« Ils mettent la pression » : dans ces villes de l'Oise, les démarcheurs à domicile sont sous haute surveillance

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Articles connexes

Le Figaro

2 hours ago

• Le Figaro

EN DIRECT - Guerre en Ukraine : avant la rencontre Trump-Zelensky, les Européens se concertent sur le Donbass et le plan de paix

07:58 Donald Trump soutiendrait la proposition de Vladimir Poutine d'échanger le Donbass contre un gel d'une partie du front Le sommet en Alaska, qui était censé être crucial pour l'Ukraine et l'Europe, a offert au président russe un retour spectaculaire sur la scène internationale sans déboucher ni sur une pause dans les hostilités, encore moins sur de nouvelles sanctions visant la Russie. Le président américain soutient même une proposition de la Russie renforçant sa présence dans l'est de l'Ukraine, a indiqué à l'AFP un responsable au courant d'échanges téléphoniques entre Donald Trump et des dirigeants européens. Selon cette source anonyme, le président russe «demande dans les faits que l'Ukraine quitte le Donbass» et cède donc totalement ce territoire rassemblant les régions de Donetsk et Lougansk dans l'est de l'Ukraine. Il propose par ailleurs un gel du front dans les régions de Kherson et Zaporijjia (sud). Quelques mois après avoir lancé son invasion de l'Ukraine, la Russie avait proclamé en septembre 2022 l'annexion de ces quatre régions ukrainiennes, même si ses troupes n'en contrôlent toujours aucune en totalité. Volodymyr Zelensky, qui a jusqu'ici rejeté toute concession territoriale, disant avoir les mains liées par la constitution ukrainienne, sera reçu lundi après-midi par Donald Trump dans le Bureau ovale de la Maison Blanche. Se disant «reconnaissant de l'invitation», le président ukrainien a toutefois prévenu samedi soir que le refus d'un cessez-le-feu par Moscou «compliqu(ait) la situation».

Le HuffPost France

2 hours ago

• Le HuffPost France

Jean-Luc Mélenchon veut « renvoyer François Bayrou tout de suite », pour cela il veut « tout bloquer » le 10 septembre

POLITIQUE - Un renversement immédiat. Dans une tribune publiée ce dimanche 17 août dans La Tribune Dimanche, Jean-Luc Mélenchon et plusieurs responsables de la France insoumise font part de leur espérance que François Bayrou ne passe pas le mois de septembre à Matignon. « Il faut renvoyer François Bayrou et son gouvernement, tout de suite », écrivent ceux dont la rentrée politique est prévue jeudi dans la Drôme. Pour cela les responsables du premier groupe de gauche à l'Assemblée (Mathilde Panot et Manuel Bompard en tête) précisent un plan en deux étapes qui reposent sur la mobilisation dans la rue et celle des députés. « Nous appelons à une offensive déterminée pour faire tomber ce gouvernement. Sur le terrain par la mobilisation populaire tous azimuts et au Parlement par une motion de censure immédiate », écrit ainsi Jean-Luc Mélenchon, en estimant que « les deux doivent aller de pair, car faire l'un sans l'autre est vain ou bien incertain ». Première étape, faire réussir l'appel à « tout bloquer » le 10 septembre qui a été lancé il y a quelques semaines sur Internet. Venus d'horizons divers, des appels à « tout bloquer » dans le pays à cette date se multiplient sur les réseaux sociaux, en se cristallisant autour des coupes budgétaires voulues par François Bayrou. La concrétisation dans la rue cette initiative qui n'est pas sans rappeler celle des gilets jaunes à l'automne 2018 reste une inconnue. Sur de nombreux comptes déjà établis ou spécialement créés, les messages de ce mouvement à l'état gazeux peuvent mentionner le référendum d'initiative citoyenne, réclamer des hausses de salaires et des retraites ou appeler à la « résistance », au confinement volontaire ou la grève générale. « Nous demandons à tous ceux qui partagent nos principes et notre volonté d'action pour en finir avec le gouvernement Bayrou de se mettre immédiatement au service des collectifs locaux qui proposent cette mobilisation et à tout faire pour sa réussite », encouragent les Insoumis. Une censure avant octobre ? Ensuite, Jean-Luc Mélenchon et les insoumis entendent juste après faire tomber François Bayrou par une motion de censure. Ils réclament ainsi « que l'Assemblée nationale soit réunie au plus vite en session extraordinaire ». Sans cela, il faudra attendre octobre et la reprise de la session ordinaire pour qu'une motion de censure puisse être déposée, débattue, et éventuellement voter comme celle qui a renversé Michel Barnier fin 2024. « L'actualité l'exige. Nous déposerons immédiatement une motion de censure pour faire tomber le gouvernement (qui) est incapable d'entendre raison (et) prépare la rentrée avec un projet de budget dévastateur », peut-on lire dans le texte. Mais l'avenir du Premier ministre ne dépend pas du seul vote des insoumis, ni même des députés de gauche qui envisagent tous de censurer François Bayrou. Ce n'est qu'avec l'ajout des voix du Rassemblement national qu'une motion de censure a des chances de passer. Et jusqu'à présent, Marine Le Pen et Jordan Bardella font souffler le chaud et le froid sur leur envie de faire tomber le maire ; une chute qui pourrait conduire Emmanuel Macron à dissoudre une nouvelle fois l'Assemblée nationale.

Le Parisien

2 hours ago

• Le Parisien

« Je suis écœuré de lui » : dans le Var, les vacances d'Emmanuel Macron n'attirent plus les foules

« Sarkozy venait prendre son orange pressée, Chirac et Hollande passaient nous voir mais Macron, on ne le voit plus ». À côté de lui, le ventilateur tourne à plein régime. Niché au fond de son bar-restaurant, à l'abri du soleil asphyxiant, Christophe (le prénom a été changé) rit jaune : « Franchement je ne suis pas certain que le président ira se balader dans la ville cette année ».