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Manifestation propalestinienne à Paris : amendes requises contre des militants délogés place de la République

Manifestation propalestinienne à Paris : amendes requises contre des militants délogés place de la République

Le Parisien13 hours ago
Des amendes de 500 à 1 000 euros et des relaxes ont été requises mardi à l'encontre de sept militants délogés par la police de la statue place de la République, à Paris, sur laquelle ils étaient montés lors d'une manifestation de soutien à la Palestine mi-juin.
Deux femmes et cinq hommes, âgés de 26 à 53 ans, ont comparu mardi devant le tribunal judiciaire de Paris pour « mise en danger de la vie d'autrui », « rébellion » et refus de donner leurs empreintes digitales. L'un d'entre eux est aussi poursuivi pour avoir refusé de déverrouiller son téléphone.
Le procureur a demandé de relaxer les prévenus du chef d'accusation de « mise en danger de la vie » des forces de l'ordre, considérant que l'intervention des policiers, bien que « périlleuse », rentrait « dans le cadre de leurs missions ».
Un camion de pompiers pour les déloger
En revanche, le parquet a demandé au tribunal de condamner trois des sept prévenus pour « rébellion », soulignant que certains auraient tenté de mordre les forces de l'ordre ou de leur donner des coups de pied.
[4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition
Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles.
Écouter
Le 14 juin, lors d'une manifestation propalestinienne, les sept militants sont montés sur la statue afin de vêtir Marianne, qui surplombe le monument, d'une chasuble aux couleurs du drapeau palestinien sur lequel était inscrit « Free Gaza ».
À l'issue de cette action, conjointement organisée par Extinction Rebellion (XR) et EuroPalestine, des policiers ont tenté de faire descendre les militants, mais ces derniers auraient repoussé l'échelle des forces de l'ordre.
En fin d'après-midi, les policiers ont finalement utilisé la nacelle d'un camion de pompiers pour déloger de force et interpeller les militants, assis en rond et attachés les uns aux autres.
Débat sur le motif du procès
Une vidéo filmée par un journaliste et relayée sur les réseaux sociaux montre notamment l'un des prévenus suspendu dans le vide, tenu entre les jambes d'un policier en rappel.
À la barre, Charlotte C., 26 ans, un keffieh noir autour de la taille, a décrit une « action anodine », sans dégradation du monument.
« Je ne comprends pas bien ce qui vous pousse à croire que j'ai mis en danger la vie de ces policiers », a-t-elle lancé, affirmant avoir écopé d'un « coccyx déplacé », de « brûlures » et d'« hématomes » lors de son interpellation.
« Derrière, il y a une logique de politique pénale qui vise à réprimer ces manifestations », a dénoncé Me Alexis Baudelin, l'un des avocats de la défense.
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