
L'Iran indique qu'il utilisera de nouveaux missiles en cas d'attaque israélienne
L'Iran a développé de nouveaux missiles, avec des capacités supérieures, et est prêt à les utiliser contre Israël en cas de nouvelle attaque contre la République islamique, a déclaré ce mercredi le ministre iranien de la Défense. Une guerre de 12 jours a opposé les deux pays, déclenchée le 13 juin par une attaque surprise d'Israël contre le territoire iranien, où il a mené des centaines de frappes visant notamment des sites militaires et nucléaires, et tué des scientifiques liés au programme nucléaire iranien ainsi que des hauts grades.
L'Iran a riposté avec des tirs de missiles et de drones sur Israël et visé la plus importante base américaine du Moyen-Orient au Qatar avant une cessation des hostilités négociée par les États-Unis le 24 juin. «Les missiles utilisés lors de la guerre des Douze jours ont été fabriqués par le ministère de la Défense il y a quelques années», a indiqué mercredi le général Aziz Nassirzadeh, cité par l'agence officielle Irna. «Aujourd'hui, nous avons fabriqué des missiles aux capacités bien supérieures (...) et si l'ennemi sioniste se lance à nouveau dans l'aventure, nous les utiliserons sans aucun doute», a ajouté le général.
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La France a appelé à un «accord global» avec Téhéran
Depuis le cessez-le-feu, responsables et commandants militaires iraniens affirment que le pays est prêt à une nouvelle confrontation, sans pour autant chercher la guerre. Mercredi, l'agence locale Tasnim a annoncé la tenue jeudi et vendredi de manœuvres militaires «dans le nord de l'océan Indien et en mer d'Oman». Plus d'un millier de personnes ont été tuées en Iran durant le conflit de juin, selon les autorités iraniennes. Israël a pour sa part fait état de 28 morts.
Les pays occidentaux et Israël accusent l'Iran, qui dément, de chercher à se doter de l'arme atomique. Ils critiquent en outre le programme balistique iranien, en particulier le développement de missiles capables de transporter une ogive nucléaire. L'Iran a affirmé le 28 juillet qu'il ne discuterait pas de ses capacités de défense avec les gouvernements occidentaux, après que la France a appelé à un «accord global» avec Téhéran incluant, outre un encadrement de ses activités nucléaires, son programme balistique et son influence régionale.
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