logo
Guerre à Gaza : le pape dénonce «l'usage indiscriminé de la force» dans un appel avec le président palestinien

Guerre à Gaza : le pape dénonce «l'usage indiscriminé de la force» dans un appel avec le président palestinien

Le Figaro21-07-2025
Léon XIV s'est entretenu pour la première fois avec Mahmoud Abbas ce lundi et a notamment souligné «le devoir de protéger les civils et les lieux sacrés».
Le pape Léon XIV a reçu lundi 21 juillet un appel téléphonique du président palestinien Mahmoud Abbas, quatre jours après une frappe israélienne meurtrière contre une église catholique à Gaza, a annoncé le Vatican dans un communiqué rapporté par l'AFP. Le pape Léon XIV s'était alors dit «profondément attristé par (...) l'attaque militaire contre l'église catholique de la Sainte Famille à Gaza» et avait réitéré «son appel à un cessez-le-feu immédiat» dans un télégramme de condoléances publié par le Vatican.
Au cours de son entretien avec Mahmoud Abbas, le premier rendu public depuis l'élection du pape américain le 8 mai, ce dernier «a renouvelé son appel au plein respect du droit international humanitaire, soulignant le devoir de protéger les civils et les lieux sacrés et l'interdiction de l'usage indiscriminé de la force et du déplacement forcé des populations», selon le communiqué du Vatican. Léon XIV a également réaffirmé «l'urgence de fournir une aide aux personnes les plus exposées aux conséquences du conflit et de permettre l'entrée de l'aide humanitaire».
Publicité
Mettre fin à la «barbarie de cette guerre»
Cet appel intervient après la mort de trois personnes jeudi 17 juillet dans une frappe israélienne sur la seule église catholique de la bande de Gaza, refuge pour cette petite communauté depuis le début de la guerre il y a 21 mois. Au lendemain de cette frappe, le chef de l'Église catholique avait reçu l'appel du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui a évoqué un «tir perdu» et affirmé qu'une enquête était en cours.
Dimanche 20 juillet, le pape a appelé à mettre fin à la «barbarie» de la guerre à Gaza et à «l'usage aveugle de la force», et demandé une «résolution pacifique du conflit». Le Saint-Siège soutient officiellement la solution dite à deux États, israélien et palestinien, et reconnaît depuis 2013 l'État de Palestine, avec lequel il entretient des relations diplomatiques.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Guerre à Gaza : la France va larguer de l'aide humanitaire sur l'enclave palestinienne
Guerre à Gaza : la France va larguer de l'aide humanitaire sur l'enclave palestinienne

Le Parisien

time4 hours ago

  • Le Parisien

Guerre à Gaza : la France va larguer de l'aide humanitaire sur l'enclave palestinienne

La France va larguer, « dans les prochains jours », de l'aide humanitaire sur la bande de Gaza, afin de « répondre aux besoins les plus essentiels » de la population civile, confirme une source diplomatique auprès du Parisien. Paris se joint ainsi aux efforts pour aider la population de l'enclave palestinienne, en proie à une situation humanitaire catastrophique après 22 mois de guerre, et des « niveaux alarmants » de malnutrition, selon l'ONU. Lundi, l'Allemagne a elle aussi annoncé qu'elle allait organiser, avec la Jordanie, un « pont aérien de biens humanitaires vers Gaza » . >> Plus d'informations à suivre

Une demande en mariage… sur le toit d'une église du Calvados !
Une demande en mariage… sur le toit d'une église du Calvados !

Le Parisien

time4 hours ago

  • Le Parisien

Une demande en mariage… sur le toit d'une église du Calvados !

« Amélie, veux-tu m'épouser ? » La question est déjà très romantique. Mais elle devient totalement insolite quand c'est Maxime Le Brech qui l'adresse à son amoureuse. Ce Normand de 29 ans gère avec son père une entreprise de couverture. Il est actuellement en train de restaurer le toit de l'église de Martigny-sur-l'Ante, charmant village au cœur du bocage normand. C'est là, perché en haut de ses échafaudages, qu'il a eu l'idée audacieuse d'accrocher une banderole monumentale sur laquelle il formule sa demande en mariage. « À la fin d'une journée de travail, je l'ai accrochée au plus haut de l'échafaudage. Et j'ai prévenu la meilleure amie d'Amélie. Elle est passée la chercher le lendemain dans l'après-midi pour lui dire qu'elle voulait l'emmener se balader à Caen. À un moment, elle a bifurqué et elles sont arrivées dans le village, face à la grande banderole. Moi, je l'attendais là au pied de l'église et de ma banderole ! Ça a vraiment été une émotion unique. Ça fait 7 ans qu'on est ensemble et on a une petite fille de 5 ans. C'est vraiment fort. » Amélie a aussitôt répondu par un grand « Oui », chargé d'émotion. Une émotion d'autant plus singulière pour Maxime qu'il n'avait pas choisi « son » église par hasard… « C'est bouleversant parce que mes grands-parents se sont connus dans cette église. Mon grand-père était lui aussi couvreur. Un jour, alors qu'il travaillait sur cette même toiture, une dame est venue au cimetière fleurir une tombe. La discussion s'est engagée. Et ils ne sont plus jamais quittés ! Imaginez donc le symbole que c'est aujourd'hui pour moi de faire ma demande ici », conclut-il, avec beaucoup de sensibilité. Ne reste plus désormais aux tourtereaux qu'à trouver la salle et fixer la date du grand jour.

Messe interrompue à la Madeleine : «L'agit-prop palestinien n'a rien d'une lubie estudiantine, c'est un outil de déstabilisation»
Messe interrompue à la Madeleine : «L'agit-prop palestinien n'a rien d'une lubie estudiantine, c'est un outil de déstabilisation»

Le Figaro

time5 hours ago

  • Le Figaro

Messe interrompue à la Madeleine : «L'agit-prop palestinien n'a rien d'une lubie estudiantine, c'est un outil de déstabilisation»

FIGAROVOX/TRIBUNE - Ce 26 juillet, des activistes pro-palestiniens ont interrompu une messe à l'église de la Madeleine, à Paris. La journaliste et essayiste Noémie Halioua, les Occidentaux sous-estiment la portée du militantisme d'extrême gauche propalestinien, qui est selon elle un levier d'influence. Noémie Halioua est journaliste et essayiste. Elle a notamment publié La terreur jusque sous nos draps (Plon, 2024). À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Qu'ont en commun le Tour de France, la place de la République et Sciences Po ? A priori, rien. Le premier célèbre l'effort, la ténacité, le dépassement de soi. Le second vibre au rythme des foules, des élans d'espoir et de désespoir. Le troisième forme les élites, creuset des futurs gouvernants. Pourtant, un fil rouge les relie désormais : tous trois ont été pris en otage par une poignée d'agités du bocal, drapés dans leur keffieh, le regard mi-vitré, mi-agressif. Tous trois, ces derniers mois, ont été souillés par des militants vociférants, pétris de colère et de ressentiment, n'ayant que le mot « Palestine» à la bouche. À cette liste déjà trop longue s'ajoute désormais un joyau du patrimoine catholique parisien : ce samedi, c'est l'église de la Madeleine, majestueuse sentinelle du faubourg Saint-Honoré, qui a été prise pour cible. Publicité Les fauteurs de troubles ont patiemment attendu que la messe commence, que les chants s'élèvent, que les fidèles se recueillent. Ils ont guetté le moment de grâce, celui de la communion, pour couvrir les prières de leurs cris. Il ne s'agissait pas de manifester mais de profaner : corrompre l'acte liturgique par de l'agitation politique. Cette arrogance a ulcéré Monseigneur Patrick Chauvet, curé de La Madeleine, qui a annoncé son intention de porter plainte. Que voulaient-ils ? Que l'Église se fasse le porte-voix des Palestiniens. Des Palestiniens seulement. Pas un mot pour les cinquante otages israéliens encore détenus depuis vingt mois à Gaza, dans des conditions que l'on n'ose imaginer. Pas une larme pour les chrétiens brûlés vifs par centaines au Nigéria dans le même temps et dans l'indifférence générale. Les agitateurs ont choisi leurs damnés, leurs martyrs, et tant pis pour les autres. Ces agitateurs n'entrent pas à La Madeleine pour porter un message de paix, mais pour interrompre une prière et imposer leur obsession érigée en cause suprême En s'imposant par la force et en légitimant toutes les outrances, les activistes propalestiniens les plus exaltés révèlent leur nature totalitaire. Sous les oripeaux du progressisme et les habits du justicier se cache leur dessein : soumettre l'ensemble des institutions — jusqu'à l'Église — à leur dogme. Ces agitateurs n'entrent pas à La Madeleine pour porter un message de paix, mais pour interrompre une prière et imposer leur obsession érigée en cause suprême, supérieure à toutes les autres. Une démonstration de force dont le message est clair : rejoignez notre lutte, hissez notre drapeau, ou nous vous réduirons au silence. C'est une menace à peine voilée qui ne reconnaît pas de frontières : la cause palestinienne instrumentalisée se rêve hégémonique, aspire à supplanter toutes les luttes — sociales, économiques, spirituelles. La France, l'Église, nos institutions religieuses et laïques sont toutes sommées de se faire petites et d'accepter la domination idéologique et culturelle de l'antisionisme. Disons-le : l'agit-prop palestinien n'a rien d'une lubie estudiantine passagère : c'est un levier d'influence, un outil de déstabilisation, une entreprise de colonisation de l'imaginaire dont trop peu mesurent la portée. Il tend à imposer un nouveau mythe fondateur en Occident, comme il l'est depuis longtemps au Proche-Orient. En Iran, la République Islamique a compris mieux que personne que la cause palestinienne était l'un des vecteurs les plus efficaces du soft power islamiste : les mollahs en ont fait leur cheval de bataille par opportunisme. En France, il demeure quelques voix pour s'y opposer encore fermement : c'est le cas du maire de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret, qui a tenté d'interdire l'affichage du drapeau palestinien dans sa commune. Une décision défendue non par indifférence au sort douloureux des civils gazaouis, mais par lucidité politique : l'édile a compris avant beaucoup que ce drapeau était devenu, entre certaines mains, l'étendard d'un islamisme conquérant. À lire aussi Palestine : Rima Hassan, l'activiste en eaux troubles qui a dressé la gauche contre Israël Instrumentalisée par des militants hargneux, la cause palestinienne l'est tout autant par des élus d'extrême gauche en quête d'électeurs. Sans scrupule, certains l'ont embrassé comme une religion et non comme une question de politique étrangère, au point de trahir leur mission première qui est de défendre le peuple français. Par intérêt et par cynisme, à coup d'interventions télévisuelles et de tweets, ils investissent leurs forces pour enraciner ce narratif dans la conscience populaire, ou pour conforter les obsessions d'esprits venus d'ailleurs. Rima Hassan a su se construire une audience massive en s'érigeant en porte-voix monocorde de cette cause unique. Pendant ce temps, la France manque cruellement de voix pour la défendre. Comme tant d'autres peuples martyrisés dans l'indifférence. Les Arméniens du Haut-Karabakh, arrachés à leur terre, chassés par une épuration que nul ne veut nommer, n'ont droit à rien : ni pétitions, ni sit-ins, ni tambours médiatiques. Ils ne soulèvent ni clameur, ni pancartes place de la République. Pourquoi ? Parce qu'ils ne menacent personne, qu'ils ne s'imposent pas par la force, qu'ils crient en silence. Les Arméniens comme tant d'autres sont sacrifiés sans scrupule parce qu'ils ne sont pas palestiniens.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store