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Guerre à Gaza : la communauté internationale de plus en plus inquiète pour les civils
Guerre à Gaza : la communauté internationale de plus en plus inquiète pour les civils

Le Parisien

time21 hours ago

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Guerre à Gaza : la communauté internationale de plus en plus inquiète pour les civils

Depuis le début de la guerre, des voix s'élèvent ponctuellement. Mais ces derniers jours, elles se font de plus en plus fortes. La communauté internationale s'inquiète de la nouvelle offensive terrestre lancée par Israël sur le centre de la bande de Gaza. Ce mardi, au lendemain du début des opérations à Deir al-Balah où l'armée israélienne a prévu d'aller dans des zones où elle n'était, jusqu'ici, « jamais intervenue », l'ONU a alerté sur le risque « extrêmement élevé » de violations graves du droit international. « Ces frappes aériennes et opérations terrestres israéliennes entraîneront inévitablement de nouvelles pertes civiles et la destruction d'infrastructures civiles », a estimé le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk. Quelques heures plus tôt, le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, avait déjà condamné « avec la plus grande fermeté » la « déplorable » extension de l'offensive israélienne à Gaza lancée lundi, « qui va aggraver une situation déjà catastrophique ». Après 21 mois de guerre, l'ONU et des ONG s'inquiètent des risques de famine sur le territoire . Lundi, l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) s'est alarmée d'une malnutrition grandissante dans le territoire. « Levez le siège et laissez l'aide humanitaire entrer », a-t-elle imploré. Ce mardi, un hôpital de l'enclave a affirmé que 21 enfants étaient morts de malnutrition et de faim en 72 heures. Le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa , qui s'est rendu à Gaza, a affirmé à des journalistes avoir « vu des hommes attendre pendant des heures sous le soleil dans l'espoir d'un simple repas », a déclaré celui qui représente la plus haute autorité catholique de Terre Sainte. « C'est moralement inacceptable et injustifiable », a-t-il ajouté. Un avis partagé par le président turc, Recep Tayyip Erdogan. Ce mardi, il a lui aussi jugé « inacceptable » que les Palestiniens de la bande de Gaza meurent « chaque jour parce qu'ils ne trouvent pas un morceau de pain ou une gorgée d'eau ». Cette inquiétude s'ajoute aux récits de plus en plus nombreux d'habitants de Gaza visés par des tirs alors qu'ils tentent de récupérer de l'aide humanitaire dans les points de distribution . Dimanche, la Défense civile du territoire palestinien a rapporté que des tirs israéliens sur des personnes « attendant de l'aide » avaient fait plus de 90 morts . L'ONU a recensé 1 054 personnes tuées alors qu'elles tentaient d'obtenir de la nourriture, dont 766 « à proximité des sites » de la fondation GHF, soutenue par les États-Unis et Israël. Tuer des civils cherchant de l'aide « est indéfendable », a réagi la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne, Kaja Kallas, après un entretien avec le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, ce mardi. « J'ai clairement indiqué que l'armée israélienne devait cesser de tuer des personnes aux points de distribution » d'aide humanitaire, a-t-elle insisté.

Gaza : l'OMS dénonce des attaques israéliennes contre ses locaux
Gaza : l'OMS dénonce des attaques israéliennes contre ses locaux

Le Figaro

timea day ago

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Gaza : l'OMS dénonce des attaques israéliennes contre ses locaux

Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a indiqué sur X que des soldats israéliens étaient entrés dans la résidence du personnel de l'agence onusienne dans ce secteur. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a dénoncé ce lundi 21 juillet des attaques israéliennes contre plusieurs de ses locaux de la bande de Gaza, visée par une nouvelle offensive terrestre dans sa partie centre. Vingt-cinq pays dont la France et le Royaume-Uni ont appelé à la fin immédiate de la guerre déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Mais malgré les appels internationaux à cesser le conflit qui a plongé le territoire palestinien dans une grave crise humanitaire, l'armée israélienne a indiqué étendre ses opérations militaires à Deir al-Balah, sommant les habitants d'évacuer les lieux. Publicité Entre 50.000 et 80.000 personnes se trouvaient dans la zone Dans la soirée, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a indiqué sur X que des soldats israéliens étaient entrés dans la résidence du personnel de l'agence onusienne dans ce secteur. Ces militaires ont «(forcé) des femmes et des enfants à évacuer les lieux à pied», tandis que «le personnel masculin et des membres de leur famille ont été menottés, déshabillés, interrogés sur place et contrôlés sous la menace d'une arme», a décrit le directeur. Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), entre 50.000 et 80.000 personnes se trouvaient alors dans la zone, où la Défense civile de la bande de Gaza et des témoins ont fait état lundi de tirs d'artillerie. Des familles entières se sont mises en route, transportant leurs affaires à bout de bras ou sur des charrettes tirées par des ânes en direction du sud, d'après des correspondants de l'AFP sur place. Selon l'OCHA, 87,8% du territoire de Gaza sont désormais soumis à un ordre d'évacuation israélien ou inclus dans une zone militarisée israélienne. «Il y a plusieurs blessés, mais personne ne peut accéder à la zone pour les évacuer», a déclaré à l'AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza. Selon lui, au moins 15 personnes ont été tuées depuis l'aube dans différents secteurs de la bande de Gaza.

Pourquoi le gouvernement israélien ne veut plus des voitures chinoises BYD
Pourquoi le gouvernement israélien ne veut plus des voitures chinoises BYD

Le Figaro

time2 days ago

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Pourquoi le gouvernement israélien ne veut plus des voitures chinoises BYD

Israël a pris une mesure radicale en interdisant l'utilisation et l'achat de certains modèles de voitures électriques chinoises, pour ses officiers et sur ses sites sensibles. C'est une information qui avait un peu échappé aux observateurs du monde et de ses relations internationales. En janvier dernier, le ministère israélien de la Défense a pris une décision de taille : interdire l'usage des véhicules électriques du constructeur chinois BYD à ses officiers supérieurs (et exclure ces modèles des appels d'offres d'État). En parallèle, certains modèles chinois ont également été bannis des bases militaires sensibles, relate le site d'information israélien Ynet. L'affaire pourrait ressembler à un épisode de série d'espionnage mais, pour l'État hébreu, il s'agit d'un sujet éminemment sérieux. La raison invoquée par la Défense israélienne : la crainte que ces véhicules ne servent de plateformes de collecte d'informations pour le compte de Pékin. Publicité Des plateformes de renseignements mobiles Cette crainte n'a rien de théorique : les modèles modernes sont équipés de nombreux capteurs (audio, vidéo, géolocalisation, biométriques) et de modules de communication embarqués pouvant transmettre toutes ces informations vers des serveurs à l'étranger, comme l'explique à Ynet le Dr Harel Menashri, ancien chef cyber du Shin Bet, le renseignement intérieur israélien. Bref, ces voitures agissent comme des plateformes de renseignement mobiles , capables de recueillir et d'exfiltrer des données sur les occupants, leurs déplacements et leur entourage, exposant potentiellement des informations confidentielles liées aux mouvements ou aux habitudes des officiers supérieurs israéliens. La confidentialité n'est pas assurée L'inquiétude du contre-espionnage israélien tient à la fois à la sophistication technique de ces véhicules qu'au cadre législatif chinois. La loi sur le renseignement national en vigueur à Pékin impose à toutes les entreprises du pays de « coopérer » avec les autorités si celles-ci en font la demande. Cette obligation, conjuguée à l'opacité des logiciels embarqués et l'impossibilité de vérifier l'intégralité du code source, signifie qu'aucune garantie ne peut être apportée quant à la confidentialité des données sensibles collectées à bord des véhicules BYD. Méfiance partagée Cette problématique ne concerne pas seulement Israël : la méfiance vis-à-vis des technologies connectées chinoises est devenue un mouvement général largement impulsé par les États-Unis. En janvier 2025, l'administration Biden a annoncé une règle radicale bannissant, à terme, l'importation et la commercialisation de voitures connectées équipées de logiciels ou de composants d'origine chinoise, quel que soit leur lieu d'assemblage. Selon la secrétaire américaine au Commerce de l'époque Gina Raimondo, « les voitures modernes sont de véritables centres de données roulants, équipés de caméras, de micros et de GPS. Entre de mauvaises mains, ces technologies pourraient devenir des outils d'espionnage redoutables ». Nul doute que cette politique ne sera pas remise en question, pour Trump, la Chine est ouvertement désignée comme un rival stratégique.

Guerre à Gaza : le pape dénonce «l'usage indiscriminé de la force» dans un appel avec le président palestinien
Guerre à Gaza : le pape dénonce «l'usage indiscriminé de la force» dans un appel avec le président palestinien

Le Figaro

time2 days ago

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Guerre à Gaza : le pape dénonce «l'usage indiscriminé de la force» dans un appel avec le président palestinien

Léon XIV s'est entretenu pour la première fois avec Mahmoud Abbas ce lundi et a notamment souligné «le devoir de protéger les civils et les lieux sacrés». Le pape Léon XIV a reçu lundi 21 juillet un appel téléphonique du président palestinien Mahmoud Abbas, quatre jours après une frappe israélienne meurtrière contre une église catholique à Gaza, a annoncé le Vatican dans un communiqué rapporté par l'AFP. Le pape Léon XIV s'était alors dit «profondément attristé par (...) l'attaque militaire contre l'église catholique de la Sainte Famille à Gaza» et avait réitéré «son appel à un cessez-le-feu immédiat» dans un télégramme de condoléances publié par le Vatican. Au cours de son entretien avec Mahmoud Abbas, le premier rendu public depuis l'élection du pape américain le 8 mai, ce dernier «a renouvelé son appel au plein respect du droit international humanitaire, soulignant le devoir de protéger les civils et les lieux sacrés et l'interdiction de l'usage indiscriminé de la force et du déplacement forcé des populations», selon le communiqué du Vatican. Léon XIV a également réaffirmé «l'urgence de fournir une aide aux personnes les plus exposées aux conséquences du conflit et de permettre l'entrée de l'aide humanitaire». Publicité Mettre fin à la «barbarie de cette guerre» Cet appel intervient après la mort de trois personnes jeudi 17 juillet dans une frappe israélienne sur la seule église catholique de la bande de Gaza, refuge pour cette petite communauté depuis le début de la guerre il y a 21 mois. Au lendemain de cette frappe, le chef de l'Église catholique avait reçu l'appel du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui a évoqué un «tir perdu» et affirmé qu'une enquête était en cours. Dimanche 20 juillet, le pape a appelé à mettre fin à la «barbarie» de la guerre à Gaza et à «l'usage aveugle de la force», et demandé une «résolution pacifique du conflit». Le Saint-Siège soutient officiellement la solution dite à deux États, israélien et palestinien, et reconnaît depuis 2013 l'État de Palestine, avec lequel il entretient des relations diplomatiques.

Gaza: 93 Palestiniens récupérant de l'aide humanitaire tués par des tirs israéliens
Gaza: 93 Palestiniens récupérant de l'aide humanitaire tués par des tirs israéliens

Le Figaro

time2 days ago

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Gaza: 93 Palestiniens récupérant de l'aide humanitaire tués par des tirs israéliens

Un des convois du Programme alimentaire mondial (PAM) entré dimanche matin dans la bande de Gaza a rencontré, dans le secteur de Zikim, «d'immenses foules de civils affamés qui ont essuyé des tirs». La Défense civile de la bande de Gaza a affirmé que les forces israéliennes avaient tiré dimanche sur des Palestiniens qui tentaient de récupérer de l'aide humanitaire dans le petit territoire, tuant 93 personnes. L'ONU et des ONG font régulièrement état d'un risque de famine dans la bande de Gaza assiégée par Israël après plus de 21 mois de conflit. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que 93 personnes avaient été tuées et des dizaines blessées à la suite de «tirs de l'occupation (Israël, NDLR) sur des personnes attendant de l'aide» en différents points du territoire. Selon lui, 80 personnes ont notamment péri dans la zone de Zikim, au nord-ouest de la ville de Gaza (nord). Publicité Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré qu'un de ses convois transportant de l'aide alimentaire était entré dimanche matin dans la bande de Gaza et avait rencontré, dans le secteur de Zikim, «d'immenses foules de civils affamés qui ont essuyé des tirs». Le PAM a jugé «totalement inacceptable» toute violence contre ces civils. «La faim et la malnutrition sévère» Sollicitée par l'AFP, l'armée a évoqué des «tirs de sommation pour écarter une menace immédiate qui pesait sur elle», face à un regroupement de «milliers» de personnes. Elle a démenti le bilan de la Défense civile. Celle-ci a fait état de 23 autres morts dans des bombardements dans le territoire palestinien. Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties. La Défense civile a en outre dit avoir constaté une augmentation du nombre de décès de nourrissons causés par «la faim et la malnutrition sévère», signalant au moins trois décès d'enfants au cours de la semaine dernière. L'appel du pape Léon XIV Dans ce contexte, l'armée israélienne a annoncé étendre ses opérations à la région de Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, où elle a sommé la population d'évacuer. Des familles entières ont été vues transportant quelques affaires, ou entassées sur des charrettes tirées par des ânes, se dirigeant en direction du sud. «L'ordre de déplacement massif émis par l'armée israélienne a porté un nouveau coup terrible aux lignes de vie déjà fragiles qui maintiennent les gens en vie dans la bande de Gaza», a déploré dans un communiqué le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA). En près de 22 mois de guerre, la majorité des plus de deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois. Au Vatican, le pape Léon XIV a appelé à mettre fin immédiatement à la «barbarie» de la guerre à Gaza, quelques jours après une frappe israélienne meurtrière contre une église catholique dans le territoire palestinien. L'attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Publicité Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.895 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.

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