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Guerre en Ukraine : « Les Russes sont convaincus que Trump n'est pas intéressé par l'Europe, et ça les arrange »

Guerre en Ukraine : « Les Russes sont convaincus que Trump n'est pas intéressé par l'Europe, et ça les arrange »

Le Parisien5 hours ago
La politologue russe Vera Grantseva, installée en France depuis 2020, travaille pour le Centre de recherches internationales de Sciences-po. Auprès du Parisien - Aujourd'hui en France, elle revient sur les réactions suscitées en Russie par la rencontre entre Donald Trump et les dirigeants européens venus soutenir Volodymyr Zelensky, ce lundi 18 août, à Washington.
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Rhône : la plaque en hommage aux Justes de Villeurbanne arrachée, les élus dénoncent un « un geste lâche »
Rhône : la plaque en hommage aux Justes de Villeurbanne arrachée, les élus dénoncent un « un geste lâche »

Le Parisien

time2 hours ago

  • Le Parisien

Rhône : la plaque en hommage aux Justes de Villeurbanne arrachée, les élus dénoncent un « un geste lâche »

Léon et Anna Ehret, Jean et Aimée Barange, Marguerite Dupraz, Rose et Paul Magaud, Suzanne et Pierre Ferrand, Jeanne Rosenstiel et Pierre Moucot. Tels sont les noms des Justes parmi les nations de Villeurbanne (Rhône), ces femmes et ces hommes qui ont sauvé des juifs au péril de leur vie durant la Seconde Guerre mondiale. Une plaque leur témoignant « un respect éternel » a été inaugurée le 16 juillet 2024. « Nous venons de découvrir que cette plaque avait été arrachée », déplore Cédric Van Styvendael, le maire socialiste de la commune rhodanienne, sur sa page Facebook, lundi. Il y a quelques mois, nous avons fait poser une plaque rendant hommage aux Justes villeurbannais. Ces derniers ont... Publiée par Cédric Van Styvendael sur Lundi 18 août 2025 « Le mariage de la lâcheté et la bêtise doit nous inquiéter et nous mobiliser, s'indigne encore l'édile. Aucun acte antisémite ne doit être minimisé. À Villeurbanne, nous continuerons à nous mobiliser sans relâche pour vaincre ce poison dont nous n'avons pas encore trouvé l'antidote. « Écœurant et stupide ! » Bruno Bernard, président écologiste de la métropole de Lyon, a lui aussi fustigé « un geste lâche et stupide » sur son compte X. Pour l'élu, il est nécessaire de « ne pas banaliser ces montées d'actes haineux ». Et d'ajouter : « En espérant que les auteurs soient trouvés et sévèrement punis ». [4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter « Écœurant et stupide ! » raille à son tour Gabriel Amard, député insoumis du Rhône. « Je suis révolté et en colère. Cet acte de vandalisme vise la mémoire de Villeurbannais et Villeurbannaises courageux qui au péril de leur vie sauvèrent des familles juives aux pires heures de l'antisémitisme décomplexé. » Les noms de son grand-père, sa grand-tante et son grand-oncle figurent sur cette plaque, assure-t-il, invitant Cédric Van Styvendael à porter plainte. Écœurant et stupide ! Je suis révolté et en colère. Cet acte de vandalisme vise la mémoire de Villeurbannais et villeurbannaises courageux qui au péril de leur vie sauvèrent des familles juives aux pires heures de l'antisémitisme décomplexé. Mon grand-père, ma grande-tante et… — Gabriel Amard (@gabrielamard) August 19, 2025 L'émoi est parvenu jusqu'au gouvernement. « Profaner la mémoire d'Ilan Halimi à Épinay, arracher la plaque des Justes à Villeurbanne : même haine antisémite, même lâcheté ignominieuse, insiste Juliette Méadel, ministre de la Ville. Une seule réponse : la justice implacable, et la sécurisation des lieux d'hommage aux victimes de l'antisémitisme. » Sur X, l'avocat Alain Jakubowicz apparaît lui aussi particulièrement ému : « L'inspecteur de police Pierre Moucot a sauvé la vie de mon père en 1942. J'aimerais avoir face à moi celui qui a arraché la plaque qui honore sa mémoire comme Juste de Villeurbanne… »

« Une politique cruelle et inhumaine » : le Venezuela dénonce le « kidnapping » de 66 enfants aux États-Unis
« Une politique cruelle et inhumaine » : le Venezuela dénonce le « kidnapping » de 66 enfants aux États-Unis

Le Parisien

time3 hours ago

  • Le Parisien

« Une politique cruelle et inhumaine » : le Venezuela dénonce le « kidnapping » de 66 enfants aux États-Unis

Ils ont été séparés de leurs parents lors de leur expulsion vers le Venezuela. Le gouvernement vénézuélien a assuré ce mardi 19 août que 66 enfants vénézuéliens étaient toujours « kidnappés » aux États-Unis. Caracas, qui a déjà obtenu le retour de plusieurs enfants, exige de l'administration du président américain Donald Trump que les enfants soient remis aux autorités vénézuéliennes pour leur retour au pays avec leurs familles. « Nous avons 66 enfants kidnappés aux États-Unis, c'est un chiffre qui augmente chaque jour, c'est quelque chose de très préoccupant. C'est une politique cruelle et inhumaine » , a déclaré Camila Fabri, présidente du plan gouvernemental « Retour à la Patrie ». Ce dernier a été lancé en 2018 par le président Nicolás Maduro pour le retour volontaire des migrants. « Nous allons ramener les 66 enfants », a-t-elle promis en compagnie d'un groupe de mères. Elles ont lu une lettre adressée à la Première Dame des États-Unis, Melania Trump, dans laquelle elles lui demandent d'intercéder pour les enfants placés dans des foyers d'accueil. À lire aussi Des Vénézuéliens expulsés des États-Unis à cause de leurs tatouages ? Un appel à manifester De nationalité italienne, Fabri est l'épouse d'Alex Saab, homme d'affaires colombien naturalisé vénézuélien accusé d'être l'« homme de paille » du président Nicolás Maduro. Arrêté au Cap-Vert, puis emprisonné aux États-Unis, il a été libéré en 2023 lors d'un échange de prisonniers entre Caracas et Washington. Jusqu'à présent, 21 enfants, dont Maikelys Espinoza, fille de l'un des 252 migrants vénézuéliens déportés par les États-Unis dans une prison de haute sécurité au Salvador et libérés le 18 juillet après un nouvel échange de prisonniers, sont retournés au pays. VidéoL'influenceur vénézuélien qui se moquait des lois américaines expulsé Le pouvoir a réclamé le retour des enfants en appelant à des manifestations et en déployant une importante propagande dans les médias officiels.

Manifestation propalestinienne à Paris : amendes requises contre des militants délogés place de la République
Manifestation propalestinienne à Paris : amendes requises contre des militants délogés place de la République

Le Parisien

time3 hours ago

  • Le Parisien

Manifestation propalestinienne à Paris : amendes requises contre des militants délogés place de la République

Des amendes de 500 à 1 000 euros et des relaxes ont été requises mardi à l'encontre de sept militants délogés par la police de la statue place de la République, à Paris, sur laquelle ils étaient montés lors d'une manifestation de soutien à la Palestine mi-juin. Deux femmes et cinq hommes, âgés de 26 à 53 ans, ont comparu mardi devant le tribunal judiciaire de Paris pour « mise en danger de la vie d'autrui », « rébellion » et refus de donner leurs empreintes digitales. L'un d'entre eux est aussi poursuivi pour avoir refusé de déverrouiller son téléphone. Le procureur a demandé de relaxer les prévenus du chef d'accusation de « mise en danger de la vie » des forces de l'ordre, considérant que l'intervention des policiers, bien que « périlleuse », rentrait « dans le cadre de leurs missions ». Un camion de pompiers pour les déloger En revanche, le parquet a demandé au tribunal de condamner trois des sept prévenus pour « rébellion », soulignant que certains auraient tenté de mordre les forces de l'ordre ou de leur donner des coups de pied. [4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Le 14 juin, lors d'une manifestation propalestinienne, les sept militants sont montés sur la statue afin de vêtir Marianne, qui surplombe le monument, d'une chasuble aux couleurs du drapeau palestinien sur lequel était inscrit « Free Gaza ». À l'issue de cette action, conjointement organisée par Extinction Rebellion (XR) et EuroPalestine, des policiers ont tenté de faire descendre les militants, mais ces derniers auraient repoussé l'échelle des forces de l'ordre. En fin d'après-midi, les policiers ont finalement utilisé la nacelle d'un camion de pompiers pour déloger de force et interpeller les militants, assis en rond et attachés les uns aux autres. Débat sur le motif du procès Une vidéo filmée par un journaliste et relayée sur les réseaux sociaux montre notamment l'un des prévenus suspendu dans le vide, tenu entre les jambes d'un policier en rappel. À la barre, Charlotte C., 26 ans, un keffieh noir autour de la taille, a décrit une « action anodine », sans dégradation du monument. « Je ne comprends pas bien ce qui vous pousse à croire que j'ai mis en danger la vie de ces policiers », a-t-elle lancé, affirmant avoir écopé d'un « coccyx déplacé », de « brûlures » et d'« hématomes » lors de son interpellation. « Derrière, il y a une logique de politique pénale qui vise à réprimer ces manifestations », a dénoncé Me Alexis Baudelin, l'un des avocats de la défense.

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