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Guadeloupe : la piste du féminicide privilégiée après la découverte de trois corps dans un incendie
Guadeloupe : la piste du féminicide privilégiée après la découverte de trois corps dans un incendie

Le Parisien

time21 minutes ago

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Guadeloupe : la piste du féminicide privilégiée après la découverte de trois corps dans un incendie

L'incendie d'un appartement qui a fait trois morts dimanche en Guadeloupe serait lié à un féminicide, selon Caroline Calbo, la procureure de la République de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Les corps carbonisés retrouvés dans les décombres d'un logement de Petit-Bourg, en Basse-Terre, « seraient ceux des deux occupantes du logement, une femme de 34 ans et sa fille de 17 ans », ainsi que celui de « l'ex-conjoint de la locataire », a indiqué dans un communiqué la procureure. À lire aussi Féminicides : pourquoi les violences faites aux femmes augmentent pendant la canicule Selon les premiers éléments de l'enquête, cet homme de 52 ans « se serait introduit muni d'un bidon d'essence dans le domicile à l'aide d'une échelle. Il aurait tué son ex-compagne et sa fille avant de se donner la mort par le feu », poursuit le parquet. Une expertise incendie ordonnée La chambre « paraissait être le point de départ du feu », ajoute le communiqué. À l'arrivée des pompiers dimanche après-midi, « la porte (de l'appartement) était verrouillée » et obstruée par « un canapé posé immédiatement derrière la porte », sur lequel se trouvait « une table basse ». [4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Une enquête pour assassinat a été ouverte. Les corps doivent encore être « identifiés formellement », et des autopsies sont prévues mardi et mercredi. Une expertise incendie a également été ordonnée. Une cellule psychologique a été mise en place « sur le site de la résidence », a précisé la municipalité de Petit-Bourg sur ses réseaux sociaux. Soutien aux familles et proches touchés par l'évènement tragique de ce dimanche 🙏 Publiée par Petit-Bourg, la ville qui bouge sur Lundi 18 août 2025

Huit familles portent plainte dans l'affaire des abus sexuels sur des bébés à l'hôpital de Montreuil
Huit familles portent plainte dans l'affaire des abus sexuels sur des bébés à l'hôpital de Montreuil

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Huit familles portent plainte dans l'affaire des abus sexuels sur des bébés à l'hôpital de Montreuil

PÉDOCRIMINALITÉ - L'affaire avait secoué les patients de l'hôpital et les réseaux sociaux. Selon les informations révélées ce mardi 19 août par le journal Le Parisien, huit familles ont déposé plainte dans l'affaire des abus sexuels sur des nourrissons à l'hôpital de Montreuil, en Seine-Saint-Denis, et six autres se sont constituées partie civile. « Ces familles ignorent encore si elles sont victimes directes ou indirectes des agissements des mis en cause. Cette incertitude est pour elles extrêmement dure à vivre », explique l'une des avocats des familles qui se constituent partie civile, Me Besma Maghrebi-Mansouri. « Cela fait plus de 18 jours aujourd'hui que ces familles sont dans le flou absolu et n'ont aucune réponse de la part de l'hôpital », poursuit l'avocate. En parallèle, les six familles ont également sollicité la copie de leur dossier médical et saisi la Commission des usagers (CDU) de l'hôpital afin de comprendre si leurs enfants ont été en contact avec la mise en cause, Juliette S., une infirmière de l'hôpital André Grégoire. « Tabous » Début août cette jeune femme de 26 ans s'est rendue au commissariat pour reconnaître les faits, tout en affirmant que son compagnon Redouane E. était l'instigateur. Tous deux ont été mis en examen pour agressions sexuelles sur mineur et captation d'image à caractère pédopornographique. Ils ont ensuite été placés sous contrôle judiciaire mi-août. Selon les aveux de Juliette S., les faits auraient été commis entre décembre 2024 et janvier 2025. Me Myriam Guedj Benayoun, l'avocate des huit familles qui ont déposé plainte dénonce quant à elle l'absence de détention provisoire pour les deux suspects. « En France, les crimes de pédocriminalité demeurent encore largement tabous. Ce qui pourrait contribuer à ce manque de réaction ferme des autorités », dénonce-t-elle. D'après les informations du Parisien, cinq familles de victimes ont déjà été contactées par le parquet de Bobigny pour savoir si leurs enfants étaient ceux qui figurent sur les vidéos enregistrées par Juliette S.

Guerre en Ukraine : « Les Russes sont convaincus que Trump n'est pas intéressé par l'Europe, et ça les arrange »
Guerre en Ukraine : « Les Russes sont convaincus que Trump n'est pas intéressé par l'Europe, et ça les arrange »

Le Parisien

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Guerre en Ukraine : « Les Russes sont convaincus que Trump n'est pas intéressé par l'Europe, et ça les arrange »

La politologue russe Vera Grantseva, installée en France depuis 2020, travaille pour le Centre de recherches internationales de Sciences-po. Auprès du Parisien - Aujourd'hui en France, elle revient sur les réactions suscitées en Russie par la rencontre entre Donald Trump et les dirigeants européens venus soutenir Volodymyr Zelensky, ce lundi 18 août, à Washington.

Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine va-t-il vraiment accepter une rencontre avec Volodymyr Zelensky?
Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine va-t-il vraiment accepter une rencontre avec Volodymyr Zelensky?

Le Figaro

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Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine va-t-il vraiment accepter une rencontre avec Volodymyr Zelensky?

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Le président russe aurait proposé à Donald Trump, lors de leur conversation téléphonique de lundi en marge du sommet à la Maison-Blanche, de recevoir son homologue ukrainien à Moscou. Le poker menteur entre Moscou, Washington et l'Europe continue. Depuis lundi et la fin du sommet de Washington entre Donald Trump, Zelensky et divers leaders européens venus lui prêter main-forte, la pression occidentale sur Vladimir Poutine s'accentuait pour qu'il vienne à la table des négociations face à son homologue ukrainien. Le leader russe, qui souhaite garder l'oreille de Trump et rester dans ses petits papiers, ne veut sans doute pas endosser aux yeux de Washington le costume de celui qui ne voulait pas de la paix. Il aurait donc, selon l'Agence France-Presse, proposé au président américain, lors de leur conversation téléphonique de lundi en marge du sommet à la Maison-Blanche, de recevoir Volodymyr Zelensky à Moscou. Quel est le calcul du chef du Kremlin ? Aurait-il simplement cherché à gagner du temps et à contenter - sur l'instant - Donald Trump ? À lire aussi Guerre en Ukraine : le sursaut des Européens pour ramener Trump dans leur camp « La crainte des sanctions est réelle chez Poutine et il lui est difficile de simplement opposer une fin de non-recevoir…

En direct, Gaza : « La République protège et protégera toujours ses compatriotes de confession juive », répond la France à Benyamin Nétanyahou
En direct, Gaza : « La République protège et protégera toujours ses compatriotes de confession juive », répond la France à Benyamin Nétanyahou

LeMonde

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En direct, Gaza : « La République protège et protégera toujours ses compatriotes de confession juive », répond la France à Benyamin Nétanyahou

L'analyse de Benyamin Nétanyahou sur l'antisémitisme est « abjecte » et « erronée », selon la présidence française La présidence française a dénoncé mardi comme « erronée, abjecte » l'accusation du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui a estimé que la volonté du président Emmanuel Macron de reconnaître l'Etat palestinien nourrissait l'antisémitisme. La lettre du chef du gouvernement israélien « ne restera pas sans réponse », a ajouté l'Elysée, qui a aussi affirmé que « la République protège et protégera toujours ses compatriotes de confession juive ». « La période exige gravité et responsabilité, pas amalgames et manipulations », a encore commenté l'Elysée. Selon l'ONU, 1 857 Palestiniens ont été tués alors qu'ils cherchaient de la nourriture ces trois derniers mois Dans toute la bande de Gaza, le risque de famine est « omniprésent », alerte un porte-parole du bureau des droits de l'homme de l'ONU, Thameen Al-Kheetan. « C'est le résultat direct de la politique du gouvernement israélien qui bloque l'aide humanitaire. Ces dernières semaines, les autorités israéliennes n'ont autorisé l'entrée que d'une quantité d'aide bien inférieure à ce qui serait nécessaire pour éviter une famine généralisée », a-t-il affirmé. La Gaza Humanitarian Foundation (GHF), une organisation privée soutenue par Israël et les Etats-Unis, a commencé à distribuer de la nourriture dans la bande de Gaza fin mai, à un moment où Israël commençait à assouplir le blocus de plus de deux mois sur le territoire palestinien, qui avait exacerbé les pénuries. « Se procurer les maigres provisions disponibles peut être une quête mortelle », a souligné M. Kheetan. « Du 27 mai au 17 août, nous avons recensé 1 857 Palestiniens tués alors qu'ils cherchaient de la nourriture, 1 021 d'entre eux dans les environs des sites de la GHF et 836 sur les routes empruntées par les camions de ravitaillement », a-t-il détaillé. Pour sa part, la GHF affirme avoir distribué plus de 2,1 millions de boîtes de denrées alimentaires à ce jour : « La GHF a démontré que l'aide peut être acheminée en toute sécurité et à grande échelle », a affirmé lundi son directeur exécutif, John Acree. L'ONU dénonce le blocage de la livraison de tentes à Gaza L'ONU a critiqué mardi Israël pour avoir bloqué pendant plusieurs mois l'acheminement de tentes dans la bande de Gaza, en dépit des appels à évacuer fréquents lancés aux civils du territoire palestinien. Le porte-parole du bureau des affaires humanitaires de l'ONU à Genève, Jens Laerke, a expliqué que les tentes étaient interdites d'entrée à Gaza depuis environ cinq mois. Durant cette période, plus de 700 000 personnes ont été contraintes de changer fréquemment d'endroit. « Elles ont peut-être reçu une tente mais ont ensuite été déplacées à nouveau et n'ont pas eu la possibilité d'emporter la tente avec elles », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Genève. Il est possible qu'Israël classe les tentes comme des biens « à double usage », considérant que les piquets de tente peuvent avoir une utilisation militaire potentielle, a ajouté M. Laerke. Alors qu'Israël a annoncé plus tôt en août son intention de prendre le contrôle de la ville de Gaza et lancé un nouvel appel à évacuer samedi, le bureau des droits de l'homme de l'ONU a affirmé que les plans de prise de contrôle de la ville de Gaza comportaient « d'énormes risques pour les civils ». « Il y a des risques de déplacements massifs, de nouvelles tueries et de plus grande misère », a souligné un porte-parole du bureau, Thameen Al-Kheetan. Ce dernier a accusé Israël de déplacer les Palestiniens vers des zones où les frappes se poursuivent. « Des centaines de milliers » de personnes ont été appelées à se déplacer vers le sud, à Al-Mawasi, toujours sous les bombardements, a-t-il affirmé. L'appel d'Emmanuel Macron à reconnaître l'Etat de Palestine « alimente le feu antisémite », estime Benyamin Nétanyahou Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, accuse le président Emmanuel Macron « d'alimenter le feu antisémite » en France en appelant à la reconnaissance internationale de l'Etat de Palestine, selon un courrier officiel adressé au chef de l'Etat français. « Président Macron, l'antisémitisme est un cancer. Il se propage lorsque les dirigeants restent silencieux. Il recule lorsque les dirigeants agissent. Je vous appelle à remplacer la faiblesse par l'action, l'apaisement par la volonté, et à le faire avant une date claire : la nouvelle année juive, le 23 septembre 2025 », poursuit-il dans cette lettre datée du 17 août et transmise mardi à l'Agence France-Presse. « Je suis préoccupé par la montée alarmante de l'antisémitisme en France et par le manque d'actions décisives de votre gouvernement pour y faire face. Ces dernières années, l'antisémitisme a ravagé les villes françaises », écrit M. Nétanyahou. « Depuis vos déclarations publiques attaquant Israël et signalant la reconnaissance d'un Etat palestinien, il a augmenté », affirme-t-il. « A la suite de l'attaque sauvage du Hamas contre le peuple israélien le 7 octobre 2023, des extrémistes pro-Hamas et des radicaux de gauche ont lancé une campagne d'intimidation, de vandalisme et de violence contre les juifs à travers l'Europe », une campagne qui « s'est intensifiée en France » sous le mandat de M. Macron, estime le premier ministre israélien. Il liste plusieurs incidents récents, dont le saccage de l'entrée de bureaux de la compagnie aérienne El Al à Paris, l'agression d'un homme juif à Livry-Gargan ou des rabbins « agressés dans les rues de Paris ». « Ces incidents ne sont pas isolés. Ils constituent une plaie. » « Votre appel à un Etat de Palestine alimente ce feu antisémite. (…) Cela récompense la terreur du Hamas, renforce le refus du Hamas de libérer les otages, encourage ceux qui menacent les juifs français et favorise la haine des juifs qui rôde désormais dans vos rues », accuse encore M. Nétanyahou. Il loue en contre-exemple le président américain, Donald Trump, pour son « combat » contre les crimes antisémites et pour « protéger les juifs américains ». A partir du 23 septembre, les juifs célèbrent Roch Hachana, la nouvelle année du calendrier hébraïque. Les mots « Roch Hachana » signifient « tête de l'année ». Cette fête, qui tombe en septembre ou en octobre et qui dure deux jours, célèbre la nouvelle année juive. L'Assemblée générale de l'ONU prévue en septembre prend fin précisément le 23, date posée par M. Nétanyahou dans son courrier. La France, impuissante à faire cesser le conflit à Gaza, enclenché après les massacres du 7 octobre 2023 commis par le Hamas, a présenté son initiative politique de reconnaître l'Etat de Palestine comme un chemin vers la paix, censée raviver la solution à deux Etats que rejettent M. Nétanyahou et ses ministres d'extrême droite. Dans le sillage d'Emmanuel Macron, le Royaume-Uni, le Canada et le Portugal ont pris un engagement similaire, aggravant l'isolement du gouvernement israélien. 16:46 Partager Trente-sept personnes tuées mardi dans la bande de Gaza, selon la défense civile Les bombardements et les tirs israéliens ont fait 37 morts mardi dans la bande de Gaza, dont cinq à Zeitoun, un quartier de la ville de Gaza, et un dans le quartier voisin Sabra, selon la défense civile. Selon des témoins cités par l'Agence France-Presse, une colonne de blindés a pris position à la lisière de ce secteur. Le site israélien Walla, citant un expert militaire, explique que « la division 99 est sur le point d'achever la conquête du quartier de Zeitoun » et que « la prochaine cible » sera Sabra. 15:43 En photos 📷 Les autorités israéliennes exigent toujours la libération des 50 otages « La politique d'Israël est cohérente et n'a pas changé. Israël exige la libération des 50 otages conformément aux principes fixés par le cabinet pour mettre fin à la guerre », répète un membre de l'administration israélienne dans un communiqué relayé par la presse, au lendemain de l'aval du Hamas à une nouvelle offre de trêve dans la bande de Gaza. « Nous sommes dans la phase finale de la défaite décisive du Hamas et nous ne laisserons aucun otage derrière nous », ajoute-t-il, sans évoquer cette offre. Selon la presse israélienne, la réponse à la proposition devrait être connue « avant la fin de la semaine ». Le texte est inspiré d'un plan de l'émissaire américain Steve Witkoff qui propose la libération de dix otages vivants et des dépouilles de 18 autres en échange d'une trêve de 60 jours et de négociations pour mettre fin à la guerre, selon la radio publique Kan. « Le Hamas et les [autres] organisations espèrent (…) que [le premier ministre israélien, Benyamin] Netanyahu ne placera pas d'obstacles ni d'entraves » à sa mise en œuvre, a déclaré à l'Agence France-Presse Izzat Al-Rishq, membre du bureau politique du mouvement islamiste. Des ministres d'extrême droite, dont celui de la sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, ont sommé le chef du gouvernement de ne rien « céder au Hamas », estimant qu'il n'a . 13:50 Soixante personnes tuées en vingt-quatre heures dans la bande de Gaza, selon le ministère de la santé local Les corps de 60 personnes ont été acheminés dans les hôpitaux de la bande de Gaza et 343 blessés y ont été admis au cours des vingt-quatre dernières heures, ce qui porte le bilan à 62 064 morts et 156 573 blessés depuis le 7 octobre 2023, rapporte le ministère de la santé de l'enclave administrée par le Hamas. Selon le Qatar, la proposition acceptée par le Hamas reprend « presque intégralement » un précédent plan approuvé par Israël L'offre de trêve dans la bande de Gaza acceptée lundi par le Hamas, reprend presque intégralement un précédent plan approuvé par Israël, a déclaré mardi le Qatar, médiateur dans le conflit. Le Hamas a donné « une réponse très positive, reprenant presque intégralement » un plan « accepté précédemment par Israël » en vue d'un cessez-le-feu associé à une libération d'otages retenus dans le territoire palestinien, a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères qatari, Majed Al-Ansari. « Nous ne pouvons pas affirmer qu'une percée a eu lieu, mais nous pensons qu'il s'agit d'un point positif », a-t-il poursuivi. « Nous sommes à un moment humanitaire décisif. Si nous ne parvenons pas à un accord maintenant, nous ferons face à une catastrophe humanitaire » bien pire que les précédentes, a ajouté M. Al-Ansari. Le précédent cycle de négociations indirectes à Doha a échoué en juillet. Israël avait alors accepté une proposition de trêve, avant de rejeter les amendements apportés par le Hamas. L'ONU condamne le comportement du ministre de la sécurité israélien à l'égard de Marwan Barghouti Les images vidéo montrant le ministre de la sécurité nationale israélien, Itamar Ben Gvir, issu de l'extrême droite, « réprimander et narguer le dirigeant palestinien Marwan Barghouti en face-à-face dans une prison israélienne sont inacceptables », s'est indigné le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, Thameen Al-Kheetan. « Le comportement du ministre et la publication de ces images constituent une atteinte à la dignité » de M. Barghouti, a-t-il poursuivi, lors d'un point presse à Genève. « Un tel comportement de la part du ministre responsable du service pénitentiaire peut inciter à la violence contre les détenus palestiniens, favorisant des violations des droits humains » dans les centres de détention, a ajouté M. Al-Kheetan. « Vous ne nous vaincrez pas. Quiconque fait du mal au peuple d'Israël, quiconque tue des enfants, quiconque tue des femmes (…), nous l'effacerons », lance le ministre dans la vidéo diffusée sur X. « Je lis que divers 'hauts responsables' de l'Autorité [palestinienne] n'ont pas tellement aimé ce que j'ai dit au terroriste en chef Marwan Barghouti, que son nom soit effacé. Alors je vais le répéter encore et encore sans m'excuser : quiconque s'en prend au peuple d'Israël, quiconque tue nos enfants, quiconque tue nos femmes, nous l'effacerons. Avec l'aide de Dieu », ajoute M. Ben Gvir, dans les commentaires accompagnant la vidéo. M. Barghouti, ancien cadre du Fatah qui milite pour une résolution politique du conflit israélo-palestinien, est emprisonné depuis 2002 en Israël. Il est régulièrement cité comme un possible successeur au président palestinien, Mahmoud Abbas, malgré sa détention. Cette figure emblématique de la cause palestinienne a été condamnée à la réclusion à perpétuité pour meurtres pour son rôle dans différents attentats au cours de la deuxième Intifada. Selon les autorités israéliennes, 370 camions d'aide ont pénétré hier dans la bande de Gaza Trois cent soixante-dix camions chargés d'aide humanitaire sont entrés lundi dans la bande de Gaza par les points de passage de Kerem Shalom et de Zikim, selon le Coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires (Cogat), qui dépend du ministère de la défense israélien. Le chargement de 350 d'entre eux a été distribué par les Nations unies et des organisations internationales, précise le Cogat sur X, soulignant que celui de plusieurs centaines d'autres reste à collecter du côté gazaoui des points de passage. Cent quatre-vingts palettes d'aide ont, par ailleurs, été parachutées par la Jordanie, les Emirats arabes unis, l'Allemagne, la Belgique, l'Italie, la France, les Pays-Bas, Singapour et l'Indonésie, ajoute l'organisme. Selon l'ONU, ce sont 600 camions qui devraient entrer quotidiennement dans la bande de Gaza pour permettre aux deux millions de Gazaouis de se nourrir correctement. « Au cours des dernières semaines, les autorités israéliennes n'ont autorisé l'entrée d'aide humanitaire qu'en quantités bien inférieures à celles qui seraient nécessaires pour éviter une famine généralisée », a déploré Thameen Al-Kheetan, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, lors d'une conférence de presse à Genève, ce mardi. 11:16 Pour approfondir Mardi matin, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou n'avait ni approuvé ni rejeté l'accord agréé la veille par le Hamas. Proposé par l'Egypte et le Qatar, celui-ci prévoit, dans un premier temps, une trêve de soixante jours en échange notamment de la libération de dix otages vivants, en plus d'un retrait partiel de l'armée israélienne. Guerre à Gaza : le Hamas accepte un projet de cessez-le-feu, Israël étudie l'accord Par Luc Bronner Ohad Zwigenberg / AP Le Hamas a accepté, lundi 18 août, les conditions d'un cessez-le-feu proposées par l'Egypte et le Qatar afin d'obtenir la fin provisoire des hostilités dans la bande de Gaza, la libération immédiate de dix otages encore vivants, la libération de prisonniers palestiniens, des échanges de corps, en plus d'un retrait partiel des troupes de l'armée israélienne. Selon des sources qataries et égyptiennes, citées par différents médias de pays arabes, l'accord prévoit une première période de soixante jours pour le cessez-le-feu temporaire, le déploiement d'une aide humanitaire massive et l'ouverture parallèle de négociations pour mettre fin au conflit avec des garanties américaines censées éviter une rupture de l'accord, comme en mars, lorsque Israël avait mis fin à la trêve en bombardant lourdement le territoire. 11:12 Partager La faim et la malnutrition ont fait trois morts en vingt-quatre heures, selon le ministère de la santé de la bande de Gaza Trois personnes ont succombé à la faim et la malnutrition au cours des vingt-quatre dernières heures dans la bande de Gaza, ce qui porte le bilan à 266 morts, dont 112 enfants, annonce le ministère de la santé de l'enclave administrée par le Hamas. 10:58 Benyamin Nétanyahou accuse son homologue australien d'avoir trahi Israël « L'histoire se souviendra du [premier ministre australien, Anthony] Albanese, pour ce qu'il est : un politicien faible qui a trahi Israël et abandonné les juifs d'Australie », écrit le chef du gouvernement israélien, Benyamin Nétahyahou, sur X. Anthony Albanese a annoncé la semaine dernière que Canberra avait l'intention de reconnaître l'Etat de Palestine lors de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies (ONU), en septembre. Chypre envoie 1 200 tonnes d'aide humanitaire vers la bande de Gaza Le ministère des affaires étrangères chypriote a annoncé mardi l'expédition par voie maritime de 1 200 tonnes d'aide humanitaire à destination de la bande de Gaza. Il s'agit entre autres de denrées alimentaires destinées à couvrir les besoins nutritionnels des enfants, précise-t-il dans un communiqué. La cargaison, partie de Limassol lundi soir, transitera par le port israélien d'Ashdod, sans contrôles de sécurité supplémentaires au point d'arrivée, et sera distribuée par l'organisation humanitaire World Central Kitchen, dans le cadre du mécanisme de livraison des Nations unies, détaille le communiqué. 09:43 L'ONU dénonce l'apathie internationale face aux morts d'humanitaires, qui atteignent un niveau inédit C'est un nombre sans précédent : 383 travailleurs humanitaires ont été tués en 2024, a annoncé mardi l'Organisation des Nations unies (ONU), qui qualifie ces chiffres et l'impunité qui les accompagne d' « expression honteuse » de l'apathie internationale. Ce chiffre représente une hausse de 31 % par rapport à celui de 2023 − qui constituait déjà un triste record −, expliquent les Nations unies à l'occasion de la Journée mondiale de l'aide humanitaire. Il est « alimenté par les conflits incessants à Gaza, où 181 travailleurs humanitaires ont été tués, et au Soudan, où 60 ont perdu la vie ». Selon l'ONU, la plupart de ces meurtres en 2024 ont été perpétrés par des acteurs étatiques et la plupart des tués sont des employés locaux, attaqués soit en service, soit chez eux. Trois cent huit travailleurs humanitaires ont aussi été blessés, 125 kidnappés et 45 détenus l'an dernier. « Même une seule attaque contre un collègue humanitaire est une attaque contre nous tous et contre ceux que nous servons, a déclaré le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Tom Fletcher. Des attaques de cette ampleur, avec zéro sanction, sont l'expression honteuse de l'inaction et de l'apathie internationales. » « En tant que communauté humanitaire, nous demandons − à nouveau − que ceux ayant du pouvoir et de l'influence agissent pour l'humanité, protègent les civils et les travailleurs humanitaires et traduisent en justice les auteurs » des violences contre eux, a-t-il ajouté. Des chiffres provisoires de la base de données Aid Worker Security Database montrent qu'au 14 août, 265 travailleurs humanitaires ont déjà été tués depuis le début de l'année 2025. L'ONU rappelle que les attaques contre des travailleurs ou des opérations humanitaires constituent des violations du droit international humanitaire et sabotent les planches de salut dont dépendent des millions de personnes piégées dans des zones de guerre ou de catastrophes. « Les violences contre les travailleurs humanitaires ne sont pas inévitables. Elles doivent cesser », a encore dit M. Fletcher, également coordonnateur des secours d'urgence de l'ONU. Parallèlement, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé avoir enregistré plus de 800 attaques visant des services de soins dans 16 territoires, lesquelles ont tué plus de 1 100 professionnels médicaux et patients. « Chaque attaque inflige des préjudices durables, prive des communautés entières de soins vitaux quand ils en ont le plus besoin, met en danger ceux qui fournissent ces soins et affaiblit des systèmes de santé déjà à bout », souligne l'OMS. 08:42 L'Australie critique la révocation par Israël de visas pour ses diplomates La cheffe de la diplomatie australienne a qualifié mardi de « réaction injustifiée » la révocation par Israël des visas de représentants de Canberra auprès de l'Autorité palestinienne, motivée par la décision du pays océanien de reconnaître un Etat palestinien. Le ministre des affaires étrangères israélien, Gideon Saar, a précisé que la mesure faisait également suite au « refus injustifié » de l'Australie « d'accorder des visas à des personnalités israéliennes ». Il a mentionné le cas du député d'extrême droite Simcha Rothman, qui devait donner des conférences en Australie et dont le visa a été annulé lundi, le gouvernement l'accusant de vouloir « diffuser un message de haine et de division ». M. Saar a aussi « donné pour instruction à l'ambassade israélienne à Canberra d'examiner attentivement toute demande de visa officielle émanant de l'Australie pour entrer en Israël », a-t-il écrit sur X. On ignore pour le moment le nombre de diplomates australiens concernés. Son homologue australienne, Penny Wong, a critiqué une « réaction injustifiée » de la part d'Israël. « A un moment où le dialogue et la diplomatie sont plus nécessaires que jamais, le gouvernement [du premier ministre, Benyamin] Nétanyahou, isole Israël et nuit aux efforts internationaux en faveur de la paix et d'une solution à deux Etats », a-t-elle affirmé dans un communiqué. Dans le sillage d'autres pays, comme la France et le Canada, le premier ministre australien, Anthony Albanese, a annoncé la semaine dernière que son pays avait l'intention de reconnaître un Etat palestinien lors de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies (ONU) en septembre. Les forces israéliennes sont entrées dans le quartier Sabra, dans la ville de Gaza, selon l'agence WAFa Un bombardement israélien à Sabra, un quartier de la ville de Gaza, a tué le journaliste palestinien Islam Al-Koumi et une femme, déclare lundi soir l'agence palestinienne WAFa, qui rapporte également plusieurs blessés. Selon l'agence, les forces israéliennes sont entrées lundi soir dans le quartier Sabra et assiègent l'école de Sabra et le centre de soins de l'UNRWA, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, alors que des avions de reconnaissance survolaient intensément la zone. Par ailleurs, deux Palestiniens ont été tués par un autre bombardement israélien « visant des personnes qui attendaient l'aide humanitaire à l'est de Deir Al-Balah », selon la même source.

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