Dernières actualités avec #PGA


L'Équipe
2 days ago
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Kurt Kitayama s'impose sur le 3M Open
L'Américain Kurt Kitayama a signé son deuxième succès sur le circuit américain en triomphant dans le Minnesota (-23), avec un coup d'avance sur Sam Stevens. Victor Perez a été le meilleur Français (27e, -13). Déjà vainqueur de l'Arnold Palmer Invitational en 2023, Kurt Kitayama a ajouté un deuxième titre à son palmarès en décrochant le 3M Open, ce dimanche, dans le Minnesota. Royal à l'aller sur ce dernier tour (29 avec six birdies sans la moindre erreur), sur des bases folles pour améliorer la meilleure carte de la semaine qu'il avait égalée la veille (60), l'Américain a été moins exceptionnel au retour, restant sous la menace jusqu'au bout de Sam Stevens (-22) et Jake Knapp (-21), ses poursuivants immédiats. En signant 28 et 29 sur ses allers ce week-end, Kurt Kitayama est devenu le premier joueur à signer deux moitiés de carte sous 30 sur les mêmes neuf trous depuis Charley Hoffman à CJ CUP Byron Nelson en 2015 (29-29 sur ses retours). Il aura signé 20 birdies sur le week-end. Personne n'avait fait aussi bien sur le PGA Tour depuis 2003 : « J'étais déjà très fier de me mettre en position de gagner samedi. J'ai essayé de rester agressif sur ce dernier tournoi, sans retenir mes coups. Je vais jouer la première étape des play-offs de la FedEx Cup, c'est génial. On se bat pour cela toute la saison ». Victor Perez n'a pas tenu la distance Son 65 final, après une ultime frayeur au 18 (coup de fer un peu dévissé qui a trouvé le bunker un peu par miracle derrière la pièce d'eau), lui a suffi pour soulever le trophée malgré une pression accablante et atteindre le 53e rang de la FedEx Cup. Principaux prétendants au sacre après le moving day, achevé en tête, Thorbjorn Olesen (73) et Akshay Bhatia (75) sont complètement passés à côté sur ce 4e tour et n'ont même pas fini dans le top 10. Bhatia et Olesen en tête après le troisième tour Victor Perez (27e, -13) a été le meilleur Français du tournoi après son 68 dominical. Le Tarbais était très bien parti ce dimanche (-3 après cinq trous) mais n'a pu garder ce rythme effréné. Matthieu Pavon a eu du mal à faire tomber les putts ce dimanche (70) et termine à la 44e place (-11). Dernière journée quasiment similaire pour Antoine Rozner (71), qui ne gardera pas un tournoi éternel de ce tournoi (72e, -5).


La Presse
14-07-2025
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La cagnotte demeure la même que l'an dernier
Le vainqueur de l'Omnium britannique cette semaine au Royal Portrush empochera 3,1 millions, soit le même montant que celui obtenu par l'Américain Xander Schauffele l'an dernier au Royal Troon. (Portrush) La cagnotte de l'Omnium britannique est restée inchangée à 17 millions US, une première depuis 2012 pour le Royal & Ancient, qui régit ce tournoi du Grand Chelem. Associated Press La cagnotte de l'Omnium des États-Unis est aussi demeurée identique cette année à Oakmont. Le vainqueur de l'Omnium britannique cette semaine au Royal Portrush empochera 3,1 millions, soit le même montant que celui obtenu par l'Américain Xander Schauffele l'an dernier au Royal Troon. Les quatre tournois majeurs avaient augmenté progressivement leurs bourses ces dernières années. Le Tournoi des Maîtres avait haussé sa cagnotte d'un million, à 21 millions. Le Championnat de la PGA avait gonflé sa cagnotte de 500 000 $, à 19 millions. L'Omnium des États-Unis a maintenu ses bourses à 21,5 millions, un sommet parmi les quatre tournois du Grand Chelem. Il s'agit ici d'un autre exemple du principe selon lequel les golfeurs participent aux tournois les plus prestigieux pour les trophées et les vestons verts, et non l'argent. Le Championnat des joueurs de la PGA a une cagnotte totale de 25 millions. Les tournois « signature » de la PGA, ainsi que ceux du circuit rival LIV, qui est financé par des intérêts saoudiens, ont des bourses de 20 millions.

L'Équipe
09-07-2025
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« C'est comme dans une relation amoureuse, le golf brise le coeur. Il faut savoir rebondir » : Pauline Roussin-Bouchard, le bonheur dans la simplicité
En très grande forme avant d'aborder le majeur d'Evian, la numéro 2 française Pauline Roussin-Bouchard ne veut plus se prendre la tête à cause du golf. Pauline Roussin-Bouchard ne veut plus se prendre la tête. Elle le dit. Elle le répète. Et elle le fait. Rien que pour cela, on a déjà envie de l'applaudir parce que s'il y a bien un sport où les remises en question, les doutes, les coups de mou, les envies de tout envoyer valdinguer dès que ça tangue pourrissent l'existence, c'est bien le golf... Cette nouvelle approche réussit bien à la jeune Française (25 ans) qui sera l'une des attractions du Amundi Evian Championship, le quatrième majeur de la saison, qui commence ce jeudi sur les magnifiques et somptueux bords du lac Léman. Elle vient d'enchaîner deux tops 10, notamment lors du PGA Championship, le précédent Majeur, qui s'est joué au Texas dans des conditions infernales et venteuses. Roussin-Bouchard dit qu'elle joue bien depuis le début du mois de mai mais que les résultats ne venaient pas. Elle ne s'est pas énervée. A-t-elle changé quelque chose pour que les bons scores tombent et récompensent les excellentes sensations sur le parcours ? On lui a posé la question la semaine dernière quelques heures avant de prendre l'avion pour retrouver l'Europe, la France et ses parents. « Je réfléchis, pour savoir si je révèle des choses, ou si je ne révèle pas... Je dirai que... Attendez, je réfléchis encore. J'ai mis de la simplicité, c'est-à-dire que le swing s'est calé, j'ai eu un peu d'aide sur place pour fixer ce swing ou pour que ce swing soit plus stable, raconte la golfeuse de 25 ans. Et après, c'est un peu, c'est moi... J'ai analysé les leçons, j'ai utilisé les semaines hors majeur pour peaufiner et être performante sur les grands rendez-vous, avec beaucoup de simplicité. » « Etre plus simple, c'est ne pas forcer, se dire que quand tu joues bien, et bien parfois, ça arrive, et ne pas forcément tenter à chaque fois de sur analyser. L'important, c'est de bien rester sur le process, de ne pas penser au résultat. » Pauline Roussin-Bouchard Elle évoque aussi des discussions sur le bord du parcours avec des gens dont elle taira les noms. Elle explique avoir beaucoup écouté les conférences de presse des garçons qui combattaient à Oakmont où s'est joué le dernier US Open. Lesquels ? « J'ai bien aimé les mots de Brooks Koepka, confie Roussin-Bouchard. On a un peu parfois l'impression qu'il faut s'arracher pour bien jouer, bah non... Être plus simple, c'est ne pas forcer, se dire que quand tu joues bien, et bien parfois, ça arrive, et ne pas forcément tenter à chaque fois de sur analyser. L'important, c'est de bien rester sur le process, de ne pas penser au résultat. » De ne pas regarder le leader board... Ce qu'elle a fait au Texas, lors du PGA. Elle raconte : « Lors du deuxième jour, à trois trous de la fin, je me suis posé la question... Est-ce que je regarde le classement et où est le cut ? Et je me suis dit que de toute façon, ça n'allait rien changer. Je n'ai pas regardé. » Elle a terminé sur deux birdies et un par pour s'offrir un cut et un week-end dément dans le vent texan. « Et plus c'est dur, ajoute-t-elle, plus tu dois faire simple, c'est ma phrase du moment, elle me va bien. » Elle éclate de rire et reprend : « Ça ne sert rien de se compliquer la vie sur un parcours qui va de toute façon être complexe. » Rester simple, combative aussi, pour ne pas laisser le golf prendre trop de place, pour rester le plus naturel possible. « J'essaye d'être moi. D'ailleurs, je suis moi, et j'emmerde le monde. Le golf prend tellement de place, c'est comme dans une relation amoureuse, le golf brise le coeur. Il faut savoir rebondir. » S'éloigner un peu. Elle se l'autorise, de plus en plus, même si ça peut parfois interloquer son entourage ou le milieu. Juste avant la semaine du PGA, elle est allée courir 3 heures pour 30 kilomètres de souffrance et de bonheur. Dimanche, elle a disputé un trail d'une dizaine de kilomètres, à Pont-du-Fossé (Hautes-Alpes), et terminé sur la deuxième marche du podium... À lire aussi Saddier-Couvra, le British Open les attend Owen Wilson : «Quand j'ai vu Messi arriver vers moi...» J. J. Spaun, un destin hollywoodien Le gros coup de fatigue de McIlroy


L'Équipe
07-07-2025
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John Deere Classic : Brian Campbell domine Emiliano Grillo en play-off et s'adjuge sa deuxième victoire de la saison
Dans la nuit de dimanche à lundi s'est achevé le quatrième tour du John Deere Classic, dans l'Illinois. Au terme d'un sprint final qui s'est étiré jusqu'en play-off, Brian Campbell a triomphé d'Emiliano Grillo et a décroché sa deuxième victoire en 2025. Avant d'entamer le John Deere Classic, Brian Campbell restait sur trois cuts ratés sur le circuit PGA. Cette semaine, dans l'Illinois, l'Américain, qui avait débloqué son compteur fin février en play-off au Mexique, a fait bien plus que corriger le tir. Déjà 2e à l'issue du moving day, le Californien a bien entamé son quatrième tour (birdie au 2 et au 6, sept pars), au point de figurer dans le groupe de tête à la fin de son aller. Puis, il a accéléré (trois birdies entre le 10 et le 13) et a pris le pouvoir... avant de concéder un double bogey au 15, la faute à un drive lâché sur la gauche. Imperturbable, le golfeur de 32 ans a rebondi au 17, où il est allé chercher un nouveau birdie qui lui a permis de rendre une carte de 67 et de rentrer au club-house seul aux commandes (-18 total). Principal rival de Campbell au retour, Emiliano Grillo n'a rien lâché et l'a rattrapé sur le gong en arrachant aussi un score de 67. Le double vainqueur sur le PGA Tour aurait même pu l'emporter, mais son putt pour la gagne au 18 a manqué sa cible pour quelques centimètres. Peu après, le duo de tête a failli être rejoint par David Lipsky. Or, ce dernier, auteur d'un eagle au 17, s'est sabordé sur son 72e trou, et a terminé 3e (-17), aux côtés de Kevin Roy. Homa se relance, Thompson craque À l'inverse du play-off dominé par Aldrich Potgieter il y a sept jours, celui entre Campbell et Grillo ne s'est pas éternisé. De retour au 18, l'Argentin s'est manqué de bout en bout, alors que son adversaire a su garder ses nerfs et a touché le green en deux grâce à une belle approche. Intraitable au putting, Campbell n'a pas laissé passer sa chance de triompher à nouveau en play-off : « C'est surréaliste. Je ne sais pas ce qu'il se passe. Tout a débuté ici en tant qu'amateur, lors de ma première invitation. Je n'ai pas les mots », a réagi le rookie, qui est le joueur qui parcourt le moins de distance au driving en 2025 sur le PGA Tour. Cela ne l'a pas empêché d'entériner (déjà) son deuxième titre sur le circuit américain, lors de son 41e départ. La 5e place (-16) est occupée, entre autres, par Lucas Glover, Matt Kuchar et Max Homa, qui a obtenu son meilleur résultat de la saison et son premier top 10 depuis mai 2024. Leader après 54 trous, Davis Thompson, victorieux de ce tournoi l'an passé, a vite abandonné ses espoirs de doublé. Le golfeur de 26 ans a posté une ronde de 72 ce dimanche et se classe 18e (-14).


La Presse
07-07-2025
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L'Américain Brian Campbell s'impose en séries éliminatoires
(Chicago) L'Américain Brian Campbell a remporté en séries éliminatoires face à l'Argentin Emiliano Grillo, le tournoi de golf PGA John Deere Classic dimanche à Silvis (Illinois, États-Unis). Agence France-Presse Campbell (32 ans, 115e mondial) et Grillo (32 ans, 144e mondial) étaient à égalité à -18 à l'issue du 4e tour joué dimanche. Campbell, déjà vainqueur de l'Open du Mexique cette saison, a eu besoin d'un trou de séries éliminatoires pour s'imposer. Les Américains Kevin Roy et David Lipsky ont pris la 3e place à un coup des deux premiers.