Dernières actualités avec #police


Le Parisien
3 hours ago
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Coulommiers : douze trafiquants de drogue présumés derrière les barreaux
Douze interpellations, douze mises en examen, douze incarcérations. C'est l'épilogue d'une enquête au long cours sur un trafic de cannabis d'ampleur, menée depuis plusieurs mois par la SCT ( Section de la criminalité territoriale, ex-Sûreté départementale) dans la région de Coulommiers. Des investigations auxquelles a participé le GIR 77 (Groupe interministériel de recherches) pour l'aspect patrimonial. A l'origine de cette affaire : des renseignements anonymes datant de l'automne 2023, désignant un habitant de Coulommiers comme étant un trafiquant de drogue d'envergure. Ecoutes téléphoniques, géolocalisations de lignes, sonorisations de voitures, surveillances physiques : les enquêteurs ont utilisé tous les moyens techniques à leur disposition pour identifier les lieutenants de cet homme, ainsi que quatre nourrices qui gardaient à domicile la drogue, importée depuis l'Espagne et le Maroc. C'est d'ailleurs lors d'un go fast que l'un des trafiquants a été interpellé par un autre service de police dans les Pyrénées-Orientales, le 17 juin dernier. Dans sa voiture, les forces de l'ordre ont saisi pas moins de 578 kg de cannabis ! Il a été écroué à l'issue de sa garde à vue. Le mardi 24 juin, les enquêteurs de la SCT - accompagnés de renforts de police - ont interpellé dix hommes et deux femmes, âgés de 21 à 60 ans, à leurs domiciles : à Coulommiers, à Beautheils-Saints et à Jouarre pour la Seine-et-Marne, mais aussi au Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne) et dans l'Aube. Lors des différentes perquisitions, les policiers ont saisi 465 g de résine de cannabis, 55 g d'herbe, 4 g de cocaïne, 4 cachets d'ecstasy ainsi que 31 600 euros en liquide. A l'issue de leur garde à vue et de leur mise en examen pour trafic de stupéfiants, tous ont été placés en détention provisoire en fin de semaine dernière par un juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Meaux. Comme l'avait requis le parquet.


Le Figaro
4 hours ago
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Le Conseil d'État rejette un recours du ministère de l'Intérieur portant sur la récolte d'informations sur des étrangers
La juridiction administrative a confirmé le caractère irrégulier d'une note de service demandant le fichage d'étrangers en garde à vue. Le Conseil d'État a rejeté ce vendredi 4 juillet un recours du ministère de l'Intérieur contre la suspension par le tribunal administratif de Nantes d'une note demandant aux services de police de transmettre à la préfecture des renseignements sur les étrangers en situation régulière placés en garde à vue. La plus haute juridiction administrative considère que le juge des référés nantais «n'a pas commis d'erreur de droit en estimant que la note de service attaquée met en place un traitement de données à caractère personnel, qui ne pouvait être créé (...) que par un arrêté ministériel pris après avis de la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés)». Publicité Fiches sur des étrangers en garde à vue En novembre dernier, le directeur interdépartemental de la police de Loire-Atlantique avait demandé à ses services, dans une note interne, la mise en place d'une «fiche navette complétée par les services interpellateurs puis communiquée à la préfecture de Loire-Atlantique». Cette procédure concernait «les étrangers en situation régulière placés en garde à vue» et devait recenser divers éléments, comme la situation administrative de l'intéressé, ses éventuels antécédents judiciaires, ou des éléments relatifs à cette garde à vue. Suspension par le juge administratif Le tribunal administratif a suspendu cette note début avril, à la suite d'un recours déposé par plusieurs organisations - dont le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des avocats de France et la Ligue des droits de l'homme -, estimant que les «opérations» prévues par cette note constituaient un «traitement de données personnelles». L'absence d'autorisation de ce traitement «par un arrêté ministériel pris après déclaration et avis de la Commission nationale informatique et libertés» (Cnil), créait «un doute sérieux quant à la légalité de la décision attaquée», selon l'ordonnance du juge des référés. Le tribunal administratif de Nantes «devra se prononcer dans les prochains mois, au fond, sur la légalité de cette note de service», rappelle le Conseil d'État. Un autre tribunal administratif, celui de Montreuil (Seine-Saint-Denis), a suspendu en mai un document similaire.


Le Parisien
4 hours ago
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« Elle a probablement une dette de stupéfiants » : interpellée à Creil, une jeune dealeuse placée en détention
La scène est connue et donne un goût de déjà-vu. En patrouille dans la rue Descartes de Creil, ce mercredi 2 juillet, une patrouille pédestre de policiers remarque un manège habituel dans ce secteur : un consommateur achète une petite quantité de drogue à un dealer, qui va chercher la marchandise sous une dalle en béton. Sauf que cette fois, le vendeur est une vendeuse, Zoé T., 21 ans, déjà connue des policiers pour le même type d'infractions. La jeune femme est interpellée, porteuse d'une petite quantité de cannabis et de 300 euros en liquide. Elle conteste en revanche être la propriétaire du reste des produits stupéfiants cachés sous la dalle. « Ça ne m'appartient pas, tout le monde le sait », souligne la jeune prévenue à l'audience de comparutions immédiates de ce vendredi. Elle n'ira pas plus loin dans ses explications. « Que faisait une jeune fille vivant dans le pavillon de ses parents à Rémy, plutôt sportive, en train de vendre du cannabis rue Descartes à Creil ? », interroge la substitute du procureur, Anaïs Boucher. « Ce sont de mauvaises fréquentations qui m'ont amenée ici », soupire Zoé T. Le problème, c'est que ces relations douteuses lui ont déjà valu deux condamnations pour les mêmes motifs, et une mise en examen dans un vaste dossier de trafic de stupéfiants, encore au stade de l'instruction. « Elle a échappé de peu à un placement en détention dans le cadre de ce dossier d'instruction en début d'année, relève la substitute du procureur. Depuis, elle a été condamnée en mai pour trafic de stupéfiants et on la retrouve aujourd'hui pour la même chose. Elle a probablement une dette de stupéfiants à régler et si elle ressort, on la retrouvera encore pour la même infraction. » Le tribunal a condamné Zoé T. à huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt. Elle a également une interdiction de paraître à Creil pour une durée de trois ans.


Le Parisien
5 hours ago
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Yvelines : comment le commissariat du futur se veut « un laboratoire » pour la police
Attendu depuis vingt ans, il est enfin concrétisé. Ouvert au public depuis le 26 juin, le « commissariat du futur » a reçu ce vendredi la visite du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau . Un projet à 25 millions d'euros porté dès ses débuts par Jean-Michel Fourgous, président (LR) de l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines mais aussi maire d' Élancourt (Yvelines) depuis 1996. Construit sur d'anciens cours de tennis, cet hôtel de police expérimental réunis 300 fonctionnaires des commissariats de Trappes, Élancourt et Guyancourt. Lesquels restent ouverts malgré des services réduits (les gardes à vue ne s'y font plus, par exemple). « La finalité, ce serait d'intégrer à terme tout Saint-Quentin », espère Jean-Michel Fourgous.


Le Figaro
6 hours ago
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Près d'Antibes, un peintre en bâtiment retrouvé égorgé chez lui, le corps couvert de peinture
Aucun suspect n'a été interpellé à ce stade. Les investigations ont été confiées au service interdépartemental de police judiciaire de Nice. Un homme a été découvert mort le mois dernier, la gorge tranchée, dans son appartement de Juan-les-Pins, près d'Antibes (Alpes-Maritimes), a-t-on appris vendredi de sources concordantes, confirmant une information de Nice-Matin. L'homme, un peintre en bâtiment âgé de 45 ans environ, présentait une profonde plaie à la gorge lorsque sa dépouille a été mise au jour dans son logement. Son cadavre était, en outre, maculé de peinture blanche et rouge, en abondance, dans des proportions qui laissent peu de doute quant à une mise en scène volontaire. Aucun suspect n'a été interpellé à ce stade. Le profil de la victime reste également à éclaircir. Toujours selon le quotidien régional, l'homme ne disposait pas d'antécédents judiciaires, mais il aurait entretenu des relations tendues avec son voisinage. Publicité Contacté par Le Figaro, le parquet de Grasse confirme que «le SIPJ (service interdépartemental de police judiciaire, NDLR) de Nice est saisi». Il précise qu'«aucune communication complémentaire ne peut être faite à ce stade pour ne pas entraver le cours de l'enquête». Une autopsie a vraisemblablement été ordonnée afin de préciser les circonstances du décès. D'éventuels relevés de traces et indices sur la scène de crime devront permettre de reconstituer le déroulement des faits et, peut-être, de remonter jusqu'à l'auteur de ce meurtre aux contours énigmatiques.