plus de maturité, il a eu cette expérience des Jeux, il se prépare différemment » Michel Chrétien, son entraîneur « Il a plus de maturité, il a eu cette expérience des Jeux, il se prépare différemment, il assume son statut, il récupère mieux, énumère son entraîneur Michel Chrétien. Il a été très pro. En compétition internationale, c'est la première fois que je ne suis pas en train de courir après lui pour aller faire l'échauffement. Il s'est mis un peu dans une bulle qui organise bien sa vie. » Il partage sa chambre avec Roman Fuchs, le calme de la bande, et règle tout depuis les séries pour que cette dernière touche bascule de son côté. Cette finale du 50 m papillon pourrait servir d'allégorie aux amoureux de « routourne » ribérienne. Il est parti à son rythme, derrière les deux fusées Ponti et Proud, il ne s'est pas affolé, est resté très fluide, a pris une respiration au 33 m et s'est transformé en hors-bord pour dégager tous les chevaux sous le capot et s'amarrer au port en glissant sur sa vitesse et gagner de trois centièmes sur Noè Ponti à la touche. La roue a bien tourné. Mais ça ne doit rien au hasard. « Il fait des choses de patron. Séries (22''74), demi-finales (22''61), finale (22''48), il accélère. Il a une grande maturité dans sa nage, il est très sûr de lui, analyse Denis Auguin, le nouveau DTN. Il ne faut pas s'affoler dans ces moments-là et l'arrivée est assez incroyable. Ponti est vraiment devant mais la façon dont il glisse sur l'arrivée, il ne fait pas l'erreur de rajouter un coup de bras et il tombe parfaitement. » Grousset, le champion du bout du monde Tout paraît simple mais il suffisait de regarder ses trois copains, Rafael Fente Damers, Ethan Dumesnil et Nans Mazelier, en apnée pour comprendre la performance du Français, vainqueur en 22''48 (record de France). Comme tout le monde, ils sont restés bouche bée à la touche sans savoir si leur coéquipier avait gagné. Maxime Grousset pensait même être deuxième. « Je n'étais vraiment pas sûr de moi quand j'ai touché le mur, je pensais faire 2 et là, je vois le 1 sur le plot, c'est la délivrance » Maxime Grousset « C'était très chaud, j'ai lancé mes bras, j'ai hésité à mettre un dernier coup de bras. Heureusement que je ne l'ai pas fait, je suis resté sur ma vitesse, j'étais un peu loin du mur, je n'étais vraiment pas sûr de moi quand j'ai touché le mur, je pensais faire 2 et là, je vois le 1 sur le plot, c'est la délivrance, raconte avec un grand sourire le Français. La joie, l'excitation, l'explosion, je monte sur la ligne et je savoure ce moment parce que ça n'arrive pas souvent. » Dans les tribunes pas complètement garnies mais bien fournies en supporters chinois, ses copains ont fini en transe. « Incroyable, on est choqués. On savait qu'il allait gagner mais il a fait un temps du futur, commentent-ils en choeur. Il est beau, je suis amoureux, lance l'un d'eux en riant. Il est champion du monde ! » Quand on pense qu'il s'est lancé presque par accident dans le papillon au meeting de Saint-Germain-en-Laye en 2023 pour combler une journée sans course, on se dit que la musique du hasard est mélodieuse.

Basket : la Serbie avec Nikola Jokic à l'Euro
Basket : la Serbie avec Nikola Jokic à l'Euro

Le Figaro

time2 days ago

  • Sport
  • Le Figaro

Basket : la Serbie avec Nikola Jokic à l'Euro

Le staff serbe a dévoilé une présélection de 17 joueurs en vue du championnat d'Europe, du 27 août au 14 septembre en Lettonie, en Finlande, en Pologne et à Chypre. La Serbie sort d'artillerie lourde. Médaillés de bronze aux JO l'été dernier, les Serbes attaqueront l'Euro 2025 avec un groupe emmené par Nikola Jokic. Triple MVP avec Denver, le pivot de 30 ans n'est pas le seul joueur NBA dans la présélection de 17 joueurs dévoilée ce lundi. Svetislav Pesic a également appelé Nikola Topic, Bogdan Bogdanovic, Nikola Jovic, et Tristan Vukcevic, sans oublier Vasilije Micic, qui évolue pour sa part en Euroligue. Finalistes malheureux en 2009 et 2017, les Serbes figureront clairement parmi les favoris à la victoire finale lors de ce championnat d'Europe, qui se déroulera du 27 août au 14 septembre en Lettonie, en Finlande, en Pologne et à Chypre. D'ailleurs, les stars seront globalement au rendez-vous, de Giannis Antetokounmpo à Luka Doncic, en passant par Franz Wagner et Alperen Sengun. Pas Victor Wembanyama, forfait avec les Bleus. La Serbie débutera la compétition dans le groupe A avec le Portugal, l'Estonie, la Lettonie, la Turquie et la République tchèque, à Riga, dans le groupe A. Publicité La présélection serbe : Aleksa Avramovic, Bogdan Bogdanovic, Dejan Davidovac, Ognjen Dobric, Marko Guduric, Nikola Jokic, Nikola Jovic, Stefan Jovic, Balsa Koprivica, Vanja Marinkovic, Vasilije Micic, Nikola Milutinov, Filip Petrusev, Alen Smailagic, Nikola Topic, Uros Trifunovic, Tristan Vukcevic

Tour de France : à Paris, Montmartre et les Champs sont une belle fin
Tour de France : à Paris, Montmartre et les Champs sont une belle fin

Le Parisien

time2 days ago

  • Sport
  • Le Parisien

Tour de France : à Paris, Montmartre et les Champs sont une belle fin

Pari mouillé, pari osé mais pari gagné. Et dansons sous la pluie d'été ! Faites désormais pleurer le ciel toutes les fin juillet s'il faut célébrer le sport dans Paris. Il y a un an, la cérémonie d'ouverture des JO s'était déroulée sous des trombes d'eau et la joie n'en avait été que plus étincelante. Et cette fois, la pluie moins drue s'est posée sur le pavé de Montmartre rendant le spectacle plus tendu mais tellement plus beau. Terminé l'insupportable défilé de la dernière étape où chacun se congratule, pose pour la photo avec la coupe de champagne avant de se réfugier au fond du peloton et laisser les sprinteurs s'égayer entre eux. En 2021, Wout Van Aert s'était imposé de cette manière après un sprint tout en puissance.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store