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Volley : les Bleus battus par la Pologne avant la phase finale de la Ligue des nations

Volley : les Bleus battus par la Pologne avant la phase finale de la Ligue des nations

Le Parisien3 days ago
Il s'en est fallu d'un rien. L'équipe de France masculine de volley-ball s'est finalement inclinée au tie-break face à la Pologne (30-32, 25-20, 20-25,25-23, 15-12) pour son dernier match de tour préliminaire de Ligue des nations ce dimanche soir à Gdansk.
Déjà qualifiés pour la phase finale
qui débutera le 30 juillet en Chine, à la faveur de leur victoire contre l'Iran la veille, les Bleus ont connu un léger accroc à l'issue d'une troisième semaine de compétition jusqu'ici impeccable, avec trois victoires en trois rencontres.
Les doubles
champions olympiques
en titre, qui terminent à la 3e place, affronteront en quart de finale la Slovénie, qui a arraché sa place au bout du tie-break contre la Serbie. La rencontre se disputera le 30 ou le 31 juillet à Ningbo (Chine).
Dimanche soir à Gdansk, les Bleus ont fini par craquer alors que la rencontre a longtemps été indécise entre les deux finalistes des Jeux de Paris 2024. La première manche, emportée par les Polonais au bout du suspense (32-30) et après sept balles de set écartées par les coéquipiers de Mathis Henno et Mousse Gueye, en est une bonne illustration.
Aidés par un excellent Antoine Brizard, et un efficace Théo Faure (28 points), les Bleus n'ont jamais lâché la rencontre. Mal partis dans le quatrième set, ils ont finalement eu le dernier mot, grâce à Brizard, pour aller chercher la manche décisive, durant laquelle la bande de Wilfredo Leon (30 points au total) a permis à la Pologne, elle aussi qualifiée avant le coup d'envoi, de l'emporter devant son public.
Après un tour préliminaire durant lequel Andrea Giani a pu compter peu à peu sur le retour de ses cadres, les Français se tourneront dès la semaine prochaine vers la Chine et plus précisément Ningbo, où se déroulera la phase finale (30 juillet-3 août). Tenants du titre, ils tenteront de conserver leur couronne avant le Mondial aux Philippines (12-23 septembre).
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Derrière, on voyait d'ailleurs que les formations de sprinteurs avaient pour la plupart perdu le manche, remplacées en tête de peloton par les cerbères des favoris du général, qui les protégeaient des pièges sous la drache, notamment avec quelques ronds-points à traverser. Ce découpeur de bitume d'Abrahamsen mit encore tout le monde sous tension en partant seul à 12 km du terme et après tous ces efforts, une fois la tronçonneuse norvégienne rangée dans l'appentis huit bornes plus loin, beaucoup des sprinteurs n'eurent même pas la chance de disputer le sprint, fauchés ou ralentis par un gros gadin sous la flamme rouge, causé par un accrochage entre Cyril Barthe et Pavel Bittner, qui envoya pas mal de monde glisser sur la chaussée détrempée, Biniam Girmay, Carlos Rodriguez, Hugo Page.... Tim Merlier ne chuta pas, mais il fut suffisamment freiné pour ne pas pouvoir défendre ses chances, alors que Milan était passé d'un cheveu, bien accroché à la roue de Jasper Stuyven. Girmay, la grosse frayeur à quatre jours de l'arrivée sur les Champs-Elysées Le gros coup de Milan pour le maillot vert L'Italien n'avait plus qu'à régler un groupe d'une dizaine de coureurs, pas insurmontable pour un sprinteur de son rang, même si Jordi Meeus (2e) le mit en joue mais commit l'erreur de ne pas lancer le premier, alors que Tobias Lund Andresen décrochait une jolie 3e place. À l'image de Stuyven, Milan pouvait remercier son équipe, qui lui a offert un voyage en première classe malgré les turbulences. Les Lidl-Trek ont ainsi bien serré les rangs au moment de la crise du Pertuis, avec un Quinn Simmons phénoménal, qui depuis le groupe Maillot Jaune a tout contrôlé, ralenti le rythme quand il le pouvait pour faire tomber l'écart avec son leader largué, alpagué tous ceux qui tentaient d'en profiter pour se faire la malle, un shérif au look de hors-la-loi, sa tignasse blonde au vent, la bannière étoilée sur les épaules. 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