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«Le mépris, les rabaissements, les silences...» : Alexandra Rosenfeld accuse Jean Imbert de violences

«Le mépris, les rabaissements, les silences...» : Alexandra Rosenfeld accuse Jean Imbert de violences

Le Figaro21 hours ago
Dans une publication sur Instagram, la Miss France 2006 assure que son ex, le chef étoilé, lui a cassé le nez au cours d'une dispute.
Il y a quatre mois, l'affaire avait fait grand bruit. Dans une longue enquête publiée dans le magazine Elle, quatre anciennes compagnes de Jean Imbert l'ont accusé de violences physiques et psychologiques. Ces femmes, dont certaines ont témoigné anonymement, ont toutes décrit des débuts idylliques dans leur relation avec le chef et gagnant de la saison 3 de «Top Chef» sur M6 puis un basculement dans la violence avec des crises de jalousie, des insultes et, pour certaines, des coups.
Parmi elles, une certaine Éléonore a raconté avoir subi des dénigrements sur son apparence physique de la part de Jean Imbert et a affirmé avoir reçu un coup de tête lors d'une dispute avec une fracture du nez à la clé. Selon l'équipe de communication du chef qui a répondu à Elle, ce geste est la conséquence d'un « moment de violence subi par Jean Imbert alors qu'il était empoigné par Éléonore et s'en est dégagé ».
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Ce mardi 19 août, Alexandra Rosenfeld révèle être Éléonore. La Miss France 2006 publie, en effet, un long message sur son compte Instagram pour évoquer publiquement et sous sa vraie identité « le mépris, les rabaissements, les silences, les mots parfaitement placés pour [me] faire douter de [moi], de [ma] valeur» reçus de la part de celui qui a été son compagnon durant plus d'un an entre 2013 et 2014. «C'était lent, insidieux... l'emprise. Je ne savais même pas que ça s'appelait comme ça. Je croyais que le problème, c'était moi. Je suis restée parce que je l'aimais. J'ai réussi à partir quand il s'est tourné vers une autre. Je ne servais plus à rien, il m'a enfin laissée partir », écrit-elle.
Je ne me sens pas courageuse, je ne cherche ni lumière, ni vengeance mais ce que j'ai vécu, c'était de la violence Alexandra Rosenfeld
L'ancienne reine de beauté dit avoir «essayé d'alerter, de parler» mais elle s'est heurtée à des regards suspicieux. «Alors j'ai continué ma vie, j'ai mis de la distance, du silence», ajoute-t-elle. Si Alexandra Rosenfeld assure avoir fini par pardonner à Jean Imbert, elle raconte que «tout s'est réactivé» quand son ex-compagnon l'a recontactée en janvier en dernier pour l'inauguration de son nouveau restaurant à Disneyland Paris. «Il m'a envoyé une invitation pour ma famille et moi. J'étais surprise, touchée, je l'ai remercié chaleureusement, je lui ai souhaité une très belle année. Sur le moment, j'ai voulu y voir un geste de paix, une marque d'élégance mais plus tard j'ai compris.»
Selon elle, cette invitation cachait les véritables intentions du chef. «Il savait qu'un article allait sortir. Il avait contacté plusieurs de ses ex, sous prétexte de prendre de leurs nouvelles. [...] J'ai compris que ce n'était pas de la sympathie qu'il voulait, c'était du silence», poursuit-elle. Quelques mois plus tard, des journalistes du magazine Elle l'ont appelée. «Trois autres femmes racontaient des choses que j'aurais pu écrire. Mais vraiment, mot pour mot. Elles parlaient de lui et de ce qu'il avait continué à faire bien après moi.»
Si Alexandra Rosenfeld a d'abord refusé de témoigner dans l'hebdomadaire estimant ne pas être crue, elle a ensuite accepté «pas contre lui, pas par vengeance mais pour elles, pour nous». «Ce que j'ai dit était vrai. [...] Ce qu'il a répondu est faux. Et les personnes présentes ce jour-là le savent. Je ne me sens pas courageuse, je ne cherche ni lumière, ni vengeance mais ce que j'ai vécu, c'était de la violence», assure-t-elle. Pour preuve, l'ancienne Miss France publie le compte rendu de radiographie attestant une fracture des os du nez.
Dans sa publication, Alexandra Rosenfeld déplore l'absence de plainte et de procès. «Après un mois de mise au vert, un retour gagnant. Évidemment, il est brillant», dénonce-t-elle. Et de conclure : «Je parle maintenant parce que j'ai mis du temps à guérir. Je suis restée parce que j'étais sous emprise. Je ne cherche rien à gagner. [...] Je ne suis pas revenue pour me venger. Je suis revenue pour soutenir celles qui sont devenues des amies. Je ne suis pas Éléonore, je suis Alexandra. Et maintenant, je parle».
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Mort du streamer Jean Pormanove : pourquoi la réponse de la plateforme Kick est très critiquée
Mort du streamer Jean Pormanove : pourquoi la réponse de la plateforme Kick est très critiquée

Le HuffPost France

time16 minutes ago

  • Le HuffPost France

Mort du streamer Jean Pormanove : pourquoi la réponse de la plateforme Kick est très critiquée

FRANCE - C'est une réaction qui paraît bien tardive, deux jours après l'annonce de la mort du streamer « Jean Pormanove ». Alors que Raphaël Graven, de son vrai nom, est décédé en plein live alors qu'il subissait depuis des mois des contenus où il se faisait humilier ou violemment frapper, Kick, la plateforme australienne où étaient diffusés ses contenus, a finalement officiellement réagi ce mercredi 20 août. « Nous sommes profondément attristés par la disparition de Jean Pormanove et adressons nos sincères condoléances à sa famille, à ses amis et à sa communauté. Tous les co-streamers ayant participé à cette diffusion en direct ont été bannis dans l'attente de l'enquête en cours », a écrit la plateforme dans un message publié sur X, ciblant vraisemblablement ses deux partenaires connus sous les pseudos de Naruto et Safine. L'enquête sur ce drame qualifié d' « horreur absolue » par le gouvernement continue d'avancer ce mercredi, pour tenter de comprendre les circonstances ayant mené à la mort de Raphaël Graven. Son corps sera autopsié ce jeudi matin, a indiqué le procureur de Nice, faisant également de saisies de matériels et d'auditions. Kick a également affirmé « s'engager à collaborer pleinement avec les autorités dans le cadre de ce processus ». « Nous examinons de toute urgence les circonstances et collaborons avec les parties prenantes concernées (...). Les règles de la communauté Kick visent à protéger les créateurs, et nous sommes déterminés à les faire respecter sur l'ensemble de notre plateforme », avait indiqué ce mardi à l'AFP un porte-parole de Kick. Des messages louant le contenu proposé sur sa chaîne Cette communication de Kick a fait réagir de très nombreux internautes en France. Sur X, beaucoup ont repartagé d'anciens messages publiés par le compte français de la plateforme dans laquelle celle-ci mettait en avant, célébrait ou incitait les partenaires de « Jean Pormanove » à aller encore plus loin dans leurs concepts humiliants ou violents. Pour se justifier, la plateforme indique dans son message sur X avoir « mis fin à notre collaboration avec l'ancienne agence française de réseaux sociaux », et annoncé « entreprendre une révision complète de notre contenu en français ». Une première preuve de cela réside dans la suppression de la grande majorité des posts louant la chaîne de Jean Pormanove. Des promesses en l'air ? Mais même si la communication en France de Kick était sous-traitée à une « agence », comme Kick le laisse comprendre, il paraît extrêmement difficile d'imaginer qu'au sein de la plateforme, on ignorait ce qu'il se passait durant les lives de Jean Pormanove. Selon la plateforme StreamCharts, spécialisée dans l'analyse de données dans l'univers du streaming, sa chaine était tout simplement la plus suivie sur Kick en France la semaine précédent son décès, culminant à 8 500 spectateurs de moyenne et un pic à 22 253 spectateurs. Sur cette semaine, en cumulant le nombre d'heures regardées sur la plateforme, la chaîne Jean Pormanove était même la septième la plus regardée dans le monde, avec plus d'un million d'heures de contenus consommés. Cela, notamment en raison du live « marathon » auquel il était en train de participer au moment du drame, avec douze jours consécutif de direct, soit 298 heures de live. Des chiffres qui ont forcément dû remonter jusqu'à la direction de la plateforme. Sur la « révision complète » du contenu en France, enfin, difficile d'imaginer Kick changer radicalement de modèle. Déjà car la plateforme laisse tout autant libre-cours à des contenus très problématiques en anglais (jeux d'argent, pornographie, propos racistes ou antisémites). Mais également car l'argument phare de la plateforme est justement d'offrir une liberté totale à ses créateurs de contenu, sans modération ou presque, augmentant très largement le risque que des événéments tels que ceux de lundi puissent se produire. Sans oublier que dans le cadre d'une première enquête en décembre 2024 à la suite d'un article de Mediapart dénonçant les traitements subis par Raphaël Graven, Naruto et Safine avaient été placés en garde à vue en début d'année 2025, avant de ressortir libres. Un signal qui aurait sûrement dû alerter bien davantage qu'il ne l'avait alors fait.

Ce que l'on sait de la plate-forme Kick, sur laquelle le streamer Jean Pormanove est mort en direct
Ce que l'on sait de la plate-forme Kick, sur laquelle le streamer Jean Pormanove est mort en direct

Le Parisien

time16 minutes ago

  • Le Parisien

Ce que l'on sait de la plate-forme Kick, sur laquelle le streamer Jean Pormanove est mort en direct

La plate-forme Kick est sous le feu des critiques après le décès du streamer français Jean Pormanove, de son vrai nom Raphaël Graven, dans la nuit de dimanche à lundi. C'est sur ce site qu'il était en direct au moment de sa mort et où il était régulièrement victime d'humiliations et de harcèlement de la part de ses anciens associés du « Lokal ». Même si rien ne permet pour l'heure d'établir un lien formel entre ces séquences et le décès du streamer, les images diffusées sur Kick puis relayées massivement choquent. Une enquête a été ouverte et la ministre déléguée au Numérique indique qu'elle a contacté les responsables de la plate-forme Kick pour obtenir des explications après la mort de « JP ». L'entreprise a réagi ce mercredi dans un message publié sur X, annonçant que « tous les co-streamers ayant participé à cette diffusion en direct ont été bannis dans l'attente de l'enquête en cours ». Lancée en décembre 2022, Kick est une plate-forme australienne de streaming qui dès sa création, se revendique comme la concurrente directe de Twitch. Le design de l'interface est très proche de celui de son concurrent, proposant en grande partie les mêmes rubriques. À voir aussi La plate-forme a été créée par Bijan Tehrani et Edward Craven, les fondateurs de Stake, un important casino en ligne bloqué en France en raison de ses conditions d'utilisation jugées trop relâchées. Un modèle économique plus avantageux pour les streamers En 2023, pour faire connaître la plate-forme de streaming, ses fondateurs n'ont pas hésité à payer des créateurs de contenus, parfois déjà connus de Twitch, comme TrainwrecksTV. xQc, un autre des grands noms du stream anglophone, diffuse sur Kick ses parties de jeux vidéo, mais aussi des parties de casino. Il a révélé avoir été payé par la plate-forme près de 100 millions de dollars pour produire du contenu sur celle-ci. Plus récemment, MrBeast, le youtubeur avec le plus d'abonnés (424 millions le 20 août 2025), a lancé sa chaîne Kick, sans que le montant de son arrivée n'ait été divulgué. Pour attirer les streamers, Kick offre également une politique de rémunération bien plus avantageuse que ses concurrents. La plate-forme australienne prélève un pourcentage de 5 % pour un abonnement souscrit par un spectateur, contre 30 % voire 50 % pour la plate-forme américaine. Your subs your money ✅ — Kick (@KickStreaming) April 13, 2023 Des règles de modération plus souples Outre l'aspect financier, Kick se démarque également de sa concurrente en ayant des règles de modération plus souples. Ainsi, Kick permet des scènes à connotation sexuelle, ou comportant des humiliations ou violences et de jouer à des jeux d'argent. C'est devenu le repère de streamers bannis de Twitch, comme Adin Ross, exclu en 2023 pour des provocations sexistes, homophobes et racistes, bien que l'influenceur puisse de nouveau être en direct sur Twitch depuis mars 2025. Ce dernier a d'ailleurs indiqué que lui et le rappeur Drake allaient participer financièrement aux funérailles de Jean Pormanove. Cette liberté plus importante apporte son lot de polémiques. Un streamer américain a été banni de Kick en octobre dernier, après avoir « invité » une femme sans domicile fixe au restaurant, l'avoir filmée en direct sur la plate-forme, et être parti sans payer l'addition, la laissant seule.

Les obsèques de Jean Pormanove financées par Drake et le streamer Adin Ross ?
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timean hour ago

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Les obsèques de Jean Pormanove financées par Drake et le streamer Adin Ross ?

MÉDIAS - Les enquêtes après la mort de Jean Pormanove sont en cours. Son décès alors qu'il était en plein stream sur la plateforme controversée Kick a suscité de nombreuses réactions politiques. Mais également du monde des streamers. Adin Ross, ex-star américaine de Twitch qui officie sur Kick, a annoncé vouloir prendre à sa charge le coût des obsèques du Français, avec le soutien du rappeur Drake. Adin Ross a publié un long message sur son compte X (ex-Twitter), peu après l'annonce de la découverte du corps de Raphaël Graven, alias JP - Jean Pormanove, près de Nice. « C'est terrible et immonde. Ceux qui ont participé à cette tragédie méritent d'en payer les conséquences. Je viens d'échanger avec Drake. Lui et moi allons payer les obsèques, cela ne le ramènera pas, mais c'est le moins que nous puissions faire », a-t-il promis ce mardi 19 août. Si le nom d'Adin Ross est inconnu pour beaucoup, il est en réalité une immense star sur certaines plateformes de streaming. Sur Twitch, où il streamait jusqu'à récemment, il cumule plus de 7 millions d'abonnés. Sur Kick, il en a, à date, plus d'1,8 millions, ce qui fait de lui l'une des personnalités les plus suivies. Comme il l'affirmait dans le podcast de Logan Paul, Adin Ross aurait touché 100 millions de dollars pour migrer sur Kick. Un choix pécuniaire donc (car la plateforme rémunère par ailleurs les producteurs de contenus bien plus que Twitch) mais pas uniquement. Adin Ross a aussi expliqué que c'était en raison de la plus faible modération instaurée par la plateforme australienne. Ses liens avec Kick sont donc avérés. Les liens de Drake avec Kick Quid donc de ceux de Drake ? L'interprète de Hotline Bling est présent sur la plateforme et cumule, lui, 331 000 followers. Il est par ailleurs directement lié par contrat depuis 2022 au casino virtuel Stake, pour lequel il fait de la publicité. Kick et Stake ont les mêmes fondateurs : Edward Craven et Bijan Tehrani. Outre leurs liens individuels avec la plateforme australienne (passés ou présents), Drake et Adin Ross ont déjà collaboré sur Kick. Ils n'avaient, en revanche jamais streamé avec Jean Pormanove. Mais la plateforme Kick sur laquelle le Français avait 192 000 abonnés est précisément ciblée depuis l'annonce de la mort de JP. C'est en effet au cours d'un live qui durait depuis déjà 10 jours que Raphaël Graven est décédé. La vidéo a été coupée après que l'un de ses partenaires, Naruto, a découvert qu'il ne respirait plus. Un live streaming décrit par certains internautes comme particulièrement extrême au cours duquel il aurait notamment été privé de sommeil et forcé à ingérer des substances toxiques. Les violences physiques et les humiliations étaient d'ailleurs le concept principal de la chaîne de Jeanpormanove. Mais l'avocat de Naruto a nié toute implication expliquant que les vidéos étaient scénarisées. Très critiquée, Kick se défend mollement Kick a directement été interpellée par la haute-commissaire à l'Enfance Sarah El Haïry et par la ministre chargée du Numérique. « La responsabilité des plateformes en ligne sur la diffusion de contenus illicites n'est pas une option : c'est la loi. Ce type de défaillances peut conduire au pire et n'a pas sa place en France, en Europe ni ailleurs », a déclaré Clara Chappaz, ajoutant avoir saisi l'Arcom, fait un signalement sur Pharos, le portail officiel de signalement des contenus illicites de l'Internet, et contacté les responsables de Kick. En réponse, la plateforme a posté un long message sur X ce mercredi 20 août. Dans celui-ci, elle annonce avoir banni temporairement de la plateforme les co-streamers « ayant participé à cette diffusion en direct (...) dans l'attente de l'enquête en cours ». Kick affirme par ailleurs vouloir « collaborer pleinement avec les autorités dans le cadre de ce processus(...) Notre priorité est de protéger les créateurs et de garantir un environnement plus sûr sur Kick ». JP faisait partie d'un collectif nommé Le LokalTV avec les streamers Naruro et Safine, et Coudoux, un homme handicapé moteur (et second souffre-douleur de leurs concepts). Sur leur chaîne, les internautes pouvaient faire suivre ces séances d'humiliation en direct et faire des dons. Comme le mettait en avant Adin Ross, Kick ne modère en effet actuellement que très peu les contenus des utilisateurs, permettant par exemple à celui-ci de streamer son échange avec un interlocuteur faisant l'apologie du nazisme. Immédiatement après l'annonce de la mort de Jean Pormanove, la plateforme a banni, sa chaîne afin que la vidéo de son ultime live ne soit plus accessible. Toutes celles qui précèdent et dans lesquelles lui et Coudoux se faisaient violenter, insulter et humilier, ne le sont plus non plus.

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